Histoire comparèe des systèmes de philosophie considérés relativement aux principes des connaissances humaines: Histoire de la philosophie moderne a partir de la renaissance des lettres jusqu'à la fin du dix-huitième siècle. 2e partie, Band 3

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Libr. philosophique de Ladrange, 1847
 

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Seite 154 - De sorte que toute la suite des hommes, pendant le cours de tant de siècles, doit être considérée comme un même homme qui subsiste toujours et qui apprend continuellement...
Seite 145 - Que deviendrez-vous donc, ô homme qui cherchez quelle est votre véritable condition par votre raison naturelle? Vous ne pouvez fuir une de ces sectes ni subsister dans aucune.
Seite 149 - ... il la fait descendre de l'excellence qu'elle s'est attribuée et la met par grâce en parallèle avec les bêtes, sans lui permettre de sortir de cet ordre jusqu'à ce qu'elle soit instruite par son Créateur même de son rang qu'elle ignore...
Seite 152 - C'est cette partie décevante dans l'homme, cette maîtresse d'erreur et de fausseté, et d'autant plus fourbe qu'elle ne l'est pas toujours ; car elle serait règle infaillible de vérité, si elle l'était infaillible du mensonge. Mais, étant le plus souvent fausse, elle ne donne aucune marque de sa qualité, marquant du même caractère le vrai et le faux.
Seite 255 - Sa philosophie, ajoute-t-il, semble être »en ce point, par rapport à celle de Descartes et • de Malebranche , ce qu'est l'histoire par rap»port à un roman (1).
Seite 151 - Il seroit bon qu'on obéît aux lois et coutumes parce qu'elles sont lois , et que le peuple comprît que c'est là ce qui les rend justes.
Seite 145 - La nature confond • les pyrrhoniens, et la raison confond les dog«matistes. Que deviendrez-vous donc, ô hom»me, qui cherchez votre véritable condition par » votre raison naturelle? Vous ne pouvez fuir une » de ces sectes, ni subsister dans aucune.
Seite 86 - Jusqu'ici nous n'avons parlé qu'en simples physiciens : maintenant il faut s'élever à la métaphysique, en nous servant du grand principe peu employé communément, qui porte que rien ne se fait sans raison suffisante; c'est-à-dire que rien n'arrive sans qu'il soit possible à celui qui connaîtrait assez les choses, de rendre une raison qui suffise pour déterminer pourquoi il en est ainsi et non pas autrement.
Seite 263 - C'est ainsi qu'il avance qu'il n'ya personne qui n'ait de l'esprit , que les peuples sauvages sont pour le moins aussi heureux que les peuples civilisés, que toutes les langues ont en elles-mêmes une égale beauté. Il avait présenté une grammaire sur un plan nouveau ; ses travaux avaient embrassé à la fois la littérature, les sciences politiques, les preuves de la religion. Partout on reconnaît...
Seite 149 - L'homme n'est donc qu'un sujet plein d'erreurs, ineffaçables sans la grâce. Rien ne lui montre la vérité : tout l'abuse. Les deux principes de vérité, la raison et les sens , outre qu'ils manquent souvent de sincérité , s'abusent réciproquement l'un l'autre. Les sens abusent la raison par de fausses apparences ; et cette même piperie qu'ils lui apportent, ils la reçoivent d'elle à leur tour : elle s'en revanche.

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