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zélé, et ayant l'intelligence de la position actuelle. Sa place est désormais marquée à côté de M. de Montalembert et de quelques autres défenseurs des doctrines catholiques.

La question s'est bientôt reproduite, par une autre voie, à la Chambre des Députés. M. de Golbéry et deux de ses collègues ont déposé une proposition conçue en ces termes : Les commissions administratives des hospices pour<ront confier, de gré à'gré, la fourniture (des alimens et autres objets nécessaires

avec les dames supérieure et économe « de chaque maison, chargées des dé<«tails du service. Il pourrait paraître « sans inconvénient, et peut-être même « avantageux, de ne pas détruire un régime qui, dans bien des localités, pour«rait présenter de bons résultats. En « matière de philanthropie et de charité << publique, on ne saurait quelquefois, << sans craindre d'affaiblir ou de tarir « les sources de la bienfaisance, contra«rier et amoindrir l'action des personnes « honorables chargées de dispenser les << secours. On peut contester sur ce point‹ à ces établissemens, aux congrégations « l'utilité d'un régime uniforme, qui ne s'approprie pas toujours au caractère << du peuple, aux besoins et aux habitu« des de chaque localité. L'année der «nière la chambre l'a parfaitement senti, « lorsque, délibérant sur le projet de loi << relatif aux aliénés, elle a autorisé les « départemens à traiter à forfait avec les << établissemens privés pour le place ment de leurs malades. J'eus l'hon « neur; dans le cours de la discussion, de parler à la chambre du bel établissement de Maréville, près Nancy, tenu « par les dames de Saint-Charles, et dans • lequel les aliénés de la Meurthe et des départemens voisins sont admis au <<< nombre de 630, et, à la complète sa<< tisfaction des préfets et des conseils« généraux, moyennant le modique prix de 70 à 75 c. par jour.».

On voit que M. le marquis de Barthélemy n'est pas de ceux qui seraient disposés à tout sacrifier à une vaine pensée d'uniformité, « Peu importe, dit-il, ‹ en finissant, que le bien ne se fasse pas <partout de la même manière, pourvu qu'il soit fait, sous le juste contrôle et sous la sage tutelle de l'administra‹ tion, par des mains pures et éclairées. Laissons cours, dans notre patrie, à tous les nobles sentimens; et lorsque l'émulation enfante parmi nous tant de grandes choses, ne privons pas la charité de son puissant secours. » Descitations étaient la meilleure preuve à l'appui de notre opinion sur le discours de M. de Barthélemy. Nous n'ajouterons qu'une chose; c'est qu'il est à souhaiter que cet honorable pair monte plus souvent à la tribune. Les questions de liberté religieuse trouveront en lui un défenseur

‹ de femmes reconnues par le décret du 18 février 1809, sans qu'il soit besoin de recourir aux formes prescrites par la loi du 16 messidor an vii et par 1 l'ordonnance du 31 octobre 1821. Néanmoins, ces marchés seront soumis à l'approbation du préfet, qui prendra l'avis des conseils municipàux. 1 On avait objecté aux pétitionnaires de Nancy la loi de messidor. Les honorables auteurs de la proposition supposent cette loi encore existante, et ils en demandent l'abrogation en ce qui touche les communautés hospitalières. Quoi de plus sage, du reste, que ce qu'ils réclament? Quoi de plus propre à concilier tous les intérêts? Ici, il n'y a pas même de prétexte aux déclamations. Il ne s'agit pas de créer un privilége ni un monopole au profit des congrégations religieuses; il s'agit d'accorder une juste latitude, une intelligente liberté d'option aux commissions administratives; et, comme si ce n'était pas assez de la confiance qu'inspirent les tuteurs des pauvres, on exige, pour surcroît de garanties, l'assentiment des autorités locales.

