Molière et la comédie italienne

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Didier et cie, 1867 - 378 Seiten
 

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Seite 290 - voudrois bien savoir pourquoi les gens qui se scandalisent si " fort de la comédie de Molière, ne disent mot de celle de " Scaramouche;" à quoi le prince répondit, " La raison de " cela, c'est que la comédie de Scaramouche joue le ciel et la " religion, dont ces messieurs-là ne se soucient point; mais " celle de Molière les joue eux-mêmes, c'est ce qu'ils ne
Seite 177 - Tantôt, pour exprimer les soucis d'un ménage, De mille et mille plis il fronce son visage, Puis, joignant la pâleur à ces rides qu'il fait, D'un mari malheureux il est le vrai portrait.
Seite 177 - Il n'est contorsion, posture ni grimace Que ce grand écolier du plus grand des bouffons Ne fasse et ne refasse en cent et cent façons.
Seite 124 - Cour des aides, un commissaire et un sergent, qui viennent demander la taille à ces pauvres gens, et, à faute de payer, veulent exécuter. La femme commence à crier après; aussi fait le mari, qui leur demande qui ils sont. — Nous sommes gens de justice, disent-ils. — Comment! de justice! dit le mari. Ceux qui sont de justice doivent faire ceci, doivent faire cela, et vous faites ceci et cela (décrivant naïvement en son patois toute la corruption de la justice du temps présent).
Seite 312 - Francois, la nature les fait en dormant ; elle les forme de la même pâte dont elle fait les perroquets, qui ne disent que ce qu'on leur apprend par cœur : au lieu qu'un italien tire tout de son propre fonds, n'emprunte l'esprit de personne...
Seite 125 - Roy , et leur en faire l'ouverture. Après plusieurs altercations la femme ayant été contrainte de se lever, on ouvre ce coffre, duquel sortent à l'instant trois diables, qui emportent et troussent en malle M. le conseiller, le commissaire et le sergent, chaque diable s'étant chargé du sien. Ce fut la fin de la farce de ces beaux jeux , mais non de ceux que voulurent jouer après les conseillers des aydes, commissaires et sergens, lesquels se prétendans injuriez, se joignirent ensemble, et...
Seite 254 - ... qui ne soit pas du nombre des solennelles. Ces jours ont été choisis avec prudence, le lundi étant le grand ordinaire pour l'Allemagne et pour l'Italie et pour toutes les provinces du royaume qui sont sur la route; le...
Seite 52 - Per l'avvenir vo' che ciascuna ch'aggia il nome tuo, sia di sublime ingegno, e sia bella, gentil, cortese e saggia, e di vera onestade arrivi al segno: onde materia agli scrittori caggia di celebrare il nome inclito e degno; tal che Parnasso, Pindo et Elicone sempre Issabella, Issabella risuone. — 3° Dio cosi disse, e fe' serena intorno l'aria, e tranquillo il mar più che mai fusse. Fe' l'alma casta al terzo ciel ritorno, e in braccio al suo Zerbin si ricondusse.
Seite 335 - On irait là les examiner, on les mettrait au pas, à l'entre-pas , on les ferait trotter, galoper, et, sans s'amuser à la belle encolure qui souvent attrape les sottes, on ne prendrait que ceux qui ont bon pied, bon œil, et dont on pourrait tirer un bon service.
Seite 193 - Couvert d'un manteau noir, tenant en l'air une longue épée espagnole, au bout de laquelle brille une lanterne, Arlequin se présente et dit : « Si tous « les couteaux n'étaient qu'un couteau, ah! quel « couteau ! Si tous les arbres n'étaient qu'un arbre, « ah ! quel arbre ! Si tous les hommes n'étaient « qu'un homme, ah! quel homme! Si ce grand « homme prenait ce grand couteau, pour en donner « un grand coup à ce grand arbre, et qu'il lui fît

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