Pensées, fragments et lettres de Blaise Pascal: publiés pour la première fois conformément aux manuscrits, originaux en grande partie inédits, Band 1Andrieux, 1844 |
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... commence ainsi : « Montaigne a tort , la coutume doit être suivie dès lors qu'elle est cou- tume , etc. 3. » Parmi les correcteurs bénévoles des écrits pos- thumes de Pascal , il ne faut pas oublier M. de Brienne . Le P. Guerrier nous a ...
... commence ainsi : « Montaigne a tort , la coutume doit être suivie dès lors qu'elle est cou- tume , etc. 3. » Parmi les correcteurs bénévoles des écrits pos- thumes de Pascal , il ne faut pas oublier M. de Brienne . Le P. Guerrier nous a ...
Seite xliii
... commence par ces mots ( la citation « est en blanc dans le MS . ) , et la dernière par ceux - ci ( idem ) , est < « < composé des petits papiers écrits d'un côté , ou de feuilles vo- lantes qui ont été trouvées après la mort de monsieur ...
... commence par ces mots ( la citation « est en blanc dans le MS . ) , et la dernière par ceux - ci ( idem ) , est < « < composé des petits papiers écrits d'un côté , ou de feuilles vo- lantes qui ont été trouvées après la mort de monsieur ...
Seite lx
... commence ainsi : « Les choses du monde les plus déraisonnables , etc. ' . 7 ° MS . DU FONDS DE SAINT - GERMAIN - GÈVRES , No 74. Ce Ms. est un petit in - 4 ° , dont l'écriture pa- raît être du commencement du dix - huitième siè cle . C ...
... commence ainsi : « Les choses du monde les plus déraisonnables , etc. ' . 7 ° MS . DU FONDS DE SAINT - GERMAIN - GÈVRES , No 74. Ce Ms. est un petit in - 4 ° , dont l'écriture pa- raît être du commencement du dix - huitième siè cle . C ...
Seite lxix
... commence après le re- tour de son père à Paris , à la fin de 1648. C'est alors que Pascal sortit de sa pieuse et studieuse retraite et fit connaissance avec le duc de Roannez qui n'avait guère que dix - neuf ou vingt ans ; mais ce n'est ...
... commence après le re- tour de son père à Paris , à la fin de 1648. C'est alors que Pascal sortit de sa pieuse et studieuse retraite et fit connaissance avec le duc de Roannez qui n'avait guère que dix - neuf ou vingt ans ; mais ce n'est ...
Seite 36
... lettre est donc de l'année 1656. Les suivantes paraissent être de la même année , sauf les dernières qui sont peut - être du com- mencement de 1657 . me surprennent plus tant . Je commence à m'accoutu- mer 56 LETTRES .
... lettre est donc de l'année 1656. Les suivantes paraissent être de la même année , sauf les dernières qui sont peut - être du com- mencement de 1657 . me surprennent plus tant . Je commence à m'accoutu- mer 56 LETTRES .
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Seite 181 - Cela se fait par figure et mouvement, car cela est vrai. Mais de dire quels, et composer la machine, cela est ridicule; car cela est inutile, et incertain, et pénible. Et quand cela serait vrai, nous n'estimons pas que toute la philosophie vaille une heure de peine.] XCII.
Seite 212 - Quand on veut reprendre avec utilité, et montrer à un autre qu'il se trompe, il faut observer par quel côté il envisage la chose, car elle est vraie ordinairement de ce côtélà, et lui avouer cette vérité, mais lui découvrir le côté par où elle est fausse.
Seite 181 - Les sciences ont deux extrémités qui se touchent. La première est la pure ignorance naturelle où se trouvent tous les hommes en naissant. L'autre extrémité est celle où arrivent les grandes âmes, qui, ayant parcouru tout ce que les hommes peuvent savoir, trouvent qu'ils ne savent rien, et se rencontrent en cette même ignorance d'où ils étaient partis; mais c'est une ignorance savante qui se connaît.
Seite 198 - Il est injuste qu'on s'attache à moi, quoiqu'on le fasse avec plaisir et volontairement. Je tromperais ceux à qui j'en ferais naître le désir, car je ne suis la fin de personne, et n'ai pas de quoi les satisfaire. Ne suis-je pas prêt à mourir? Et ainsi l'objet de leur attachement mourra. Donc...
Seite 249 - Quand on voit le style naturel, on est tout étonné et ravi; car on s'attendait de voir un auteur, et on trouve un homme. Au lieu que ceux qui ont le goût bon, et qui en voyant un livre croient trouver un homme, sont tout surpris de trouver un auteur : Plus poetice quarn humane locutus es.
Seite 253 - Lorsqu'on ne sait pas la vérité d'une chose, il est bon qu'il y ait une erreur commune qui fixe l'esprit des hommes, comme, par exemple, la lune, à qui on attribue le changement des saisons, le progrès des maladies, etc. Car la maladie principale de l'homme est la curiosité inquiète des choses qu'il ne peut savoir; et il ne lui est pas si mauvais d'être dans l'erreur, que dans cette curiosité inutile a.
Seite 198 - En un mot, le moi a deux qualités : il est injuste en soi, en ce qu'il se fait centre de tout ; il est incommode aux autres, en ce qu'il les veut asservir : car chaque moi est l'ennemi et voudrait être le tyran de tous les autres.
Seite 250 - Quand dans un discours se trouvent des mots répétés, et qu'essayant de les corriger, on les trouve si propres qu'on gâterait le discours, il les faut laisser , c'en est la marque ; et c'est là la part de l'envie , qui est aveugle , et qui ne sait pas que cette répétition n'est pas faute en cet endroit; car il n'ya point de règle générale.
Seite 217 - D'où vient qu'un boiteux ne nous irrite pas et un esprit boiteux nous irrite? A cause qu'un boiteux reconnaît que nous allons droit, et qu'un esprit boiteux dit que c'est nous qui boitons ; sans cela nous en aurions pitié et non colère.
Seite 214 - Le dernier acte est sanglant, quelque belle que soit la comédie en tout le reste. On jette enfin de la terre sur la tête, et en voilà pour jamais.