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ame dans la divine Eucharistie, avec toute sa gloire et avec tous ses mérites.

Acte d'Adoration.

Je vous adore, ò Jésus ! qui avez été immolé sur la Croix, qui vous offrez sans cesse en sacrifice sur nos autels, et qui voulez y demeurer avec nous jusqu'à la consommation des siècles.

Acte de regret et de douleur.

SAUVEUR adorable, pardonnez-moi l'abus criminel que j'ai fait jusqu'ici des trésors inestimables que renferme le Sacrement de votre amour, et délivrez enfin mon ame de la honteuse servitude de mes passions, qui toujours mettent obstacle à vos largesses.

Considération.

Vous n'êtes plus à vous-même, dit S. Paul; vous avez été achetés à un grand prix : le Sang de Jésus a coulé pour vous; Jésus est votre Rédempteur; vous lui appartenez donc à un titre qu'il ne partage avec personne.

Divin Sauveur! nous sommes votre conquête: nos cœurs sont vos trophées, et vous en êtes si jaloux, que vous en faites le grand sujet de votre gloire. Après avoir employé, pour vous les soumettre, les menaces de la terreur, vous les avez enfin ravis, par les attraits de votre amour.

Affection et Résolution.

HEUREUSE Victoire! que vous m'êtes salutaire et qu'il m'est doux de vous célébrer. Ah! qui empêche que désormais mon cœur

ne s'unisse étroitement à son vainqueur? Qui empêche que mon divin Maître n'exerce sur moi son aimable empire? Oh! que cet empire lui a coûté de travaux, de sang et de larmes ! Divin Jésus, c'est à vos plaies sacrées que je dois mon bonheur; qu'il me soit permis, en les adorant avec un de vos Apôtres, de m'écrier comme lui: Mou Seigneur et mon Dieu!.... Puissé-je y trouver la force de combattre mes ennemis et les vôtres, et triompher de mes passions tyranniques qui sans cesse me font la guerre. Ce n'est ni mon courage, ni mes seuls efforts, mais la grâce toute-puissante de mon Jésus avec moi, qui m'obtiendra celte grande victoire.

Vous pourrez ici réciter les Litanies de la Passion de N. S. J. C. Le reste comme au premier jour.

SEPTIÈME JOUR.

JÉSUS est le Fils de la très-sainte Vierge. Acte de Foi.

Je crois que sur cet autel repose le Corps adorable de mon Sauveur, qui a été formé par l'opération de l'Esprit saint, dans les entrailles de la plus pure des Vierges.

De joie.

RÉJOUIS-TOI, mon ame, en voyant le fils de l'Eternel se choisir lui-même une demeure dans le chaste sein d'une Vierge, pour venir habiter avec les hommes, et les combler de tous les dons de sa grâce.

De complaisance.

O MARIE! Vous êtes vraiment ce lieu de délices, ce Tabernacle bâti par la main du Très-Haut, et dans lequel il a mis toutes ses complaisances. Vous êtes l'objet des hommages du Ciel et de la terre! Eh! qu'il m'est doux de penser que vous êtes mon espoir!

De demande.

O SAINTE Mère de mon Dieu! obtenez-moi vos vertus aidez-moi à participer dignement aux Mystères ineffables que se sont opérés en vous, et quand j'aurai le bonheur d'y être admise, chargez-vous de ma reconnaissance, secondez mes efforts, aidez-moi à me montrer fidèle, afin que par vous j'obtienne la couronne destinée à ma persévérance.

Considération.

O MON ame quand tu te sens appelée à la Table sainte, surtout aux fêtes de la sainte Vierge, que la piété te fasse envisager cette tendre Mère te présentant elle-même le Pain de vie. Venez, dit-elle, à tous ses enfants, nourrissez-vous du pain, et buvez du vin que je vous ai préparé.

Colloque à la sainte Vierge.

INCOMPARABLE Marie! ce n'est plus de la main des Anges, que nous recevons la Manne céleste qui soutient et vivifie nos ames; c'est à vous-même, c'est à votre propre substance que nous en sommes redevables. Vous êtes donc notre véritable Mère; puisque dans la Communion nous sommes unis intimement à Jésus. Christ votre divin Fils, et devenons ses mem bres. C'est à ce titre que nous vous apparte

nons, ô Vierge sainte! et que nous espérons de votre médiation puissante, la grâce de croître en vertus, par le bon usage de cette nourriture vivifiante, et celle d'arriver enfin à la gloire du Dieu qui nous la prépare.

Acte de confiance envers la sainte Vierge.

DIVINE Mère de Jésus, vous pouvez tout auprès de votre adorable Fils. Ses mérites et ses grâces, son cœur et tous ses sentiments, sont entre vos mains, et vous en êtes en quelque sorte la dispensatrice souveraine. Que vous êtes heureuse, ò Marie! de jouir d'un pouvoir qui égale votre tendresse ! Et quel bonheur est le nôtre de trouver dans notre bonne Mère, les secours les plus convenables à notre faiblesse extrême! Ecoutez nos vœux, Vierge sainte, ils sont aussi étendus que nos misères sont profondes, que nos besoins sont multipliés. Mais les trésors dont vous disposez sont immenses, et votre cœur nous en offre la plénitude dans la participation sainte et fréquente aux richesses de la divine Eucharistie.

Vous pourrez réciter le Chapelet ou les Litanies de la sainte Vierge. Le reste, comme au premier jour.

HUITIÈME ET DERNIER JOUR.

JÉSUS-CHRIST est le Roi des Cœurs.
Admiration.

UN Maître tout-puissant visiter son serviteur; le plus grand des Monarques s'abaisser jusqu'au dernier de ses sujets, et lui deman

der son cœur, quel prodige de bonté! O Roi de gloire qui cachez tout l'éclat de votre Majesté suprême, sous les voiles de votre Sacrement, pour nous donner des marques plus sensibles de votre amour, et qui vous y rendez captif en quelque sorte, pour nous assurer la glorieuse liberté des enfants de Dieu, que votre condescendance est étonnante; et que votre miséricorde est incompréhensible! 8 Jésus! qui voulez régner uniquement sur nos cœurs, qu'il est juste que vous y exerciez l'aimable empire que vous vous y êtes acquis au prix de votre Sang! qu'il est juste que nous vous rendions le tribut d'amour qu'exige votre tendresse, et auquel vous avez droit à tant de titres !

Amour de regret.

QUELLE est ma douleur, ô mon Roi ! de vous avoir si souvent dédaigné, abandonné et lâchement trahi! Hélas! au lieu de vous faire régner en souverain dans mon ame, j'y ai donné à vos ennemis un libre accès; l'amour du monde et de ses folles vanités, l'attachement à moi-même et aux passions qui me dominent, le respect humain et toutes ses faiblesses, etc., voilà les tyrans auxquels j'ai livré

mon cœur.

Amour de préférence.

O Jésus je n'aurai désormais d'autre Roi que vous; vous régnerez seul en moi, et rien ne s'opèrera dans votre empire, que d'après l'ordre et l'impulsion de votre esprit. O mon divin Maître ! que votre volonté se fasse à ja

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