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› Sur la mort d'un enfant.

‹ Oh! qu'il est amer le deuil de la mère d'un enfant! Combien elle est dure la ‹ séparation de la mère d'avec son fils! Toi, Seigneur, qui reçois les exilés ‹ dans ta maison paternelle, tu prendras soin de ces orphelins.

‹ Le jour de la mort d'un fils a fait une plaie immense à l'âme des parens; il leur a ôté et brisé le bâton de leur vieil, lésse; je t'en supplie, & mon Dieu! que ta charité les soutienne!

‹ La mort a enlevé à la mère son en◄ fant unique ; elle lui a coupé son bras droit; elle a brisé tous ses membres; ‹ toi, à mon Dieu! rends à cette mère son ancienne force!

La mort a séparé la mère de son < premier né, cette mère est restée triste, ‹ désolée : toi, ô mon Dieu! vois son ‹ abandon, console sa douleur!

La mort a arraché l'enfant du sein de sa mère, et la pauvre mère inconsolable

⚫ pleure son absence; fais, o mon Dieu ! <qu'elle revoie son enfant dans le ciel!

O bienheureux enfans qui jouissez du bonheur des saints! O malheureux vieil‹lards que la mort a laissés au milieu des angoisses de cette vie! Toute une famille, abandonnée à la désolation, < demande ton secours, ô mon Dieu (1) ! ► Peut-être cela donnera-t-il une idée du génie grave, austère, profondément triste et poétique du moine Ephrem ; en vérité il faudrait tout citer. En attendant qu'un homme de goût fasse passer dans notre langue ces beautés orientales, lisez tout dans l'excellente traduction latine d'Assemani et comparez ces richesses de la poésie chrétienne avec les nuits d'Young, les méditations d'Hervey, avec tous les chefs-d'œuvre de la sensiblerie anglaise, et puis dites de quel côté se trouve la vraie poésie. EMILE CHAVIN.

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Sciences Physiques et Mathématiques.

COURS D'ASTRONOMIE.

TREIZIÈME LEÇON (1).

bris; tout ce qui portait une plume à la main et l'orgueil au cœur, tout esprit

Des zodiaques égyptiens; — histoire de leur décou- trop fier pour se soumettre à la foi, et

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verte.

187. Le dix-huitième siècle trainait ses derniers jours au milieu des ruines. Toutes les croyances avaient été frappées par la hache du scepticisme philosophique; et, semblable au chêne majestueux dont il ne resterait que les racines, et préparant en silence sous la terre la vie d'un nouvel arbre, la foi chrétienne avait disparu pour un temps sous les coups d'une ligue forcenée. Car une foule de bras avaient fourni leur contingent à ce chaos de dé

(1) Voir la douzième leçon au no 46 ci-dessus, 248.

trop lâche pour braver les petits mépris de la foule, tout homme avide d'une popularité acquise d'avance à quiconque insulterait la majesté du Christianisme; gens d'esprit et sots à tous les degrés, savans et ignorans, tous avaient concouru à l'œuvre de la destruction. Pour elle, la philosophie avait enfanté quelques centaines de systèmes, la science quelques centaines de théories cosmogoniques, la plume de l'homme de lettres bien des milliers de sarcasmes, et celle de l'historien assez de mensonges pour étouffer sous leur poids les plus sérieuses et les plus vivantes traditions du passé. Trop de faveur accueillait les idées nou

velles, dès qu'elles se jetaient à l'encon- | ces séries à l'autre, qu'il y a venue et re

tre des idées chrétiennes, pour que personne se fit faute de produire au grand jour les caprices les plus désordonnés de l'imagination.