Eloquemment appuyée par M. Hennequin, qui ne manque jamais à la défense de ce qui est bon et vrai, la proposition a été prise en considération par la Chambre. Mais, nous l'avouerons, c'est avec un pénible sentiment de surprise que nous avons entendu la commission conclureau rejet. Tout en rendant justice aux convictions catholiques du rapporteur (M. de Carné), nous ne lui dissimulerons pas que ses raisons nous ont paru fort peu probantes. La commission, dont il a été l'organe, semble reconnaître les inconvéniens de l'économat, en tant du moins que sys

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La solennité ordinaire de la distribu- [ sans doute encore long-temps le Discours tion des prix du collège de Juilly a eu de Bossuet sur l'Histoire universelle. Qu'il lieu le 19 août, sous la présidence de me soit permis de commencer par mettre monseigneur l'évêque de Meaux. On sait sous la sauve-garde de ce génie souvequels souvenirs d'étude et de science rain des idées qui n'ambitionnent d'autre s'attachent à cette maison. Quoique la mérite que d'être reconnues pour appriposition qu'occupent les propriétaires ses à son école. Le souvenir de Bossuet, et directeurs actuels, MM. de Scorbiac comme l'aigle, son emblême, plane sur et de Salinis, dans notre journal, nous le monde entier; mais il appartient spéinterdise des éloges, il nous sera per- cialement au diocèse dont Juilly fait mis cependant de dire que Juilly n'est partie, et rien en ce jour ne pouvait nous point déchu entre leurs mains, et que le rendre plus cher ni plus auguste que c'est encore un des premiers établisse- la présence de celui (1) que la voix de mens pour le choix et le progrès des Rome, d'accord avec des voeux unaniétudes. C'est aussi là que tous les ans les mes, à choisi pour neuvième successeur chefs des établissemens de la province du plus illustre de nos évêques. viennent prendre dès exemples et des renseignemens que s'empressent de leur donner les directeurs actuels avec une politesse toute fraternelle.

La séance a été ouverte par le discours suivant, prononcé par M. Léon Boré :

MESSIEURS,

Tout est dit sur les avantages, sur la nécessité des études historiques, Aussi n'est-ce point pour un pareil sujet que je viens solliciter une attention disputée par la plus vive, la plus douce et la plus légitime impatience. Chargé de l'honneur de porter la parole devant une assemblée choisie et imposante, je vais, sans espoir de la remplir, tenter cette tâche difficile en vous soumettant quelques brèves considérations sur l'esprit de l'histoire, ou, pour parler plus rigoureusement, sur la philosophie de l'histoire, qui forme à Juilly l'objet d'un enseignement spécial.

L'ouvrage le plus parfait que l'on possède sur cette matière, c'est et ce sera

On parle beaucoup aujourd'hui, Messieurs, de philosophie de l'histoire. Cette préoccupation des esprits correspond évidemment à un besoin de notre époque; et, en effet, dans un temps où l'activité scientifique embrasse tous les objets de la pensée, il est bien naturel que l'on demande à l'histoire, éclairée par la philosophie, ses plus hautes instructions.

Qu'est-ce donc que la philosophie de l'histoire? Est-ce une science à part? est-ce une science positive?

Sans prétendre donner une définition complète, on peut dire que la philosophie de l'histoire est la connaissance certaine des principales lois qui président à la vie morale et au développement de l'humanité,

Vous l'avez tous reconnu, Messieurs, dès que vous avez pu systématiser vos études, il faut à l'histoire universelle un point culminant d'où elle voie se dérou

(1) Mgr Allou, sacré à Meaux le 28 avril 1839.

ler, d'où elle saisisse l'ensemble des faits. Ce point de vue général lui est aussi nécessaire que le sont aux mathématiques les axiomes d'où découlent leurs théorèmes. Autrement, l'histoire universelle devient une simple chronique, ou plutôt une masse confuse d'accidens racontés les uns à la suite des autres, sans liaison réelle, sans conclusion définitive; elle manque à sa principale obligation, qui est de ramener l'analyse à la synthèse, la variété à l'unité. Mais en même temps il faut que la notion des principes par lesquels elle prétend expliquer le cours des choses soit exacte, soit inébranlable; car à quoi bon de vagues hypothèses, d'incertaines spéculations sur le point le plus grave de la science et de la vie, sur notre destinée à nous tous membres de la grande famille humaine?

