Logique

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H. Verdière, Aimé André, 1821 - 227 Seiten
 

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Seite 63 - Jti/N considérant nos sensations comme représentatives, nousen avons vu naître toutes nos idées , et toutes les opérations de l'entendement : si nous les considérons comme agréables ou désagréables , nous en verrons naître toutes les opérations qu'on rapporte à la volonté.
Seite 54 - Dieu, qui nous a créés avec tels besoins et telles facultés, est, dans le vrai, notre seul législateur. En suivant ces lois conformes à notre nature , c'est donc à lui que nous obéissons ; et voilà ce qui achève la moralité des actions.
Seite 57 - ... il semble que je n'en éprouve qu'une, celle de l'objet sur lequel je fixe mes regards. Ce regard est une action par laquelle mon œil tend à l'objet sur lequel il se dirige: par cette raison je lui donne...
Seite 58 - Un objet est présent ou absent. S'il est présent, l'attention est la sensation qu'il fait actuellement sur nous ; s'il est absent , l'attention est le souvenir de la sensation qu'il a faite. C'est à ce souvenir que nous devons le pouvoir d'exercer la faculté de comparer des objets absens
Seite 22 - Analyser n'est donc autre chose qu'observer dans un ordre successif les qualités d'un objet , afin de leur donner dans l'esprit l'ordre simultané dans lequel elles existent.
Seite 177 - L'analogie qui est fondée sur le rapport des effets a. la cause, ou de la cause aux effets , est celle qui a le plus de force ; elle devient même une démonstration lorsqu'elle est confirmée par le concours de toutes les circonstances.
Seite 170 - ... sciences. Comme en mathématiques on établit la question en la traduisant en algèbre , dans les autres sciences on l'établit en la traduisant dans l'expression la plus simple; et, quand la question est établie, le raisonnement qui la résout n'est encore lui-même qu'une suite de traductions, où une proposition qui traduit celle qui .la précède est traduite par celle qui la suit.
Seite 128 - Cette observation sur les idées abstraites et générales démontre que leur clarté et leur précision dépendent uniquement de l'ordre dans lequel nous avons fait les dénominations des classes, et que, par conséquent, pour déterminer ces sortes d'idées, il n'ya qu'un moyen, c'est de bien faire la langue. Elle confirme ce que nous avons déjà...
Seite 129 - Si nous n'avions point de dénominations, nous n'aurions point d'idées abstraites ; si nous n'avions point d'idées abstraites, nous n'aurions ni genres ni espèces ; et si nous n'avions ni genres ni espèces, nous ne pourrions raisonner sur rien. Or si nous ne raisonnons qu'avec le secours de ces dénominations, c'est une nouvelle preuve que nous ne raisonnons bien ou mal que parce que notre langue est bien ou mal faite.
Seite 144 - Elle échappe d'autant plus, qu'elle prend tous les caractères des esprits qui veulent l'employer, et sur-tout ceux des esprits faux. Voici comment un écrivain célèbre s'explique à ce sujet. Enfin, ditil, ces deux méthodes (l'analyse et la synthèse ) ne diffèrent que comme le chemin qu'on fait en montant d'une vallée en une montagne , et celui qu'on fait en descendant de la montagne dans la vallée ( i ). A ce langage je vois seulement (i) LaLogique, ou ï Art de penser , part.

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