Parmi les systèmes qui s'attaquaient directement aux faits fondamentaux du Christianisme, le plus remarquable sans doute, par la fascination générale dont il frappa les esprits, fut précisément, l'ou vre d'un fou. Doué d'une érudition immense qu'il mit au service d'une imagination déréglée, Dupuis aborda avec audace les plus monstrueux paradoxes, et ses grossières rêveries furent accueillies avec un enthousiasme proportionné à leur étrangeté. Je laisse de côté ses honteuses élucubrations sur l'origine et l'histoire de tous les cultes, et je ne signale que sa thèse sur l'antiquité des représentations zodiacales qu'il faisait remonter à quinze mille ans au moins avant notre époque. Sa théorie fondée sur l'interprétation des emblèmes du zodiaque, qu'il trouve d'accord avec un certain état physique du climat de l'Égypte, mais seulement à cette époque reculée, dut être trouvée très heureuse et infiniment concluante, par cela seul qu'elle concluait contre les traditions chrétiennes sur l'âge du genre humain. Le zodiaque était une énigme dont Dupuis avait trouvé la clé, et sa solution, considérée comme impossible dans tout autre système, constituait pour les savans une démonstration complète,, Iaquelle leur tenait d'autant plus au cœur, qu'à la science revenait l'honneur d'avoir enfin percé les ténèbres qui nous dérobaient la vue des sources de l'humanité. 188. Tel était l'état des esprits, lorsque les savans de l'expédition d'Égypte avisèrent des monumens auxquels on n'hésita pas à accorder tout d'abord une haute importance. Au plafond d'un portique, en avant du grand temple de Denderah, se trouve sculptée avec beaucoup d'autres ornemens une représentation des douze signes zodiacaux, lesquels sont divisés en deux bandes parallèles. D'après la disposition. des figures, six de ces emblèmes semblent sortir du temple, tandis que les six autres paraissent y entrer:le Lion est le premier des signes sortans; le Cancer est le dernier de la série qui entre ; et, comme il y a changement de direction d'une de

tour indiqués successivement, on en conclut que le sculpteur avait voulu indi quer par là le solstice; c'est-à-dire qu'à l'époque ainsi figurée, le solstice avait lieu quand le soleil était entre le signe du Lion et celui du Cancer, ou plutôt dans ce dernier signe; car on remarqué que le Cancer est jeté hors de la ligne des autres ; ce qui indique qu'on a voulu fixer sur lui l'attention, et par conséquent qu'il était le séjour du soleil à l'époque du solstice.

Le temple de Denderah renfermait un autre zodiaque de forme circulaire, sculpté à la voûte d'une petite chambre qui surmontait le monument. Dans ce zodiaque, qu'on voit aujourd'hui à Paris, dans une des salles de la Bibliothèque royale, les signes sont disposés circulairement autour du pôle; et l'on remarque que les deux extrémités de la série, au lieu de se rejoindre régulièrement sur la circonférence, ce qui laisserait dans une indécision complète le point de départ, sont disposées d'une façon particulière qui met celui-ci en évidence. Le Cancer, en effet, est rejeté en dedans au-dessus du Lion, c'est-à-dire plus près du pôlé; de sorte que la procession forme, non une vraie circonférence, mais une ligne spirale. Ce planisphère fut d'après cela considéré comme une copie du grand zodiaque du portique.

Deux autres zodiaques furent trouvés dans deux temples à Esné: composées d'une façon analogue, leurs séries n'ont pas les mêmes signes initiaux que celles de Denderah; le Lion commence la série des signes entrans; la Vierge est le premier de ceux de la série sortante. A l'époque où ces zodiaques furent sculptés, le solstice était donc entre le Lion et la Vierge, ou si l'on veut dans le Lion. Cette époque était donc fort différente de celle où l'on construisit le temple de Denderah; et, d'après la position du sol stice, beaucoup plus ancienne.

Tels sont les faits sommaires dont je néglige les détails comme pièces sans importance au procès. Je dois dire seulement que cette idée, admise d'abord de confiance, que la division des signes représentait la position du solstice, se trouva appuyée d'une manière quel

conque par l'explication qu'on jugea à | vement annuel, les 50" de degré qui sont propos d'admettre pour un emblème voi- la valeur de la précession. sin du Cancer. On y voit le disque du soleil au point le plus haut de sa course, versant des flots de lumière d'où commence à sortir une tête d'Isis, symbole de Sirius, et présage du débordement du Nil, qui coïncidait, à cette époque, et avec le solstice, et avec le lever héliaque de de cette belle étoile.

