Les fleurs de la poésie française, depuis le commencement du XVIe siècle jusqu'a nos jours, avec une notice sur chaque poëteA. Mame et cie, 1859 - 388 Seiten |
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... et nos jeunes lecteurs pourront en savourer les parfums sans aucun danger ni pour leur esprit , ni pour leur cœur . LES FLEURS DE LA POÉSIE FRANÇAISE D'ORLÉANS D'ORLEANS ( Charles goût, la forme poétique parfois un peu hardie, ...
... et nos jeunes lecteurs pourront en savourer les parfums sans aucun danger ni pour leur esprit , ni pour leur cœur . LES FLEURS DE LA POÉSIE FRANÇAISE D'ORLÉANS D'ORLEANS ( Charles goût, la forme poétique parfois un peu hardie, ...
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... cœur noble en sçauroit bien que dire : Et moy , chétif , qui ne suis roy ne rien , L'ay esprouvé , et vous conteray bien , Si vous voulez , comme vint la besogne . J'avois , un jour , un valet de Gascogne Gourmand , ivrogne et asseuré ...
... cœur noble en sçauroit bien que dire : Et moy , chétif , qui ne suis roy ne rien , L'ay esprouvé , et vous conteray bien , Si vous voulez , comme vint la besogne . J'avois , un jour , un valet de Gascogne Gourmand , ivrogne et asseuré ...
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... cœur ouvert aux pleurs , et tout percé de pointes Qu'un dévot repentir eslançoit dedans moi ; Tremblant des pleurs d'enfer , et tout bruslant de foi , Quand un jeune frisé , relevé de moustache , De galoche , de botte , et d'un ample ...
... cœur ouvert aux pleurs , et tout percé de pointes Qu'un dévot repentir eslançoit dedans moi ; Tremblant des pleurs d'enfer , et tout bruslant de foi , Quand un jeune frisé , relevé de moustache , De galoche , de botte , et d'un ample ...
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... cœur sautant de joie et triste d'apparence . Depuis aux bons agens j'ai porté révérence , Comme à des gens d'honneur par qui le Ciel voulut Que je receusse un jour le bien de mon salut . Mais , craignant d'encourir vers toi le mesme ...
... cœur sautant de joie et triste d'apparence . Depuis aux bons agens j'ai porté révérence , Comme à des gens d'honneur par qui le Ciel voulut Que je receusse un jour le bien de mon salut . Mais , craignant d'encourir vers toi le mesme ...
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... cœur adore ! Rome enfin , que je hais parce qu'elle t'honore ! Puissent tous ses voisins , ensemble conjurés , Saper ses fondements encore mal assurés ! Et , si ce n'est assez de toute l'Italie , Que l'Orient contre elle à l'Occident s ...
... cœur adore ! Rome enfin , que je hais parce qu'elle t'honore ! Puissent tous ses voisins , ensemble conjurés , Saper ses fondements encore mal assurés ! Et , si ce n'est assez de toute l'Italie , Que l'Orient contre elle à l'Occident s ...
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Seite 91 - C'est lui-même; il m'échauffe, il parle : mes yeux s'ouvrent, Et les siècles obscurs devant moi se découvrent. Lévites, de vos sons prêtez-moi les accords, Et de ses mouvements secondez les transports. LE CHOEUR chante au son de toute la symphonie des instruments. Que du Seigneur la voix se fasse entendre, Et qu'à nos cœurs son oracle divin Soit ce qu'à l'herbe tendre Est, au printemps, la fraîcheur du matin.
Seite 125 - C'est ma seule prison qui t'a ravi ta foi. Ma fille, tendre objet de mes dernières peines, Songe au moins, songe au sang qui coule dans tes veines! C'est le sang de...
Seite 156 - Mon beau voyage encore est si loin de sa fin ! Je pars, et des ormeaux qui bordent le chemin J'ai passé les premiers à peine. Au banquet de la vie à peine commencé, Un instant seulement mes lèvres ont pressé La coupe en mes mains encor pleine...
Seite 25 - Véritablement hommes, Et meurent comme nous. Ont-ils rendu l'esprit, ce n'est plus que poussière Que cette majesté si pompeuse et si fière Dont l'éclat orgueilleux étonnait l'univers; Et dans ces grands tombeaux où leurs âmes hautaines Font encore les vaines, Ils sont mangés des vers.
Seite 29 - Je suis vaincu du temps ; je cède à ses outrages ; Mon esprit seulement, exempt de sa rigueur, A de quoi témoigner en ses derniers ouvrages Sa première vigueur. Les puissantes faveurs dont Parnasse m'honore Non loin de mon berceau commencèrent leur cours ; Je les possedai jeune, et les possède encore A la fin de mes jours.
Seite 125 - C'est le sang des héros défenseurs de ma loi ; C'est le sang des martyrs.... O fille encor trop chère! Connais-tu ton destin? sais-tu quelle est ta mère? Sais-tu bien qu'à l'instant que son flanc mit au jour Ce triste et dernier fruit d'un malheureux amour, Je la vis massacrer par la main forcenée, Par la main des brigands à qui tu t'es donnée...
Seite 156 - L'illusion féconde habite dans mon sein. D'une prison sur moi les murs pèsent en vain, J'ai les ailes de l'espérance.
Seite 49 - Ont jadis dans mon camp tenu les premiers rangs ; A ceux qui de leur sang m'ont acheté l'empire, Et qui m'ont conservé le jour que je respire ; De la façon enfin qu'avec toi j'ai vécu, Les vainqueurs sont jaloux du bonheur du vaincu.
Seite 95 - Fontenay, lieu délicieux Où je vis d'abord la lumière, Bientôt au bout de ma carrière, Chez toi je joindrai mes aïeux. Muses, qui dans ce lieu champêtre Avec soin me fîtes nourrir, Beaux arbres, qui m'avez vu naître, Bientôt vous me verrez mourir ! Cependant du frais de votre ombre...
Seite 73 - , entre mille roseaux , Le Rhin tranquille et fier du progrès de ses eaux , Appuyé d'une main sur son urne penchante , Dormait au bruit flatteur de son onde naissante : Lorsqu'un cri , tout à coup suiri de mille cris , Vient d'un calme si doux retirer ses esprits.