Journal des Savants

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Pierre Claude François Daunou, Pierre Lebrun, Charles Giraud, Barthélemy Hauréau, Léopold Delisle, Gaston Bruno Paulin Paris, René Cagnat, Alfred Merlin
Éditions Klincksieck, 1902
 

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Seite 313 - ... incapable de contrainte, de retenue, de respect, surtout de joug, orgueilleux au comble en toutes les sortes de genres, acre et intraitable à la dispute, et hors d'espérance de pouvoir être ramené sur rien, accoutumé à régner, ennemi jusqu'à l'injure de toute espèce de contradiction, toujours singulier dans ses avis, et fort souvent étrange, impatient à l'excès de plus grand que lui...
Seite 347 - Grece ot de chevalerie Le premier los et de clergie. Puis vint chevalerie a Rome Et de la clergie la some, Qui or est an France venue. Dex doint qu'ele i soit maintenue Et que li leus li abelisse Tant que ja mes de France n'isse L'enors qui s'i est arestee.
Seite 314 - Mon père l'avoit, ajouta-t-il d'un air allumé; à sa mort nous espérions que mon frère la pourroit obtenir; mais le Roi jugea plus à propos de la donner à un de ses enfants naturels que de nous faire cet honneur-là. Il est le maître, et il n'ya rien à dire; mais aussi n'est-on pas fâché quelquefois de se trouver en état de faire repentir des mépris.
Seite 257 - C'est la même préoccupation qui a inspiré certains savants italiens, tels que MM. Peano et Padoa, qui se sont efforcés de créer une « pasigraphie », c'est-à-dire une sorte d'algèbre universelle où tous les raisonnements sont remplacés par des symboles ou des formules. Cette préoccupation peut sembler artificielle et puérile, et il est inutile de faire observer combien elle serait funeste dans l'enseignement et nuisible au développement des esprits, combien elle serait desséchante pour...
Seite 260 - Qu'est-ce que les nombres ? Ce sont avant tout des éléments que nous savons distinguer les uns des autres ; nous savons en outre définir la somme ou le produit de deux de ces éléments, et enfin nous avons des règles pour reconnaître entre deux nombres quel est le plus grand et quel est le plus petit. Voilà ce que nous devons considérer comme essentiel ; mais il est clair que, si nous regardons ces règles comme des conventions, nous pouvons appliquer ces conventions à d'autres éléments...
Seite 266 - ... non pascaliennes. Le théorème de Pascal peut se démontrer en partant des axiomes métriques ; il sera donc vrai si l'on admet que les figures peuvent se transformer non seulement par homothétie et translation, comme nous venons de le faire, mais encore par rotation. Le théorème de Pascal peut également se déduire de l'axiome d'Archimède, puisque nous venons de voir que tout système de nombres arguésiens et archimédiens est en même temps pascalien ; toute géométrie non pascalienne...
Seite 266 - ... par définition; nous savons ainsi reconnaître si deux segments sont égaux entre eux, pourvu qu'ils soient parallèles. Grâce à ces conventions, nous sommes maintenant en mesure de comparer les longueurs de deux segments, mais pourvu que ces segments soient parallèles. La comparaison de deux longueurs dont la direction est différente n'a aucun sens, et il faudrait pour ainsi dire une unité de longueur différente pour chaque direction. Inutile d'ajouter que le mot angle n'a aucun sens....
Seite 258 - Je ne m'étendrai pas sur les axiomes projectifs de l'espace que l'auteur numérote 1, 3, 4, 5, 6 ; rien n'est changé aux énoncés habituels. Un mot seulement sur l'axiome I, 7, qui se formule ainsi : « Sur toute droite il ya au moins deux points ; sur tout plan il ya au moins trois points non en ligne droite ; dans l'espace il ya au moins quatre points qui ne sont pas dans un même plan ». Cet énoncé est caractéristique. Quiconque aurait laissé à l'intuition une place, si petite qu'elle...
Seite 266 - Quelle est maintenant la signification géométrique de l'axiome arithmétique du troisième, groupe, c'est-à-dire de la règle de commutativité de la multiplication!' La traduction géométrique de cette règle, c'est le théorème de Pascal; je veu.x parler du théorème sur l'hexagone inscrit dans une conique, en supposant que cette conique se réduit à deux droites. Ainsi , le théorème de Pascal sera vrai ou faux , selon que...
Seite 264 - Hilbert ne s'arrête pas là, et il introduit encore une nouvelle conception. Pour bien la comprendre, il nous faut d'abord retourner un instant dans le domaine de l'arithmétique. Nous avons vu plus haut s'élargir la notion de nombre par l'introduction des « nombres non archimédiens ». Il nous faut une classification de ces...

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