Il est clair, dès le premier coup d'œil, pour tout esprit non prévenu, que le monde moral, pas plus que le monde physique, n'est à lui-même son unique mobile et sa dernière raison. Au-dessus de l'humanité prise en masse, comme au-dessus de chacun de nous, règne une volonté, une force supérieure. Malgré leur liberté incontestable et leur activité que rien n'arrête, les hommes, à eux seuls, ne font point, né mènent point les événemens. A grand'peine l'individu peut-il se diriger lui-même dans la voie qu'il a choisie; sa volonté est courte, faible, incertaine; ses vues sont changeantes, ses moyens d'action toujours plus ou moins limités; il heurte à chaque instant contre des obstacles. Comment conduirait-il le monde, lui, l'aveugle, qui ne sait si souvent où il pose ses propres pas? Encore moins attribuerez-vous à une collection d'êtres bornés et fragiles une impulsion, une direction pour laquelle ils ne se sont jamais entendus ni ne s'entendront jamais, et qu'arrêteraient, d'ailleurs, mille difficultés insurmontables, lers même qu'une idée et une volonté communes les auraient réunis. L'humanité, encore une feis, n'est donc point à elle-même sa dernière loi, suprême arbitre. Deux élémens se mêlent ici sans se confondre, et restent distincts en agissant simultanément : l'un, inhérent à l'homme, c'est-à-dire, sa libre activité, le déploiement facultatif de ses

son

| forces dans la sphère qui leur est assignée; l'autre, indépendant de tout, élevé au-dessus de tout, lequel ordonne, dispose, en un mot, gouverne en dernier ressort. Oui, Messieurs, une puissance souveraine, plus forte que tous les hommes ensemble, sans cependant toucher à la liberté d'un seul, pousse irrésistiblement les sociétés vers le but qu'elle a marqué, les maintient dans leur orbite tracé d'avance, et de temps à autre, par de soudaines péripéties, dont nous sommes toujours les instrumens volontaires sans toujours les comprendre, renouvelle, pour ainsi dire de ses propres mains, la face de la terre.

Cette puissance souveraine, l'antiquité la nommait le Destin, le monde moderne l'appelle la Providence. Eh bien ! la philosophie de l'histoire, prise dans sa plus grande généralité, est à la fois la connaissance spéculative et la preuve par les faits de l'action de la Providence sur le monde; en d'autres termes, de l'action de Jésus-Christ, le Roi éternel des siècles (1), à qui toute puissance a été donnée dux cieux et sur la terre (2). Point de milieu: ou l'on remontera jusqu'à cè principe, jusqu'à cette' source unique des lois du monde moral, ou bien un scepticisme impénétrable enveloppera comme un triple voile les premières, les plus importantes questions sur l'origine, la nature et la destination du genre humain.

:

La science réduite à ses seules forces ne sait où attacher le premier anneau de la chaîne des faits. Car il n'y a pour les commencemens du monde qu'un point d'appui, un seul qui n'ait pas été renversé la Genèse. On a suffisamment essayé de s'en passer dans le derniér siècle, et même de le battre en ruines; mais dans le nôtre on est forcé d'y revenir, parce que hors de là l'on ne trouve que du sable mouvant pour asseoir l'édifice. Et en vérité, si la passion n'expliquait tout, ne serait-ce pas une chose inexplicable que l'on ait voulu rejeter le plus ancien, le plus authentique des historiens, le seul qui nous offre un récit raisonnable de la naissance du genre hu

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de la bonne nouvelle, ménagée par l'amour infini de la Providence, n'appor tera, comme la première, la paix qu'aux hommes de bonne volonté. C'est la volonté qui ouvre ou ferme, même à Dieu, la porte de notre âme.

