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Et te illi semper dulce

sapere. Pie pellicane, Jesu, Domine, Me immundum munda tuo Sanguine; Cujus una stilla salvum facere Totum mundum quit ab omni scelere. JESU, quem velatum nunc aspicio, Oro, fiat illud, quod tam sitio ; Ut te revelata cernens facie,

Visu sim beatus tuæ gloriæ. Amen.

trouver toujours en vous sa joie et ses délices.

O source adorable de toute pureté et de toute charité ! Seigneur Jésus, purifiez dans votre Sang mon ame souillée par le péché; ce Sang dont une seule goutte suffit pour effacer tous les crimes de la

terre.

O Jésus, que j'aperçois maintenant sous ces voiles !

accordez, je vous prie, à l'ardeur de mes désirs, que, vous voyant un jour à découvert, je jouisse du bon heur de contempler votre gloire ineffable. Ainsi soit-il.

PRIÈRE DE SAINT IGNACE DE LOYOLA,

Dont on peut se servir pour la sainte Communion et près des mourants.

ANIMA Christi, sanctifica AME de Jésus-Christ, sanc

me.

Corpus Christi, salva

me.

Sanguis Christi, inebria

me.

Aqua lateris Christi,
lava me.
Passio Christi, conforta

me.

O bone Jesu! exaudi me.
Intra lua vulnera abs-

conde me.
Ne permittas me sepa-
rari a te.

Ab hoste maligno defende me.

tifiez-moi.

Corps de Jésus-Christ, sauvez-moi.

Sang de Jésus-Christ, vivifiez-moi.

Eau jaillissante du côté de Jésus-Christ, purifiez-moi. Passion de Jésus-Christ, fortifiez-moi.

O bon Jésus! exaucez-moi. Cachez-moi dans vos plaies sacrées.

Ne permettez pas que je sois séparée de vous. Défendez-moi de l'ennemi d; salut.

S

tre

mes

Appelez-moi à l'heure de ma In hora mortis meæ voca

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Amen.

Dans les siècles des siècles. In sæcula sæculorum.

Ainsi soit-il.

ANTIENNE.

Je vous adore, ô vrai Corps, né de la Vierge Marie;

Qui avez vraiment souffert, et avez été immolé sur la croix pour le salut des hommes;

Dont le côté percé d'une lance, a versé du sang avec de l'eau.

Faites-nous la grâce de vous recevoir en viatique, à l'heure de notre mort.

O Jésus plein de douceur ! O Jésus plein de bonté ! O Jésus, Fils de Marie! faites-nous miséricorde.. Ainsi soit-il.

AVE, verum Corpus

natum De Maria Virgine; Vere passum, immolatum In cruce pro homine.

Cujus latus perfora-
tum,
Unda fluxit cum san-
guine.

Esto nobis prægusta-
lum,
Mortis in examine.
O dulcis !
O pie !

O Jesu, Fili Mariæ !
Tu nobis miserere.
Amen.

Ant. O quam suavis est, Domine, Spiritus tuus! qui ut dulcedinem tuam in filios demonstrares, Pane suavissimo

Ant. O que votre Esprit est bon, Seigneur! Pour marquer votre tendresse envers vos enfants, vous nourrissez d'un Pain délicieux, descendu du ciel, ceux qui ont faim; pen- de Coelo præstito, esudant que vous laissez dans rientes reples bonis, fasl'indigence ceux qui n'ont tidiosos divites dimitque du dégoût pour vos dons. tens inanes.

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Ant. O festin sacré ! où Ant. O sacrum conus-Christ est reçu, où vivium, in quo Christus ne émoire de sa Passion est sumitur, recolitur me

moria Passionis ejus, renouvelée, où l'ame est mens impletur gratia; remplie de grâces, et où le et futuræ gloriæ nobis gage de la gloire future nous pignus datur. Alleluia. est donnél Louez Dieu.

OREMUS. Deus, qui nobis sub Sacramento, etc., comme aux Litanies du Saint-Sacrement, page 196.

POUR LA FÊTE DE L'ASSOMPTION

DE LA SAINTE VIERGE.