Interprétation de leurs emblèmes, et systèmes divers auxquels cette interprétation donna lieu.

189. Or, avant d'exposer les conséquences diverses qui furent tiréés de l'interprétation qu'on donna à ces symboles, je dois rappeler ou exposer au lecteur quelques définitions et quelques principes nécessaires à l'intelligence du sujet.

Or, si le point équinoxial rétrograde annuellement de 50",1, on reconnaît qu'il lui faut, pour parcourir 1° ou 3600" une durée de près de 72 ans ; et pour la rétrogradation d'un signe entier, ou de 30o, 2,156 ans, ce qui donne 25,868 années pour la révolution complète du point équinoxial sur l'écliptique. Si ce point était placé à une certaine époque, dans la constellation du Bélier, il passerait ensuite dans la constellation des Poissons, puis dans celle du Verseau et ainsi de suite; et si ces constellations avaient toutes une largeur de 30°, comme les divisions conventionnelles qu'on appelle les signes, il s'écoulerait toujours 2,159 ans entre les époques de l'entrée du point équinoxial dans deux constellations consécutives; mais les points solsticiaux étant à 90° des points équinoxiaux, la position du solstice sera donnée par celle de l'équinoxe et réciproquement. Ainsi, dans l'hypothèse précédente, si l'équinoxe était au 25e degré du Bélier, le solstice serait au 25e degré du Cancer ; et de même de la position connue du point solsticial, on con

qu'on entend par la position du solstice dans le Cancer, dans le Lion.., etc.; position qui change d'une manière continue avec le temps, et qui varie de 30° ou d'un signe dans l'intervalle de 2156 ans.

1o Nous avons signalé ce mouvement général des étoiles qui les emporte parallèlement à l'écliptique, sans changer leur latitude, mais en modifiant leur longitude, leur ascension droite et leur déclinaison. Ge mouvement qui n'est qu'une apparence, est dû, ainsi que nous l'avons expliqué, au déplacement progressif du point équinoxial; c'est-à-dire que l'in-clurait celle de l'équinoxe. Voilà ce tersection de notre équateur avec l'écliptique se fait en des points différens d'une année à l'autre. Les longitudes augmentént ainsi d'environ 50" par an, parce que le point équinoxial rétrograde, ou se meut en sens contraire de l'ordre des signes; ce qui éloigne l'origine des longitudes du pied des arcs de latitude. De cette sorte, le point équinoxial vient à la rencontre du soleil, qui parcourt l'écliptique suivant l'ordre des signes. L'année tropique est donc plus courte qu'elle ne le serait sans ce déplacement, et le moment de l'équinoxe précède celui où il arriverait, si le point équinoxial était immobile. De là le nom de précession des équinoxes donné à ce phénomène. Sans lui, la durée de l'année serait de 365 j. 6 h. 9' 10", intervalle de deux retours consécutifs du centre du soleil au cercle horaire d'une même étoile, tandis qu'elle n'est que de 365 j. 5 h. 48' 50", intervalle qui s'écoule entre deux passages du soleil par le point équinoxial. Entre ces deux durées il y a une différence de 20', pendant lesquelles le soleil parcourt, en vertu de son mou

Pour indiquer la position de ces points, on emploie quelquefois les expressions de colure des équinoxes et colure des solstices; le mot colure désignant deux grands cercles qui passent par les points équinoxiaux et les points solsticiaux, et se coupent par conséquent à angles droits. Le mouvement de ces points est censé produit par le mouvement des colures qui les contiennent.

2o On entend par lever héliaque d'une étoile, l'époque de l'année où cette étoile se lève une heure environ avant le soleil. Si elle se couche une heure avant lui, ce sera son coucher héliaque; si elle se lève tout juste en même temps que lui, ce sera le lever cosmique. Le coucher cosmique aura lieu si elle se couche au moment précis où le soleil se lève. Si au contraire l'étoile se lève ou se couche quand le soleil se couche lui-même ou

avant notre ère. Si on adopte dans le Cancer une autre position que celle du mi

rence pourra aller à un millier d'années en plus ou en moins.

