Les fleurs de la poésie française, depuis le commencement du XVIe siècle jusqu'a nos jours, avec une notice sur chaque poëteA. Mame et cie, 1859 - 388 Seiten |
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... rose , elle a vécu ce que vivent les roses , L'espace d'un matin . La mort a des rigueurs à nulle autre pareilles ; On a beau la prier , La cruelle qu'elle est se bouche les oreilles , Et nous laisse crier . Le pauvre en sa cabane , où ...
... rose , elle a vécu ce que vivent les roses , L'espace d'un matin . La mort a des rigueurs à nulle autre pareilles ; On a beau la prier , La cruelle qu'elle est se bouche les oreilles , Et nous laisse crier . Le pauvre en sa cabane , où ...
Seite 162
... rose pâlissante Perd son éclat ; les parfums , leur odeur ; Ma lyre échappe à ma main languissante , Et les tristes ennuis sont rentrés dans mon cœur . Volons aux plaines de Bellone , Peut - être son brillant laurier A mon cœur va faire ...
... rose pâlissante Perd son éclat ; les parfums , leur odeur ; Ma lyre échappe à ma main languissante , Et les tristes ennuis sont rentrés dans mon cœur . Volons aux plaines de Bellone , Peut - être son brillant laurier A mon cœur va faire ...
Seite 213
... rose est la reine . L'obscure violette , amante des gazons , Aux pleurs de la rosée entremêlant ses dons , Semble vouloir cacher sous leurs voiles propices D'un pudique parfum les secrètes délices : Pur emblème d'un cœur qui répand en ...
... rose est la reine . L'obscure violette , amante des gazons , Aux pleurs de la rosée entremêlant ses dons , Semble vouloir cacher sous leurs voiles propices D'un pudique parfum les secrètes délices : Pur emblème d'un cœur qui répand en ...
Seite 215
... rose , Nous voyons qu'elle se repose : Nous voyons qu'elle cherche au fond des verts bosquets Et la mélisse et les bouquets Que le buisson défend de son épine aiguë . Elle aime à les caresser : mais La vit - on s'arrêter jamais Sur les ...
... rose , Nous voyons qu'elle se repose : Nous voyons qu'elle cherche au fond des verts bosquets Et la mélisse et les bouquets Que le buisson défend de son épine aiguë . Elle aime à les caresser : mais La vit - on s'arrêter jamais Sur les ...
Seite 219
... ces blés ; car plus d'un misérable Dans ma grange eût trouvé la gerbe secourable . Mais nos jours sont mêlés d'amertume et de fiel , Et l'on doit se soumettre aux volontés du Ciel . » LA ROSE Salut , reine des fleurs ! salut , 219 -
... ces blés ; car plus d'un misérable Dans ma grange eût trouvé la gerbe secourable . Mais nos jours sont mêlés d'amertume et de fiel , Et l'on doit se soumettre aux volontés du Ciel . » LA ROSE Salut , reine des fleurs ! salut , 219 -
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Seite 91 - C'est lui-même; il m'échauffe, il parle : mes yeux s'ouvrent, Et les siècles obscurs devant moi se découvrent. Lévites, de vos sons prêtez-moi les accords, Et de ses mouvements secondez les transports. LE CHOEUR chante au son de toute la symphonie des instruments. Que du Seigneur la voix se fasse entendre, Et qu'à nos cœurs son oracle divin Soit ce qu'à l'herbe tendre Est, au printemps, la fraîcheur du matin.
Seite 125 - C'est ma seule prison qui t'a ravi ta foi. Ma fille, tendre objet de mes dernières peines, Songe au moins, songe au sang qui coule dans tes veines! C'est le sang de...
Seite 156 - Mon beau voyage encore est si loin de sa fin ! Je pars, et des ormeaux qui bordent le chemin J'ai passé les premiers à peine. Au banquet de la vie à peine commencé, Un instant seulement mes lèvres ont pressé La coupe en mes mains encor pleine...
Seite 25 - Véritablement hommes, Et meurent comme nous. Ont-ils rendu l'esprit, ce n'est plus que poussière Que cette majesté si pompeuse et si fière Dont l'éclat orgueilleux étonnait l'univers; Et dans ces grands tombeaux où leurs âmes hautaines Font encore les vaines, Ils sont mangés des vers.
Seite 29 - Je suis vaincu du temps ; je cède à ses outrages ; Mon esprit seulement, exempt de sa rigueur, A de quoi témoigner en ses derniers ouvrages Sa première vigueur. Les puissantes faveurs dont Parnasse m'honore Non loin de mon berceau commencèrent leur cours ; Je les possedai jeune, et les possède encore A la fin de mes jours.
Seite 125 - C'est le sang des héros défenseurs de ma loi ; C'est le sang des martyrs.... O fille encor trop chère! Connais-tu ton destin? sais-tu quelle est ta mère? Sais-tu bien qu'à l'instant que son flanc mit au jour Ce triste et dernier fruit d'un malheureux amour, Je la vis massacrer par la main forcenée, Par la main des brigands à qui tu t'es donnée...
Seite 156 - L'illusion féconde habite dans mon sein. D'une prison sur moi les murs pèsent en vain, J'ai les ailes de l'espérance.
Seite 49 - Ont jadis dans mon camp tenu les premiers rangs ; A ceux qui de leur sang m'ont acheté l'empire, Et qui m'ont conservé le jour que je respire ; De la façon enfin qu'avec toi j'ai vécu, Les vainqueurs sont jaloux du bonheur du vaincu.
Seite 95 - Fontenay, lieu délicieux Où je vis d'abord la lumière, Bientôt au bout de ma carrière, Chez toi je joindrai mes aïeux. Muses, qui dans ce lieu champêtre Avec soin me fîtes nourrir, Beaux arbres, qui m'avez vu naître, Bientôt vous me verrez mourir ! Cependant du frais de votre ombre...
Seite 73 - , entre mille roseaux , Le Rhin tranquille et fier du progrès de ses eaux , Appuyé d'une main sur son urne penchante , Dormait au bruit flatteur de son onde naissante : Lorsqu'un cri , tout à coup suiri de mille cris , Vient d'un calme si doux retirer ses esprits.