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donné de tout le monde, ex- Dum emisit spiritum. pirer sur une croix.

O Mère pleine d'amour! obtenez-moi la grâce de sentir les traits qui vous percent; faites par vos prières que je partage avec vous la douleur qui vous pénètre.

Faites que mon cœur soit embrasé de l'amour de Jésus-Christ; en sorte que je ne pense plus qu'à lui plaire.

Chaste Mère d'un Dieu attaché pour moi sur la

9. Eia Mater, fons
amoris,

Me sentire vim doloris ;
Fac ut tecum lugeam.

In

40. Fac, ut ardeat cor

meum

amando Christum
Deum,

Ut sibi complaceam.
11. Sancta Mater, is-
tud agas,

Croix, demandez-lui qu'il Crucifixi fige plagas, imprime profondément ses Cordi meo valide. plaies dans mon cœur.

Daignez partager avec moi les tourments de ce Fils adorable, qui veut bien souffrir la mort pour me rache

ter.

Demandez-lui qu'il me fasse sincèrement compatir toute ma vie aux douleurs qu'il endure sur la croix.

Mon désir le plus ardent est de me tenir avec vous auprès de cette croix, et de l'arroser de mes larmes.

12. Tui nati vulne

rati,

Jam dignati pro me pati;
Poenas mecum divide.

13. Fac me vere te-
cum flere,
Crucifixo condolere,
Donec ego vixero.
44. Juxta Crucem te-
cum stare,
Te libenter sociare,
In planctu desidero.

Vierge incomparable, 15. Virgo Virginum

montrez-vous sensible à mes vœux et obtenez-moi la grâce de pleurer avec vous.

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præclara,

Mihi jam non sis amara;
Fac me tecum plangere.
16. Fac ut portem
Christi mortem,
Passionis ejus sortem,

Que votre divin Fils me fasse porter sans cesse sa croix et sa mort, et qu'il ave dans ma mémoire les Et plagas recolere. gneus et l'ignominie de

n.

17. Fac me plagis vulnerari, Cruce hac inebriari, Ob amorem Filii.

18. Inflammatus et

accensus,

Qu'il me blesse de ses blessures, et que mon amour me fasse boire, comme un vin délicieux, les amertumes de sa croix.

Que cet amour embrase mon cœur, et que votre pro

Per te, Virgo, sim de- tection puissante obtienne

fensus,

In die Judicii.

19. Fac me cruce cus

todiri,

pour moi le salut éternel, au jour du jugement.

Que la croix de votre Fils soit ma défense; que sa mort

Morte Christi præmu- soit ma sûreté, et que sa

niri ;

Confoveri gratia.

grâce soit mon soutien.

20. Quando corpus Et, quand mon corps

morietur, mourra, obtenez à mon ame Fac ut animæ donetur la gloire de la félicité du Paradisi gloria. Amen. Ciel. Ainsi soit-il.

OFFRANDES

A Notre-Seigneur Jésus-Christ, des souffrances de sa Passion, applicables à soi-même ou aux autres, pour obtenir le pardon des péchés, et les grâces dont on a besoin.

POUR LE DIMANCHE.

Offrande des souffrances que Notre-Seigneur endura au Jardin des Olives.

1. Je vous offre, ô mon adorable Sauveur ! (pour N....) les souffrances de votre Passion douloureuse, les mérites de votre Mort trèscruelle et le Sang précieux que vous avez répandu sur la croix pour nous racheter.

2. Je vous offre la profonde tristesse dont fut rempli votre cœur adorable au Jardin des Olives, à la vue de nos crimes, et des tourments que vous deviez souffrir pour les expier. 3. Je vous offre, divin Jésus, l'humble et respectueuse prière que vous adressâtes à votre Père, au plus fort de vos douleurs.

4. Je vous offre votre résignation parfaite aux volontés de ce Père inflexible, et votre soumission généreuse aux ordres rigoureux de sa justice.

5. Je vous offre cette charité tendre et bienfaisante qui, au milieu des peines les plus cruelles, vous transporta vers vos Disciples pour les exhorter à la vigilance et à la prière.

6. Je vous offre, ô Jésus ! la constance avec laquelle vous persévérâtes vous-même dans ce saint exercice, malgré l'ennui, la crainte el la douleur extrême où vous étiez plongé.

7. Je vous offre l'humilité profonde qui vous fit agréer la visite d'un Ange envoyé par votre Père, pour fortifier votre humanité sainte.

8. Je vous offre ce rude et terrible combat qui fit éprouver à votre me une agonie mortelle, et couvrit votre corps d'une sueur de sang.

9. Je vous offre chaque goutte de ce Sang précieux qui découlait jusque sur la terre, où vous restâtes prosterné, déplorant l'inutilité de vos tourments et de votre mort pour tant d'ames qui refuseraient de s'en appliquer les mérites. 10. Je vous offre enfin la privation totale des consolations sensibles, l'abandon général que vous essuyâtes dans cette extrémité cruelle,

et votre in vincible persévérance dans la prière, malgré toutes les horreurs d'un état aussi affreux pour la nature.

POUR LE LUNDI.

Offrande des souffrances que Notre-Seigneur endura depuis qu'il fut pris et lié, jusqu'à ce qu'il fût conduit au palais du grand-prêtre.

1. Je vous offre, ô Sauveur généreux! (pour N....) l'ardeur magnanime avec laquelle vous vous levâtes du lieu de votre prière, pour aller plein de courage au-devant de vos ennemis déclarés.

2. Je vous offre la douleur amère que vous causa la trahison de celui de vos Apôtres, qui, par un baiser perfide, vous livra entre les mains des méchants.

3. Je vous offre, divin Jésus, tout ce que vous eûtes à souffrir de la part des infâmes satellites qui se jetèrent sur votre adorable Personne et qui la garrottèrent cruellement.

4. Je vous offre l'invincible patience avec laquelle vous supportâtes les coups et les insultes dont ils vous accablèrent.

5. Je vous offre l'ardent amour avec lequel vous vous livrâtes aux tourments, et à une mort volontaire, comme victime d'expiation pour nos péchés.

6. Je vous offre, mon bon Maître, la douleur sensible que vous causa la fuite de vos Apôtres, qui vous abandonnèrent.

7. Je vous offre les pas douloureux et péni

bles que vous fites depuis le Jardin de Olives jusqu'à Jérusalem où vous fûtes traîné avec la dernière cruauté.

8. Je vous offre tout ce que vous endurâtes en passant le torrent de Cédron, où la précipitation de vos gardes vous occasionna des chutes et des meurtrissures sensibles.

9. Je vous offre, ô Saint des Saints! la posture humble et modeste avec laquelle vous parûtes devant Anne, qui vous interrogea sur vos Disciples et sur votre Doctrine, comme si vous étiez un vil séducteur.

10. Je vous offre enfin l'admirable douceur avec laquelle vous reçûtes un cruel et ignominieux soufflet de la main d'un serviteur impie, et le calme majestueux avec lequel vous répondîtes à cet horrible attentat.

POUR LE MARDI.

Offrande de ce que J.-C. endura chez Caïphe.

1. Je vous offre, ô innocent Agneau (pour N....) les nouveaux outrages dont vous fûtes accablé, lorsqu'on vous conduisit en la maison de Caïphe, où vos ennemis, comme des loups furieux, conspiraient votre mort.

2. Je vous offre la patience avec laquelle vous supportâtes tous les faux témoignages que rendirent contre vous ces hommes iniques, pour opprimer votre innocence.

3. Je vous offre la joie de votre Cœur sacré au milieu des fausses accusations que formait contre vous la rage de vos ennemis, et l'amour

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