Oraisons funèbres de Bossuet: évèque de meauxImprimerie Stéréotype de Mame, Frères, 1810 - 365 Seiten |
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... voyez dans quel sentier la vertu che- mine : doublement à l'étroit , et par elle - même , et par l'effort de ceux qui la persécutent , se- courez - la , tendez - lui la main ; puisque vous la voyez déjà fatiguée du combat qu'elle ...
... voyez dans quel sentier la vertu che- mine : doublement à l'étroit , et par elle - même , et par l'effort de ceux qui la persécutent , se- courez - la , tendez - lui la main ; puisque vous la voyez déjà fatiguée du combat qu'elle ...
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... voyez la suite : « Que ce qui doit mourir aille à la mort ; que ce qui doit être « retranché soit retranché . » Entendez - vous ces paroles ? « Et que ceux qui demeureront « se dévorent les uns les autres » ( 1 ) . O prophé- tie trop ...
... voyez la suite : « Que ce qui doit mourir aille à la mort ; que ce qui doit être « retranché soit retranché . » Entendez - vous ces paroles ? « Et que ceux qui demeureront « se dévorent les uns les autres » ( 1 ) . O prophé- tie trop ...
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... Voyez , chrétiens , comme les temps sont marqués , comme les gé- nérations sont comptées : Dieu détermine jus- qu'à quand doit durer l'assoupissement , et quand aussi se doit réveiller le monde . Tel a été le sort de l'Angleterre . Mais ...
... Voyez , chrétiens , comme les temps sont marqués , comme les gé- nérations sont comptées : Dieu détermine jus- qu'à quand doit durer l'assoupissement , et quand aussi se doit réveiller le monde . Tel a été le sort de l'Angleterre . Mais ...
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... voyez - vous , ce grand roi , dit le saint « et éloquent prêtre de Marseille , le voyez- « vous seul , abandonné , tellement déchu dans l'esprit des siens , qu'il devient un objet de « mépris aux uns , et , ce qui est plus insuppor ...
... voyez - vous , ce grand roi , dit le saint « et éloquent prêtre de Marseille , le voyez- « vous seul , abandonné , tellement déchu dans l'esprit des siens , qu'il devient un objet de « mépris aux uns , et , ce qui est plus insuppor ...
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... Voyez , Sei- « gneur , mon affliction ; mon ennemi s'est for- « tifié , et mes enfants sont perdus ; le cruel a « mis sa main sacrilege sur ce qui m'étoit le « plus cher ; la royauté a été profanée , et les « princes sont foulés aux ...
... Voyez , Sei- « gneur , mon affliction ; mon ennemi s'est for- « tifié , et mes enfants sont perdus ; le cruel a « mis sa main sacrilege sur ce qui m'étoit le « plus cher ; la royauté a été profanée , et les « princes sont foulés aux ...
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Seite 278 - ... le combat. Pendant qu'avec un air assuré il s'avance pour recevoir la parole de ces braves gens, ceux-ci, toujours en garde, craignent la surprise de quelque nouvelle attaque; leur effroyable décharge met les nôtres en furie; on ne voit plus que carnage; le sang enivre le soldat, jusqu'à ce que le grand prince, qui ne put voir égorger ces lions comme de timides brebis, calma les courages émus, et joignit au plaisir de vaincre celui de pardonner.
Seite 64 - Madame se meurt ! Madame est morte ! Qui de nous ne se sentit frappé à ce coup, comme si quelque tragique accident avait désolé sa famille ? Au premier bruit d'un mal si étrange, on accourut à Saint-Cloud de toutes parts ; on trouve tout consterné, excepté le cœur de cette princesse : partout on entend des cris ; partout on voit la douleur et le désespoir, et l'image de la mort. Le Roi, la Reine, Monsieur...
Seite 25 - ... incroyable, hypocrite raffiné autant qu'habile politique, capable de tout entreprendre et de tout cacher, également actif et infatigable dans la paix et dans la guerre, qui .ne laissait rien à la fortune de ce qu'il pouvait lui ôter par conseil et par prévoyance; mais au reste, si vigilant et si prêt à tout, qu'il n'a jamais manqué les occasions qu'elle lui a présentées; enfin un de ces esprits remuants et audacieux qui semblent être nés pour changer le monde.
Seite 323 - La véritable victoire, celle qui met sous nos pieds le monde entier, c'est notre foi. » Jouissez , prince , de cette victoire ; jouissez-en éternellement par l'immortelle vertu de ce sacrifice. Agréez ces derniers efforts d'une voix qui vous fut connue : vous mettrez, fin à tous ces discours.
Seite 255 - Vous avez affermi la foi ; vous avez exterminé les hérétiques : c'est le digne ouvrage de votre règne ; c'en est le propre caractère. Par vous l'hérésie n'est plus : Dieu seul a pu faire cette merveille. Roi du ciel, conservez le Roi de la terre : c'est le vœu des Églises ; c'est le vœu des évêques.
Seite 51 - ... l'Ecclésiaste, l'une qui montre le néant de l'homme, l'autre qui établit sa grandeur. Que ce tombeau nous convainque de notre néant, pourvu que cet autel où l'on offre tous les jours pour nous une victime d'un si grand prix nous apprenne en même temps notre dignité ; la princesse que nous pleurons sera un témoin fidèle de l'un et de l'autre.
Seite 52 - En effet, nous ressemblons tous à des eaux courantes. De quelque superbe distinction que se flattent les hommes, ils ont tous une même- origine ; et cette origine est petite. Leurs années se poussent successivement comme des flots : ils ne cessent de s'écouler ; tant qu'enfin après avoir fait un peu plus de bruit, et traversé un peu plus de pays les uns que les autres, ils vont tous ensemble se confondre dans un abîme où l'on ne...