Les fleurs de la poésie française, depuis le commencement du XVIe siècle jusqu'a nos jours, avec une notice sur chaque poëteA. Mame et cie, 1859 - 388 Seiten |
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... pauvre maison , Qui m'est une province , et beaucoup davantage ? Plus me plaît le séjour qu'ont bâti mes ayeux Que des palais romains le front audacieux ; Plus que le marbre dur me plaît l'ardoise fine ; Plus mon Loire gaulois que le ...
... pauvre maison , Qui m'est une province , et beaucoup davantage ? Plus me plaît le séjour qu'ont bâti mes ayeux Que des palais romains le front audacieux ; Plus que le marbre dur me plaît l'ardoise fine ; Plus mon Loire gaulois que le ...
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... Pauvre sot ! tu t'amuses A courtiser en vain Apollon et les Muses . Que te sçauroit donner ce beau chantre Apollon ? Qu'une lyre , un archet , une corde , un fredon , Qui se répand au vent ainsi qu'une fumée , Ou comme poudre en l'air ...
... Pauvre sot ! tu t'amuses A courtiser en vain Apollon et les Muses . Que te sçauroit donner ce beau chantre Apollon ? Qu'une lyre , un archet , une corde , un fredon , Qui se répand au vent ainsi qu'une fumée , Ou comme poudre en l'air ...
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... pauvre sot , ceste science folle , Hante - moy le palais , caresse - moy Barthole , Et d'une voix dorée au milieu d'un parquet Aux dépens d'un pauvre homme exerce ton caquet ; Et fumeux et sueux , d'une bouche tonnante , Devant un ...
... pauvre sot , ceste science folle , Hante - moy le palais , caresse - moy Barthole , Et d'une voix dorée au milieu d'un parquet Aux dépens d'un pauvre homme exerce ton caquet ; Et fumeux et sueux , d'une bouche tonnante , Devant un ...
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... pauvre entre les mains des Juifs . Après tous ces propos , qu'on se dit d'arrivée , D'un fardeau si pesant ayant l'âme grevée , Je chauvis de l'oreille , et , demeurant pensif , L'eschine j'allongeois comme un asne rétif , Minutant me ...
... pauvre entre les mains des Juifs . Après tous ces propos , qu'on se dit d'arrivée , D'un fardeau si pesant ayant l'âme grevée , Je chauvis de l'oreille , et , demeurant pensif , L'eschine j'allongeois comme un asne rétif , Minutant me ...
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... pauvre façon . Il se porte au - devant , lui parle , le cageole ; Mais cet autre à la fin se monta de parole : Monsieur , c'est trop longtemps ... Tout ce que vous voudrez ... Voici l'arrest signé ... Non , Monsieur , vous viendrez ...
... pauvre façon . Il se porte au - devant , lui parle , le cageole ; Mais cet autre à la fin se monta de parole : Monsieur , c'est trop longtemps ... Tout ce que vous voudrez ... Voici l'arrest signé ... Non , Monsieur , vous viendrez ...
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Seite 91 - C'est lui-même; il m'échauffe, il parle : mes yeux s'ouvrent, Et les siècles obscurs devant moi se découvrent. Lévites, de vos sons prêtez-moi les accords, Et de ses mouvements secondez les transports. LE CHOEUR chante au son de toute la symphonie des instruments. Que du Seigneur la voix se fasse entendre, Et qu'à nos cœurs son oracle divin Soit ce qu'à l'herbe tendre Est, au printemps, la fraîcheur du matin.
Seite 125 - C'est ma seule prison qui t'a ravi ta foi. Ma fille, tendre objet de mes dernières peines, Songe au moins, songe au sang qui coule dans tes veines! C'est le sang de...
Seite 156 - Mon beau voyage encore est si loin de sa fin ! Je pars, et des ormeaux qui bordent le chemin J'ai passé les premiers à peine. Au banquet de la vie à peine commencé, Un instant seulement mes lèvres ont pressé La coupe en mes mains encor pleine...
Seite 25 - Véritablement hommes, Et meurent comme nous. Ont-ils rendu l'esprit, ce n'est plus que poussière Que cette majesté si pompeuse et si fière Dont l'éclat orgueilleux étonnait l'univers; Et dans ces grands tombeaux où leurs âmes hautaines Font encore les vaines, Ils sont mangés des vers.
Seite 29 - Je suis vaincu du temps ; je cède à ses outrages ; Mon esprit seulement, exempt de sa rigueur, A de quoi témoigner en ses derniers ouvrages Sa première vigueur. Les puissantes faveurs dont Parnasse m'honore Non loin de mon berceau commencèrent leur cours ; Je les possedai jeune, et les possède encore A la fin de mes jours.
Seite 125 - C'est le sang des héros défenseurs de ma loi ; C'est le sang des martyrs.... O fille encor trop chère! Connais-tu ton destin? sais-tu quelle est ta mère? Sais-tu bien qu'à l'instant que son flanc mit au jour Ce triste et dernier fruit d'un malheureux amour, Je la vis massacrer par la main forcenée, Par la main des brigands à qui tu t'es donnée...
Seite 156 - L'illusion féconde habite dans mon sein. D'une prison sur moi les murs pèsent en vain, J'ai les ailes de l'espérance.
Seite 49 - Ont jadis dans mon camp tenu les premiers rangs ; A ceux qui de leur sang m'ont acheté l'empire, Et qui m'ont conservé le jour que je respire ; De la façon enfin qu'avec toi j'ai vécu, Les vainqueurs sont jaloux du bonheur du vaincu.
Seite 95 - Fontenay, lieu délicieux Où je vis d'abord la lumière, Bientôt au bout de ma carrière, Chez toi je joindrai mes aïeux. Muses, qui dans ce lieu champêtre Avec soin me fîtes nourrir, Beaux arbres, qui m'avez vu naître, Bientôt vous me verrez mourir ! Cependant du frais de votre ombre...
Seite 73 - , entre mille roseaux , Le Rhin tranquille et fier du progrès de ses eaux , Appuyé d'une main sur son urne penchante , Dormait au bruit flatteur de son onde naissante : Lorsqu'un cri , tout à coup suiri de mille cris , Vient d'un calme si doux retirer ses esprits.