Lettres, avec les notes de tous les commentateurs, Band 5

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libr. de F. Didot frères, 1853
 

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Seite 317 - ... de la musique, des vers, des chants, des personnes, si parfait et si complet, qu'on n'y souhaite rien ; les filles qui font des rois et des personnages sont faites exprès ; on est attentif et on n'a point d'autre peine que celle de voir finir une si aimable pièce; tout y est simple, tout y est innocent, tout y est sublime et touchant : cette fidélité de l'histoire sainte donne du respect; tous les chants convenables aux paroles qui sont tirées des Psaumes ou de la Sagesse et mis dans le...
Seite 191 - Ils ne sauraient manger morceau qui leur profite. Jamais un plaisir pur, toujours assauts divers. Voilà comme je vis : cette crainte maudite M'empêche de dormir, sinon les yeux ouverts. Corrigez-vous, dira quelque sage cervelle Eh ! La peur se corrige-t-elle ? Je crois même qu'en bonne foi Les hommes ont peur comme moi.
Seite 112 - Seigneur, de vos bontés il faut que je l'obtienne; Elle a trop de vertus pour n'être pas chrétienne ! Avec trop de mérite il vous plut la former Pour ne vous pas connaître et ne vous pas aimer, Pour vivre des enfers esclave infortunée, Et sous leur triste joug mourir comme elle est née.
Seite 4 - J'aime toujours le P. Rapin : c'est un bon et honnête homme. Il étoit soutenu du P. Bourdaloue, dont l'esprit est charmant et d'une facilité fort aimable. Il s'en va, par ordre du roi, prêcher à Montpellier et dans ces provinces où tant de gens se sont convertis sans savoir pourquoi.
Seite 27 - Fontaine et je ne le connois que par ses ouvrages; mais je les estime tous deux infiniment dans leurs manières différentes; et cela m'oblige, monsieur, de vous dire bonnement ce que je pense en cette rencontre, qui est que ces deux hommes sont si connus et si établis pour gens d'un génie et d'un mérite extraordinaire, que vous ne sauriez les vouloir mépriser sans vous faire tort et sans rendre suspectes les vérités que vous pourriez dire contre les autres. Encore une fois, monsieur, je vous...
Seite 314 - Saint-Cyr : elle ya été tout à fait bien reçue, et assise auprès de madame de Maintenon, et disant choses et louanges nouvelles. Elle y retourne demain avec moi ; nous attendons la réponse, car la presse est devenue si extrême, que je ne croirai y aller que quand je serai partie. Je vous ai mandé le discours de madame de Coulanges à la maréchale d'Estrées ; la scène se passa chez M.
Seite 528 - Lavardin : nous ne voulons point d'une amie qui veut vieillir et mourir par sa faute. Il ya de la misère et de la pauvreté à votre conduite ; il faut venir dès qu'il fera beau.
Seite 47 - On m'a envoyé la lettre que M. le Prince écrivit au roi la veille de sa mort, et un récit de ses dernières actions et de ses dernières volontés. Je l'ai trouvé par tout cela tel que vous me le mandez : un héros chrétien ; mais avec tous ces beaux dehors , je crois qu'il pensoit alors ce que lui mandoit autrefois Voiture.
Seite 218 - J'ai vu quelquefois notre ami M. Jeannin ; il me parait soulagé, et sa belle-fille aussi, de n'avoir plus ce fou à garder '. J'ai vu ma nièce de Montataire : il me semble qu'il ya bien des créanciers à débeller avant que vous puissiez profiter de la succession ; ce qui est de réel, c'est un commencement de subsistance pour vos enfants. Vous seriez trop heureux, mon cher cousin , si vous aviez en ce monde-ci tout le bonheur que je vous y souhaite ; mais c'est le moyen d'en avoir dans l'autre...
Seite 52 - Créqui étoit duc et pair de France, premier gentilhomme de la chambre du roi , gouverneur de Hesdin, de l'Ile de France et de Paris ; tout cela est perdu par sa mort, hors la charge de premier gentilhomme de la chambre, et il ne laisse qu'une fille.

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