De la littérature du midi de l'Europe, Band 1

Cover
Treuttel et Würtz, 1819 - 587 Seiten
 

Ausgewählte Seiten

Andere Ausgaben - Alle anzeigen

Häufige Begriffe und Wortgruppen

Beliebte Passagen

Seite 7 - Etudions leur manière ; jugeons-les, non d'après nos règles, mais d'après celles qu'ils ont suivies ; apprenons à distinguer l'esprit humain de l'esprit national, et élevons-nous assez haut pour discerner les règles qui découlent de l'essence de la beauté et qui sont communes à toutes les langues, d'avec celles qu'on a prises dans de grands exemples, que l'habitude a sanctionnées, que l'esprit a justifiées ; que les convenances maintiennent ; mais qui cependant ont pu, chez d'autres peuples,...
Seite 351 - ... 1 lampeggiar de l'angelico riso che solean fare in terra un paradiso, poca polvere son che nulla sente. Ed io pur vivo, onde mi doglio e sdegno, rimaso senza '1 lume ch'amai tanto in gran fortuna e 'n disarmato legno. Or sia qui fine al mio amoroso canto: secca è la vena de l'usato ingegno e la cetera mia rivolta in pianto. S'io avesse pensato che sì care fossin le voci de...
Seite 64 - ... celui de créer cette brillante mythologie des génies et des fées , qui agrandit le monde , qui multiplie les richesses et les forces humaines , et qui nous fait vivre dans le merveilleux , dans l'inattendu , sans nous glacer de terreur. C'est d'eux que nous sont venus...
Seite 206 - Le légat voulut ensuite donner la vicomté deBéziers à un nouveau seigneur; mais le duc de Bourgogne , le comte de Nevers , et le comte de Saint-Paul , honteux des trahisons et des crimes auxquels cette acquisition était due, refusèrent ce présent odieux.
Seite 240 - Baléares ; mais, dans ces divers pays, tous les hommes qui ont reçu quelque éducation, l'abandonnent pour le castillan , l'italien , le français, et ils rougissent presque de s'exprimer quelquefois comme les poètes qui ont fait la gloire de leur patrie , et auxquels nous devons toute la poésie moderne.
Seite 84 - ... aucune invasion; qui, par une administration paternelle , augmentèrent la population et les richesses de l'État , et favorisèrent le commerce , auquel les appelait leur situation maritime, suffit pour consolider les lois , les mœurs et la langue des Provençaux. Ce fut à cette époque , mais dans une obscurité profonde, que le roman provençal prit complétement , dans le royaume d'Arles , la place du latin.
Seite 12 - Dans un ouvrage de cette nature, ce serait une prétention bien ridicule que de ne vouloir jamais répéter ce qui a été dit, et une affectation bien vaniteuse que de s'efforcer de séparer dans chaque pensée ce qui est à soi de ce qu'on doit à un autre.
Seite 340 - ... de trouver toujours, dans une langue infiniment plus pauvre en rimes, trois vers pour rimer sur la même désinence, et de les placer à cette distance régulière, et invariable; la gêne nouvelle du retour alterne des rimes féminines, qui n'existe point dans l'italien, peut-être même une certaine habitude de la langue française qui se divise naturellement par couplets, et qui semble repousser un enchaînement continuel . . . m'ont opposé des difficultés excessives, et que je crois presque...
Seite 303 - Qu'en la fin j'en soie désert. Laissons-le ici en ce désert, Et nous en courons en enfer Nous conseiller à Lucifer, Sur les cas que je lui veulx dire. BERITH. — Les dyables vous veulent conduire, Sans avoir meilleur sauf conduit. LUCIFER.

Bibliografische Informationen