Nous ne dirons rien, pour le moment, du second zodiaque de Denderah que nous possédons à Paris; considéré comme une copie du zodiaque principal, il donnait naturellement lieu aux mêmes calculs. Mais les deux zodiaques d'Esné, traités de la même manière, conduisaient à des résultats plus dignes d'attention; car, comme ils reculaient d'un signe la position des solstices, ils se trouvaient plus vieux que ceux de Denderah, d'une valeur moyenne de 2156 ans. Et, comme au moyen d'emblèmes que les savans se crurent certains d'expliquer, on put admettre que le solstice quittait la Vierge pour entrer dans le Lion, il en résultait pour les zodiaques d'Esné jusqu'à 7000 ans d'âge et au-delà.

au commencement de la nuit, le lever ou le coucher de l'étoile sont dits achroniques. Les levers et couchers, soit cos-lieu, l'époque sera différente ; et la diffémiques, soit achroniques, sont des phénomènes réguliers et précis, qui se prétent fort bien au calcul, mais qui sont à peu près insaisissables à l'observation, parce que les étoiles disparaissent alors dans les feux du soleil; c'est pour cela que les anciens leur avaient substitué le lever et le coucher héliaques. Lorsqu'une étoile, après avoir été invisible un certain temps à cause de son voisinage du soleil, devient enfin visible le matin, parce qu'elle s'en est suffisamment écartée, le premier jour où on l'aperçoit se lever à l'Orient, sans être absorbée par l'éclat de l'aurore, constitue son lever héliaque, et se trouve susceptible d'une observation assez précise. Le lever de l'étoile devance ainsi celui du soleil d'un intervalle qui varie d'une étoile à l'autre, et qui est d'environ une heure pour les étoiles de premier ordre, telles que Sirius. Les levers héliaques reviennent périodiquement pour chaque étoile, et se trouvent correspondre à des époques fixes du calendrier. De là l'usage qu'en faisaient les anciens pour diriger les travaux agricoles; car c'est ce qu'il faut entendre par ces expressions qu'on trouve partout dans les anciens auteurs, lever de Sirius, lever d'Arcture, lever de Régulus, ou même lever du Bouvier, du Lion..., en appliquant aux constellations ellesmêmes la définition du lever héliaque. Cela posé, voici quelle interprétation on donna aux emblèmes zodiacaux.

En considérant d'abord ceux du portique de Denderah, on conclut de la disposition des signes que le soleil était dans le Cancer à l'époque du solstice. L'emblème qui avoisine le Cancer représentait d'ailleurs le lever héliaque de Sirius; ce lever précédait d'un mois le lébordement du Nil, qui suivait d'autant le solstice, de sorte que le solstice coincidait avec le lever héliaque; d'où il résultait encore que le solstice avait lieu dans le Cancer. Or, en le plaçant au milieu de cette constellation, et le comparant à sa position actuelle qui est à la limite de celle des Gémeaux, près du Taureau, on trouve que la position solsticiale du grand zodiaque de Denderah, répond à 1218

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Questions préjudicielles négligées.

190. Je n'ai pas besoin de dire que beau coup de chiffres furent produits, très différens les uns des autres, selon la position que chacun jugea à propos d'assigner au solstice dans la constellation où l'on s'accordait à le placer. Et si, en partant d'une idée commune, celle d'une représentation solsticiale, les différens systèmes offraient tant de divergence dans les résultats, qu'on juge de la masse d'incertitudes que devait présenter une question qui se décomposait elle-même en beaucoup d'autres, auxquelles pour la plupart les élémens de solution manquaient complètement. Car avant d'adopter cette idée d'une représentation solsticiale, vers laquelle gravitaient toutes les recherches et tous les calculs, il y avait bien des questions à résoudre, qui, pour la plupart insolubles, barraient le passage à toute discussion positive et sérieuse. En un mot, l'on adopta d'abord une idée quí se prêtait merveilleusement à l'exploitation scientifique; mais on oublia ou l'on dédaigna de statuer sur une foule de questions préjudicielles qui auraient ar rêté dès leur début les calculs et les théories. Par exemple, les calculateurs auraient pu se poser d'abord les questions suivantes:

- Les divisions des zodiaques sculptés est tout au moins gratuite; et si nous ont-ils rapport avec un état déterminé | prenons les constellations dans leur sys du ciel? — Était-ce l'état du ciel à l'épo- | tème actuel, le milieu de celle du Cancer que de la construction des monumens? a été occupé par le solstice dans le VIIe siècle avant notre ère, et son commencement dans le second. Les zodiaques

Ne sont-ce pas de simples copies des

zodiaques primitifs?