main et de ses premiers pas; que l'on ait voulu le rejeter uniquement parce que, en tête de toutes choses il a placé Dieu ? Mais, en y regardant de près, on le comprend sans peine. C'est que l'ancien et le nouveauTestament sont indissolublement liés, et qu'il n'est pas possible d'admet- Quoi qu'il en soit, Messieurs, une altre le Dieu-Créateur de la Genèse sans liance intime, une alliance offensive et être poussé par la logique et par les faits défensive doit se former de nos jours enjusqu'aux pieds du Dieu Sauveur de l'É-tre la vraie philosophie et la véritable

vangile. La création, en effet, telle qu'elle histoire. De cette union résultera l'enest racontée par Moïse, la chute de l'hu- semble de preuves le plus puissant què manité entière dans la personne du prela science ait à opposer à l'erreur. Dè mier homme, et la rédemption par Jésus-même que l'unique sagesse réelle se Christ, voilà les trois données néces. saires, les trois grands faits générateurs de la marche du monde, en dehors desquels il ne reste plus qu'une inexplicable comédie dont nous serions à la fois les tristes spectateurs et les acteurs encore plus malheureux.‹ Otez Jésus-Christ du ‹ centre de l'histoire, a dit Frédéric Schlegel, et vous la dissolvez, vous lui ‹ enlevez son lien, son ciment intérieur, ‹ lequel n'est autre que la divine personne du Messie qui a apparu au point ‹ d'intersection des temps anciens et des ‹ temps modernes..... La foi en Jésus‹ Christ, continue le mêmè auteur, voilà le fondement et la clé de voûte du ‹ monde entier : sans elle l'histoire universelle est une énigme sans mot, un labyrinthe sans issue, un vaste amas de ‹ décombres et de fragmens d'un édifice ‹ inachevé, une tragédie sans dénoue‹ment (1).

Vous le savez, Messieurs, l'ardente activité intellectuelle qui anime la génération présente, s'est particulièrement portée sur l'histoire. On ne saurait trop applaudir à cette heureuse direction. De tous côtés il se prépare entre les grands faits historiques mieux compris et les lois fondamentales de l'humanité expliquées par le christianisme, qui seul les explique; il se prepare, disons-nous, une magnifique harmonie, dont on entend déjà les préludes. C'est là, on peut le proclamer hardiment, un des points les plus importans de l'espèce de vérification scientifique de l'Église, destinée à éclairer notre siècle. Mais aussi, reconnaissons-le bien, cette autre promulgation

(1) Philosophie der Geschichte, 2 Band, s. 9.

trouve dans la religion chrétienne, de même aussi la seule connaissance, là seule raison complète des faits, le christianisme étant lui-même un fait, le fait par excellence, auquel tout se rapporte et tout est subordonné. En un mot, Messieurs, de nos jours comme au dix-septième siècle, la philosophie de l'histoire n'a définitivement d'autre méthode à suivre que celle de Bossuet, en rattachant les nouvelles acquisitions de la science à son immortel ouvrage, qui n'a rien perdu de sa grandeur ni de sa force, pârce qu'il est immense, parce qu'il est indestructible comme la religion sur laquelle il en a dessiné le plan. Et pour nous appuyer encore une fois de l'autorité de ce grand évêque, nous citerons, en finissant, les simples et admirables paroles de sa lettre à Innocent XI, où il exposait luimême, avant de l'avoir réalisée, l'idée fondamentale de son discours sur l'histoire universelle.

Nous avons cru, dit-il, devoir tra‹ vailler.... à une histoire universelle qui eût deux parties, dont la première comprit depuis l'origine du monde <jusqu'à la chute de l'ancien empire ro<main et au commencement de Charlemagne, et la seconde depuis ce nouvel ‹ empire... Dans cet ouvrage on voit paraître la religion toujours ferme et in‹ ébranlable depuis le commencement du monde; le rapport des deux testa‹ mens lui donne cette force, et l'Evangile, qu'on voit s'élever sur les fondemens de la loi, montre une solidité

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qu'on reconnaît aisément être à toute ‹épreuve. On voit la vérité toujours vic<torieuse, lés hérésies renversées, PÉ‹glisé fondée sur la pierre les abattre

