Études sur Blaise PascalC. Meyrueis et ce, 1856 - 356 Seiten |
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... un livre que j'avais espéré faire , « que je ne ferai jamais . » L'unité d'intention ressort évi- demment de ce projet de publication distincte . En 1832 et 1833 , M. Vinet donna au public de Bâle un cours sur les moralistes français ...
... un livre que j'avais espéré faire , « que je ne ferai jamais . » L'unité d'intention ressort évi- demment de ce projet de publication distincte . En 1832 et 1833 , M. Vinet donna au public de Bâle un cours sur les moralistes français ...
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... un homme ! Il nous serait bon aussi d'avoir un moniteur , qui nous redit à chaque moment : Souviens - toi que tu es un homme pécheur ! C'est ce que la ceinture de fer disait à Pascal . Plût à Dieu que nous eussions en permanence un clou ...
... un homme ! Il nous serait bon aussi d'avoir un moniteur , qui nous redit à chaque moment : Souviens - toi que tu es un homme pécheur ! C'est ce que la ceinture de fer disait à Pascal . Plût à Dieu que nous eussions en permanence un clou ...
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... Un certain degré de tristesse est inséparable d'une grande puissance de réflexion ; mais ce n'est pas là une tristesse égoïste . C'est , pour ainsi dire , une tristesse de l'intelligence ; il n'est pas une époque dans l'histoire qui ne ...
... Un certain degré de tristesse est inséparable d'une grande puissance de réflexion ; mais ce n'est pas là une tristesse égoïste . C'est , pour ainsi dire , une tristesse de l'intelligence ; il n'est pas une époque dans l'histoire qui ne ...
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... un cœur sans affection . Certes , les Provinciales ne sont pas d'un esprit morose . Et d'ail- leurs , il faut entendre Pascal lui - même sur l'état de son âme : « Je tends les bras à mon libérateur ... et , par sa grâce , j'attends la ...
... un cœur sans affection . Certes , les Provinciales ne sont pas d'un esprit morose . Et d'ail- leurs , il faut entendre Pascal lui - même sur l'état de son âme : « Je tends les bras à mon libérateur ... et , par sa grâce , j'attends la ...
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... un tout contraire ; la mort est muette , elle ne répond point ; elle ne répondra jamais . Qui sait si quelquefois ce que nous prenons pour la pensée de Pascal n'est point la pensée de son adversaire , une objection , un défi auquel le ...
... un tout contraire ; la mort est muette , elle ne répond point ; elle ne répondra jamais . Qui sait si quelquefois ce que nous prenons pour la pensée de Pascal n'est point la pensée de son adversaire , une objection , un défi auquel le ...
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Seite 167 - L'homme n'eSt qu'un roseau, le plus faible de la nature, mais c'est un roseau pensant. Il ne faut pas que l'univers entier s'arme pour l'écraser. Une vapeur, une goutte d'eau, suffit pour le tuer. Mais quand l'univers l'écraserait, l'homme serait encore plus noble que ce qui le tue, parce qu'il sait qu'il meurt, et l'avantage que l'univers a sur lui l'univers n'en sait rien.
Seite 155 - Tout ce monde visible n'est qu'un trait imperceptible dans l'ample sein de la nature. Nulle idée n'en approche. Nous avons beau enfler nos conceptions, au delà des espaces imaginables, nous n'enfantons que des atomes, au prix de la réalité des choses. C'est une sphère dont le centre est partout, la circonférence nulle part.
Seite 185 - Tous les corps ensemble, et tous les esprits ensemble, et toutes leurs productions, ne valent pas le moindre mouvement de charité. Cela est d'un ordre infiniment plus élevé.
Seite 156 - Qu'un ciron lui offre, dans la petitesse de son corps, des parties incomparablement plus petites, des jambes avec des jointures, des veines dans ces jambes, du sang dans ces veines, des humeurs dans ce sang, des gouttes dans ces humeurs, des...
Seite 156 - Car enfin qu'est-ce que l'homme dans la nature? Un néant à l'égard de l'infini, un tout à l'égard du néant, un milieu entre rien et tout.
Seite 190 - Quand on voit le style naturel, on est tout étonné et ravi; car on s'attendait de voir un auteur, et on trouve un homme. Au lieu que ceux qui ont le goût bon, et qui en voyant un livre croient trouver un homme, sont tout surpris de trouver un auteur : Plus poetice quarn humane locutus es.
Seite 155 - Qu'il regarde cette éclatante lumière, mise comme une lampe éternelle pour éclairer l'univers; que la terre lui paraisse comme un point au prix du vaste tour que cet astre décrit et qu'il s'étonne de ce que ce vaste tour lui-même n'est qu'une pointe très délicate à l'égard de celui que les astres qui roulent dans le firmament embrassent.
Seite 156 - Qu'il y voie une infinité d'univers, dont chacun a son firmament, ses planètes, sa terre, en la même proportion que le monde visible; dans cette terre des animaux, et enfin des cirons dans lesquels il retrouvera ce que les premiers ont donné...
Seite 178 - Et c'est pourquoi je n'entreprendrai pas ici de prouver par des raisons naturelles, ou l'existence de Dieu, ou la Trinité, ou l'immortalité de l'âme, ni aucune des choses de cette nature ; non-seulement parce que je ne me sentirais pas assez fort pour trouver dans la nature de quoi convaincre des athées endurcis , mais encore parce que cette connaissance, sans Jésus-Christ, est inutile et stérile.
Seite 87 - Suivez la manière par où ils ont commencé : c'est en faisant tout comme s'ils croyaient, en prenant de l'eau bénite, en faisant dire des messes, etc. Naturellement même cela vous fera croire et vous abêtira.