Est-il bien évident que la division des d'Esné qui placent le solstice dans le signes indique un solstice?

Les figures sont-elles la représentation des signes, ou bien simplement des constellations homonymes?

Les Égyptiens distinguaient-ils, même à une époque reculée, les signes des constellations?

Quelles étaient les limites de celles-ci, et quelle était l'origine des signes?

Dans quelle partie de la constellation ou du signe doit se trouver le soleil, pour que le zodiaque indique sa position dans ce signe? Est-ce au commencement, au milieu ou à la fin?

Enfin, les Égyptiens connurent-ils à une époque quelconque le mouvement équinoxial?

Lion ne remonteraient de la sorte qu'à 2340 avant J.-C.; en plaçant le solstice au milieu de la constellation; or, il y a loin de là au chiffre de 5000 ans que certains savans adoptaient.

Intérêt de la question au point de vue de la chro nologie biblique; remarque importante à ce sujet.

On voit par là que, même en accueillant l'idée que les zodiaques égyptiens indiquaient les solstices, en accordant de plus qu'ils représentaient l'état du ciel à l'époque où la sculpture en avait été exécutée, la question de date présentait encore des solutions très diverses ; et la différence des résultats acquérait une haute importance

Dans un ordre d'idées différent, on par sa liaison avec la question de chroaurait encore dû se demander:

Si ces figures sont la représentation d'un fait astronomique?

Si ce ne sont pas plutôt des thêmes d'astrologie, sans aucun rapport avec une représentation scientifique de la sphère.

nologie générale. Ceux qui tenaient pour les chiffres les plus élevés, se mettaient par cela même en dehors des traditions chrétiennes sur l'âge du monde, et le système de Dupuis sur l'origine du zodiaque était encore trop à la mode pour que les savans se fissent beaucoup de scrupules 191. On voit par là combien le problème de déborder les ères historiques. Cepenétait complexe; et l'énoncé de la plu- dant il est aisé de reconnaître que les part de ces questions fait reconnaître à défenseurs de la chronologie de la Bible tout homme de bon sens leur insolu- n'avaient pas lieu de s'effrayer beaucoup bilité. Par exemple, il n'y a pas moyen du témoignage des zodiaques. Si nous de prouver que les constructeurs n'ont considérons en effet que l'époque du dépas copié pour en faire un ornement ar-luge remonte à 3,000 ans avant notre ère, chitectural, des zodiaques primitifs et d'après le texte des Septante, qui est de antérieurs même à l'existence des Égyp-beaucoup le plus digne de foi, et que les tiens comme corps de nation; impossible de prouver qu'ils distinguaient les signes zodiacaux des constellations ellesmêmes; impossible de dire quelles limites ils assignaient à celles-ci. Or, selon qu'on adoptera telle ou telle vue à ce sujet, la question de date changera singulièrement d'aspect. Par exemple le calcul ci-dessus qui suppose le solstice au m lieu du Cancer, et qui donne l'an | 1218 comme époque moyenne, est fondé sur une division zodiacale en parties de 30°, dont chacune aurait été assignée à une constellation. Or, cette supposition

zodiaques d'Esné n'auraient qu'une antiquité moyenne de vingt-quatre siècles avant J.-C., rien n'empêche d'admettre que les sculptures ne remontent à cette époque. Je dis plus : il n'y a pas de raison grave, au point de vue de l'autorité de nos livres saints, pour refuser d'admettre que le solstice fut représenté à une époque très antérieure, par exemple dans la Vierge, comme le voulait Burckardt. En le mettant au point de cette constellation, qui est oc cupé aujourd'hui par l'équinoxe, tomberait sur l'an 4650, ce qui est anté

on

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