Contenus dans ce Livre. Chap. II. Patience nécessaire à un Chrétien dans Chap. III. Amour des fouffrances, fource de con- folation pour un Chrétien malade Chap IV. Joye d'un Chretien malade, fruit de fon amour pour les fouffrances, Chap. V. Fermeté de courage qui doit foutenir un Chrétien dans les langueurs de la maladie, 5- Chap. VI. Croix de Jefus, principe & modéle des faintes difpofitions d'un Chrétien malade, 71 Art. I. Le Chrétien malade rassuré par la vûë de Jefus en Croix, donnant fa vie pour ses brebis Art. II. Le Chrétien malade confolé par la vûë de Jefus immolé fur la Croix comme l'Agneau de Art. III. Le Chrétien malade trouve dans Jefus crucifié le Maître de la vraye fageffe Art. IV. Le Chrétien malade s'appuye fur Jefus crucifié comme fur la Pierre angulaire de l'édi- Art. V. Le Chrétien malade falutairement confon- du par la difference infinie de fes maux à ceux Chap. VII Actes & fentimens de pénitence pro- Confeffion de fes péchez, par la confidération du compte rigoureux qu'il doit en renare au Tribunal de Jefus Chrift, & du foulagement même qu'il fe procure en mettant ordre de bonne-heure aux affaires de fa confcience, 138 Chap. VIII. Actes & fentimens d'un Chrétien malade pour s'exciter après la Confeffion à fouffrir fes maux dans la vue de fatisfaire à la juftice divine pour fes péchez, que la mifericorde de Dieu lui a pardonnez, 153 Chap. IX. Actes & fentimens d'un Chrétien malade, pour se préparer à recevoir le faint Viatique, comme la derniere Communion qu'il aura peut-être au Corps & au Sang de Jesus-Christ, par laquelle il defire réparer les défauts des Communions précedentes, & poffeder en foi aveç plus d'afurance le précieux gage de la vie éter 167 nelle, Chap. X. Actes & fentimens d'adoration & de reconnoiffance d'unChrétien malade appliqué après le Viatique à s'attacher fans réserve à JejusChrift jufqu'à la mort, & à fe regarder comme une victime qui ne doit plus vivre que dans l'attente de confommer fon facrifice, 185 Chap. XI. Exercice particulier d'un Chrétien malade pour fe facrifier à Jesus Christ après la Communion par les plus vives impressions de la foi, de l'efperance & de la charité chrétienne, 201 Art. I. Exercice de la foi d'un Chrétien malade pour combattre l'amour de la vie préfente par le Sentiment des maux qui l'environnent, & pour l'animer à les fouffrir en patience par la crainte des peines dont il eft menacé après la mort, 202 Art. II. Exercice de l'efperance d'un Chrétien malade, , pour élever les defirs de fon cœur vers le Ciel, pour fort:fier fon courage dans les douleurs de la maladie par la vue du bonheur éter Art. III. Exercice de la charité dans un Chrétien Abregé des Actes & Sentimens Chrétiens, 255 268 285 297 358 363 Abregé de la Paffion de Notre-Seigneur, avec des Réflexions propres aux differens états d'un Chrésien malade & infirme, Fin de la Table. 384 L'ORDINAIKK L'ORDINAIRE DE LA MESSE. Le Prêtre étant au pied de l'Autel, fait le figne de la Croix, en difant: In nomine Patris, Au nom du Pere, & &Filii, & Spiritus du Fils, & du faint San&ti. Amen. Elprit. Amen. Enfuite il commence l'Antienne. Niroibo ad al- J'l'autel de Dieu; IN tare Dei; Les Miniftres répondent, Ad Deum qui Jufqu'à Dieu même Letificat juventu- qui remplit de joye ma jeunesse. tem meam. Le Prêtre dit alternativement avec les Miniftres le Pfeaume 42. S. Judica me, 'Deus;& difcerne caufam meam de gente non fanita: ab homine iniquo dolofo erue me. M. Quia tu es, Deus, fortitudo mea: quare me LePrêtre. Jugez-moi, mon Dieu, & faites le difcernement de ma caufe d'avec la nation qui n'eft pas fainte: délivrez-moi de l'homme injufte &trompeur. Les Miniftres. Puisque vous êtes ma force, ô mon Dieu: pour quoi m'avez-vous repouffé,& pourquoi me vois-je réduit à marcher dans la trifteffe, pendant que mon ennemi m'afflige? Le Prêtre. Répandez fur moi votre lumiere & votre verité: elles me conduiront & m'ameneront jufqu'à votre montagne fainte, & à vos taberna*cles. Les M. Et j'entrerai jufqu'à l'autel de Dieu; jufqu'à Dieu même qui remplit de joyema jeuneffe. Le P. O Dieu, ô mon Dieu, je vous louerai fur la harpe: Pourquoi, mon ame, êtes-vous trifte ? & pourquoi me troublezvous? Les M. Elperez en Dieu, car je le louerai encore: c'eft lui qui eft le falut & la lumiere de mon vifage, il eft mon Dieu. |