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d'hui la fête; accordez-moi, je vous en conjure, les dispositions nécessaires pour participer dignement au Corps et au Sang précieux de votre divin Fils.

A l'Evangile.

O vous qui avez dit en parlant de vousmême Je suis la voie, la vérité et la vie; divin Jésus, je crois fermement tout ce que m'enseigne de votre part la sainte Eglise; et, convaincue que personne ne va au Père céleste que par vous, je réclame, ô bon Maître! le secours de vos lumières et de vos inspirations, afin que, pénétrée de vos maximes saintes, j'en fasse la règle de ma conduite et l'aliment journalier de mon ame. Mais vous ne vous contentez pas, Seigneur, de me nourrir de votre parole adorable, vous voulez encore que votre chair toute divine devienne ma nourriture fréquente, afin que j'aie la vie en vous et que je l'y trouve avec plus d'abondance. Soyezen béni, ô mon Dieu ! et que ma vie tout entière vous exprime à la fois ma gratitude, mon empressement et mon amour.

Depuis l'offertoire jusqu'au Sanctus, méditez quelque point de la passion de votre Sauveur ; et pour en tirer de saintes affections, considérez qui est celui qui souffre, quels tourments il souffre, pour qui il souffre et comment il souffre.... Excitez en vous par ces réflexions, de grands sentiments de confiance.

Acte d'Espérance.

QUE ne dois-je pas attendre, ô mon Sauveur! de la charité tendre et généreuse qui vous a porté à souffrir pour mon salut d'aussi

horribles tourments et une mort aussi cruelle? Ah! j'espère que mangeant ce Pain de Vie qui est offert et immolé pour moi, et qui n'est autre que vous-même, je demeurerai en vous, et vous demeurerez en moi j'espère que je vivrai pour vous, comme vous vivez vousmême pour votre Père, et que par vos mérites j'obtiendrai la vie éternellement heureuse; j'espère enfin que vous me ressusciterez au dernier jour, pour m'associer tout entière à vos ineffables délices.

O grâces immenses! ô incomparables avantages que j'attends de la participation de votre Chair adorable, Seigneur! Elle communiquera à la mienne une pureté angélique; elle remplira mon ame d'une sainte allégresse, et, en la sanctifiant, elle la fera vivre d'une vie nouvelle et toute divine.

A la Préface.

ELEVONS-NOUS donc vers le Ciel, ô mon ame! et rendons grâces au Seigneur notre Dieu. Qu'il est juste, ô Père saint! qu'il est raisonnable et nécessaire de vous glorifier, de vous remercier en tout temps et en tous lieux, comme notre Dieu, notre Souverain, notre Bienfaiteur éternel, par Jésus-Christ Notregneur. C'est par lui que les Anges et les Verlus des Cieux, les Chérubins et les Séraphins célèbrent à l'envi votre gloire et chantent vos louanges immortelles. Puissé-je, grand Dieu! unir ma voix et mes sentiments à leurs transports et à leurs célestes Cantiques, et m'écrier

avec eux Saint, Saint, Saint est le Seigneur, le Dieu des Armées. Les Cieux et la Terre sont pleins de votre gloire. Béni soit Celui qui vient au Nom du Très-Haut, et qui va descendre sur cet autel et dans mon cœur. Voici votre Roi, ô mon ame! le voici qui vient à vous, plein de douceur et de tendresse: il voile l'éclat de sa Majesté divine, pour vous donner vers lui le plus libre accès : ô condescendance admirable! ô prodige d'amour qu'un Dieu seul peut opérer.

Au Memento.

Admiration et Désir.

QUE désiré-je au Ciel, et que puis-je vouloir sur la Terre, sinon vous et vous seul, o mon Dieu! Mais trop heureuse de vous être unie par la foi et par la charité, aurais-je osé demander ou espérer que vous vous fussiez donné à moi? Le don ineffable que vous me faites de vous-même, devrait me ravir d'admiration un tel excès de bonté devrait vous gagner tous les cœurs. Aimable Jésus, prenez au moins possession du mien qui souhaite ardemment vous aimer, et que votre cœur adorable, auquel je vais m'unir, m'embrase de la plus ardente charité. Vous avez un désir immense de vous donner à moi, parce que vous m'aimez véritablement; ah! daignez me communiquer les mêmes dispositions et les mêmes sentiments, autant que ma faiblesse en est susceptible. Venez, Seigneur Jésus, venez et ne tardez pas; hâtez-vous de combler les vœux de votre misérable et impuissante créature.

A l'Elévation.

GRAND Dieu! c'est vous-même que j'adore sous ces faibles apparences! ô Jésus! vous y êtes vraiment le Dieu caché : mais ma foi vous découvre sous les voiles qui dérobent à mes yeux votre divinité et votre humanité sainte ; et la plus tendre confiance me fait chercher dans votre cœur, tout l'amour dont je voudrais être embrasée pour vous.

C'est ici l'un des moments les plus favorables, pour solliciter au Nom et par les mérites de la Victime sainte, les grâces que nous savons nous être nécessaires, ainsi qu'au prochain.

A l'Elévation du Calice.

SANG adorable de mon Rédempteur qui avez été répandu pour mon salut avec une charité sans bornes; vous êtes tout mon espoir : Javezmoi des moindres souillures, et appliquez-moi vos mérites infinis: sanctifiez toutes les ames, conservez-les pures et sans tache, et soyez le gage de leur bonheur éternel.

Après l'Elévation.

VICTIME salutaire, qui avez été immolée sur la Croix et qui vous sacrifiez d'une manière non sanglante sur l'autel, que vous rendrai-je pour tous les biens que j'ai reçus de vous? Vous demandez mon cœur et vous le voulez tout entier. Faites donc, ò Jésus! qu'il soit à Vous, et qu'il y soit sans partage. Je suis venu, dites-vous, apporter le feu sur la Terre, et que désiré-je autre chose, sinon qu'il s'allume? Que mon désir, ò mon Dieu!

réponde à la tendresse et à la vivacité du vôtre, et que je reçoive par amour ce que le seul amour me donne! Je vous aime, ô mon Dieu! mais augmentez ce sentiment dans mon cœur, et que je puisse dire avec autant de vérité que votre Apôtre : qui me séparera jamais de la charité de Jésus-Christ?

En récitant le Pater.

Arrêtez-vous à cette demande : Donnez-nous aujourd'hui notre pain quotidien; et priez le Père éternel de vous accorder le Pain vivant, descendu du Ciel pour donner la vie à votre ame. A la demande suivante: Pardonnez-nous, etc., pensez à l'obligation essentielle où vous êtes en approchant de la sainte table de déposer tout sentiment contraire à la charité fraternelle.

Pendant le temps qui précède la Communion, excitez-vous au plus profond recueillement, et à tous les sentiments d'humilité, d'amour, de désir, dont vous êtes capable. Vous pourrez vous servir de quelqu'une des inspirations suivantes.

Qui êtes-vous, ô mon Dieu? Et qui suis-je, pour que vous vous donniez à moi? Que ne puis-je réunir dans mon cœur tout l'amour du Ciel et de la Terre, pour vous aimer, ô Vous qui êtes souverainement aimable!

Venez, Seigneur Jésus, et dites à mon ame: Je suis ton salut.

O le plus beau des enfants des hommes ! ô splendeur de la gloire du Père, et son Fils bien-aimé en qui il a mis toutes ses complaisances, venez et visitez une ame trop indigne. de vous recevoir; mais préparez vous-même en elle votre demeure.

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