Cette Fête si intéressante pour la piété, a toujours été une des plus solennelles de l'Eglise; mais elle est devenue encore plus célèbre en France, depuis que Louis XIII, en 1638, choisit ce jour, pour consacrer sa personne et son royaume à la sainte Vierge, par un vœu solennel, dont il voulut perpétuer le souvenir.

O Vierge glorieuse! ce jour est pour vous un jour de triomphe et de bienfaisance. Il m'invite à me consacrer d'une manière toute spéciale à votre service, et à implorer votre protection avec une confiance sans bornes. Pénétrée du plus sincère regret de vous avoir jusqu'ici honorée avec si peu de ferveur et 'de fidélité, je vous demande humblement pardon d'une aussi lâche indifférence pour la plus tendre des Mères, et prends devant vous la résolution de ne passer aucun jour, sans vous rendre de sincères hommages, et sans me proposer quelqu'une de vos vertus à imiter. De quelle joie, de quels sentiments, mon ame est émue, Vierge sainte! en vous voyant élevée au-dessus de tous les choeurs des Anges, et assise à la droite de votre divin Fils! Ah! qu'il m'est doux d'unir mes

applaudissements et mes cantiques à ceux que le Ciel vous adresse! et tandis que tous les Bienheureux déposent à vos pieds leurs couronnes, qu'il m'est avantageux de remettre mon cœur entre vos mains, et de vous supplier d'en faire un cœur selon le vôtre ! Placée au plus haut degré d'honneur et de puissance, daignez vous souvenir, ô divine Marie ! que vous êtes notre Mère, et que le Très-Haut est votre Fils. Conjurez-le par tous les titres que vous avez à sa tendresse, de nous ouvrir la source des grâces les plus abondantes, d'attirer nos cœurs à lui, et de nous faire mériter par la plus fidèle correspondance, le bonheur d'être éternellement associés à votre gloire. Ainsi soit-il.

POUR LA FÊTE DE TOUS LES SAINTS.

L'INTENTION de l'Eglise, dans cette Fête solennelle, n'est pas seulement de présenter à nos hommages et à notre vénération, tous les amis du Très-Haut, dont le Ciel couronne les mérites; son dessein est encore de nous les proposer pour modèles. Le nombre de ceux dont elle célèbre la mémoire, et dont les noms sont inscrits dans ses fastes, quelque grand qu'il soit, est beaucoup moindre que celui des Saints dont elle ignore le nom. Il est donc bien juste qu'elle s'empresse d'honorer dans une même solennité, tous ceux que Dieu lui-même glorifie dans le Ciel, et qu'il nous donne pour intercesseurs.

REINE de tous les Saints, glorieux Apôtres, Martyrs invincibles, généreux Confesseurs, Vierges pures, illustres Anachorètes, Saints et Saintes du Seigneur, je me réjouis de la

gloire ineffable à laquelle vous êtes élevés dans le royaume de Jésus-Christ votre divin Chef. Je bénis le Très-Haut des dons et des faveurs extraordinaires dont il vous a comblés, et du rang sublime où il vous élève. O Amis de Dieu! ô vous qui buvez à longs traits du torrent de ses délices ineffables, et qui habitez cette patrie immortelle, cette heureuse Cité, où abondent les solides richesses! Puissants Protecteurs! abaissez vos regards sur nous qui combattons, qui gémissons encore dans l'exil, et obtenez-nous la force et les secours que sollicite notre faiblesse, pour atteindre à vos vertus, perpétuer vos triomphes et partager vos couronnes.

Comparons, o mon ame! les sublimes récompenses que Dieu accorde à ses serviteurs, avec celles que le monde promet à ses aveugles partisans. Hélas! que sont pour eux des plaisirs fugitifs, des biens périssables, des honneurs frivoles, qui ne leur seront à la mort d'aucun usage, quand nous les rapprochons de ces délices pures, de cette gloire véritable, de cette paix solide, de ces biens immenses. et éternels, que nous promet et nous garantit le service du meilleur des Maîtres.

DE LA PRÉPARATION A LA MORT.

La manière la plus sûre et la plus infaillible de se préparer à la mort, c'est de bien vivre, et de faire chaque action comme si elle devait être la dernière de la vie. Mais c'est encore une pratique très-utile, que de se choisir chaque mois, où du moins chaque

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