< par le seul poids d'une autorité si bien établie, et s'affermir avec le temps, < pendant qu'on voit, au contraire, les empires les plus florissans, non seule. ment s'affaiblir par la suite des années, mais encore se défaire mutuellement et tomber les uns sur les autres, Nous ‹ montrons d'où vient d'un côté une si ■ ferme consistance, et de l'autre un état toujours chancelant et des ruines in‹ évitables. Cette recherche nous engage à expliquer en peu de mots les lois et les coutumes des Égyptiens, des Assy‹ riens et des Perses; celles des Grecs, ‹ celles des Romains et celles des temps suivans; ce que chaque nation a eu dans les siennes qui ait été fatal aux autres et à elle-même, et les exemples que leurs progrès ou leur décadence ‹ ont donués aux siècles futurs. Ainsi <nous tirons deux fruits de l'histoire universelle le premier est de faire voir tout ensemble l'autorité et la sainteté de la religion par sa propre stabilité et sa durée perpétuelle, le second est que, connaissant ce qui a causé la ‹ ruine de chaque empire, nous pouvons, sur leur exemple, trouver les moyens de soutenir les états si fragiles de leur nature, sans toutefois oublier que ces

soutiens même sont sujets à la loi com<mune de la mortalité, qui est attachée ‹ aux choses humaines, et qu'il faut porter plus haut ses espérances. ›

M. l'abbé de Scorbiac a pris ensuite la parole, et, après des remerciemens adressés à Monseigneur l'évêque de Meaux, il a exposé dans un discours clair et précis l'esprit et la méthode qui président aux études et à la direction de la maison. Mgr. l'évêque de Meaux a aussi adressé aux élèves une allocution où il leur a témoigné tout l'intérêt qu'il porte à une maison qui est depuis si long-temps un des honneurs de son diocèse. La distribution des prix a eu lieu ensuite, et enfin la séance a été terminée par quelques paroles éloquentes et chaleureuses de M, Berryer, qui était mêlé à la foule en qualité d'ancien élève', et qui a dû obéir à la demande que lui à faite Mgr. l'évêque.

Les élèves dont les noms nous ont le plus frappé sont: MM, Guiringaud, de Lavaúr, de Mython, Palengat, Lacarrière, Hamel, de Sèze, François, de Montcalm, de Sanois, d'Agoult, d'Espaux, de Tardif, d'Estutt-d'Assay, de Choiseul, de la Bourdonnaye, etc., etc.

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HISTOIRE et ouvrages de hugUES MÉTEL, | publié le Nouvel Art de vérifier les Dates et les ou Mémoires pour servir à l'histoire ecclésiastique du douzième siècles, par M. le marquis de FORTIA D'URBAN. Paris, 1859, chez l'auteur, - rue de La Rochefoucauld, 12. → Prix 6 fṛ,

Nous serons bref à propos de l'auteur, qui n'a pas besoin de nos éloges, et nous tâcherons d'être complet en peu de mots dans l'appréciation de son ouvrage.

M. le marquis de Fortia est le dernier débris vivant de cette noblesse littéraire du dix-huitième siècle, dont on a souvent signalé les abus, mais dont il n'a jamais offert que les qualités précieuses. Après avoir voué sa longue carrière à l'étude et aux progrès des sciences historiques, après avoir

Annales du Hainaut de Jacques de Guyse (1), il consacre en ce moment sa noble fortune à l'édition dispendieuse des anciens Itinéraires comparés entre eux et rectifiés ou complétés par les découvertes modernes. Les avantages que la chronologie et l'histoire ont retirés de la publication des deux premiers ouvrages, la géographie les retrouvera dans le dernier dont la publication ne peut se faire longtemps attendre. En attendant l'apparition de ce grand travail, nous allons rendre compte du volume que M. de Fortia à consacré à Hugues Métel, C'est un complément de l'histoire littéraire de France si

(1) Voir le compte rendu de ces Annales dans Université Catholique de juin 1858, t. v, p. 475.

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