Les fleurs de la poésie française, depuis le commencement du XVIe siècle jusqu'a nos jours, avec une notice sur chaque poëteA. Mame et cie, 1859 - 388 Seiten |
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... pleurs , et tout percé de pointes Qu'un dévot repentir eslançoit dedans moi ; Tremblant des pleurs d'enfer , et tout bruslant de foi , Quand un jeune frisé , relevé de moustache , De galoche , de botte , et d'un ample panache ( 1 ) , Me ...
... pleurs , et tout percé de pointes Qu'un dévot repentir eslançoit dedans moi ; Tremblant des pleurs d'enfer , et tout bruslant de foi , Quand un jeune frisé , relevé de moustache , De galoche , de botte , et d'un ample panache ( 1 ) , Me ...
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... pleurs ne m'entend point nommer ; << Leur sombre inimitié ne fuit point mon visage , << Je vois voler partout les cœurs à mon passage ! » Tels étaient vos plaisirs . Quel changement , ô dieux ! Le sang le plus abject vous était précieux ...
... pleurs ne m'entend point nommer ; << Leur sombre inimitié ne fuit point mon visage , << Je vois voler partout les cœurs à mon passage ! » Tels étaient vos plaisirs . Quel changement , ô dieux ! Le sang le plus abject vous était précieux ...
Seite 82
... pleurs touchent mon empereur ; Je vois que sa vertu frémit de leur fureur . Ne perdez point de temps , nommez - moi les perfides Qui vous osent donner ces conseils parricides ; Appelez votre frère , oubliez dans ses bras ... Ah ! que ...
... pleurs touchent mon empereur ; Je vois que sa vertu frémit de leur fureur . Ne perdez point de temps , nommez - moi les perfides Qui vous osent donner ces conseils parricides ; Appelez votre frère , oubliez dans ses bras ... Ah ! que ...
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... Voit voler en éclats tout son char fracassé ; Dans les rênes lui - même il tombe embarrassé . Excusez ma douleur . Cette image cruelle Sera pour moi de pleurs une source éternelle . J'ai vu , seigneur , j'ai vu votre malheureux fils - - 87.
... Voit voler en éclats tout son char fracassé ; Dans les rênes lui - même il tombe embarrassé . Excusez ma douleur . Cette image cruelle Sera pour moi de pleurs une source éternelle . J'ai vu , seigneur , j'ai vu votre malheureux fils - - 87.
Seite 100
... pleurs , Le Zéphyr cueille sur les fleurs Les parfums que la terre exhale . Pour entendre vos doux accents , Les oiseaux cessent leur ramage , Et le chasseur le plus sauvage Respecte vos jours innocents . Cependant votre âme , attendrie ...
... pleurs , Le Zéphyr cueille sur les fleurs Les parfums que la terre exhale . Pour entendre vos doux accents , Les oiseaux cessent leur ramage , Et le chasseur le plus sauvage Respecte vos jours innocents . Cependant votre âme , attendrie ...
Häufige Begriffe und Wortgruppen
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Seite 91 - C'est lui-même; il m'échauffe, il parle : mes yeux s'ouvrent, Et les siècles obscurs devant moi se découvrent. Lévites, de vos sons prêtez-moi les accords, Et de ses mouvements secondez les transports. LE CHOEUR chante au son de toute la symphonie des instruments. Que du Seigneur la voix se fasse entendre, Et qu'à nos cœurs son oracle divin Soit ce qu'à l'herbe tendre Est, au printemps, la fraîcheur du matin.
Seite 125 - C'est ma seule prison qui t'a ravi ta foi. Ma fille, tendre objet de mes dernières peines, Songe au moins, songe au sang qui coule dans tes veines! C'est le sang de...
Seite 156 - Mon beau voyage encore est si loin de sa fin ! Je pars, et des ormeaux qui bordent le chemin J'ai passé les premiers à peine. Au banquet de la vie à peine commencé, Un instant seulement mes lèvres ont pressé La coupe en mes mains encor pleine...
Seite 25 - Véritablement hommes, Et meurent comme nous. Ont-ils rendu l'esprit, ce n'est plus que poussière Que cette majesté si pompeuse et si fière Dont l'éclat orgueilleux étonnait l'univers; Et dans ces grands tombeaux où leurs âmes hautaines Font encore les vaines, Ils sont mangés des vers.
Seite 29 - Je suis vaincu du temps ; je cède à ses outrages ; Mon esprit seulement, exempt de sa rigueur, A de quoi témoigner en ses derniers ouvrages Sa première vigueur. Les puissantes faveurs dont Parnasse m'honore Non loin de mon berceau commencèrent leur cours ; Je les possedai jeune, et les possède encore A la fin de mes jours.
Seite 125 - C'est le sang des héros défenseurs de ma loi ; C'est le sang des martyrs.... O fille encor trop chère! Connais-tu ton destin? sais-tu quelle est ta mère? Sais-tu bien qu'à l'instant que son flanc mit au jour Ce triste et dernier fruit d'un malheureux amour, Je la vis massacrer par la main forcenée, Par la main des brigands à qui tu t'es donnée...
Seite 156 - L'illusion féconde habite dans mon sein. D'une prison sur moi les murs pèsent en vain, J'ai les ailes de l'espérance.
Seite 49 - Ont jadis dans mon camp tenu les premiers rangs ; A ceux qui de leur sang m'ont acheté l'empire, Et qui m'ont conservé le jour que je respire ; De la façon enfin qu'avec toi j'ai vécu, Les vainqueurs sont jaloux du bonheur du vaincu.
Seite 95 - Fontenay, lieu délicieux Où je vis d'abord la lumière, Bientôt au bout de ma carrière, Chez toi je joindrai mes aïeux. Muses, qui dans ce lieu champêtre Avec soin me fîtes nourrir, Beaux arbres, qui m'avez vu naître, Bientôt vous me verrez mourir ! Cependant du frais de votre ombre...
Seite 73 - , entre mille roseaux , Le Rhin tranquille et fier du progrès de ses eaux , Appuyé d'une main sur son urne penchante , Dormait au bruit flatteur de son onde naissante : Lorsqu'un cri , tout à coup suiri de mille cris , Vient d'un calme si doux retirer ses esprits.