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milles, dont les unes sont très-rapprochées par les nouds du sang et de l'amitié, qui se mêlent dans ces réunions, où assistent les pères et les mères, et les autres ont entre elles des rapports de convenances sociales qui imposent aux jeunes gens un certain respect mutuel, elle peut encore être excusée. Aussi Rousseau a-t-il plaidé pour elle. Nous n'ignorons pas que des voix éloquentes se sont élevées pour condamner cet exercice, et tout le monde a lu la vigoureuse sortie du comte de Bussy-Rabutin contre la danse. Mais il parlait de ces assemblées où tout conspire à enflammer l'imagination, à séduire les sens, de ces éblouissantes mêlées où la voix des vieillards perd toute autorité sur les enfants, et il n'entrera dans l'esprit de personne de vouloir justifier les écoles du vice. Si la danse était mauvaise en elle-même, nous ne croyons point que Fénelon l'eût permise, ni qu'on eût vu paraitre au milieu d'un bal cet archevêque de Paris, venant solliciter la pitié des heureux du monde pour des infortunés (1).

(1) Nous avons cité dans la première édition de cet ouvrage la prétendue repartie adressée par le vertueux archevêque de Cambrai à un curé qui venait de prêcher contre la danse. De plus amples informations nous ont démontré que le mot qu'on lui a prêté dans cette circonstance vient probablement de la même source que le fameux couplet commençant par ce vers: Jeune, j'étais trop sage. Ce mot n'est rien moins qu'authentique. Il en faut dire autant de l'autorité de saint François de Sales, trop souvent alléguée par les partisans de la danse. De la lecture attentive des OEuvres de ce grand évêque il résulte qu'il ne l'a jamais permise, ou que, s'il l'a permise, c'est avec de telles restrictions que si les amis les plus passionnés de la danse, telle qu'elle s'exécute aujourd'hui presque partout, avaient à les ratifier par leur conduite, ils en deviendraient aussitôt nécessairement les adversaires les plus déclarés. On conçoit que pour mesurer à l'égard de chacun, l'étendue des dangers dont elle devient la source, il faut tenir compte de bien des circonstances particulières qu'un directeur des consciences peut seul apprécier d'une manière compétente, à savoir, l'état des niceurs dans telle localité, l'âge, le sexe, le tempérament, la puissance ou la frivolité du caractère, etc., etc. Nous ne craignons pas de le dire, parce que nous le savons de source certaine : le comte de Bussy-Rabutin n'est pas le seul homme du monde qui, parvenu à cet âge où les illusions du monde se dissipent et laissent mieux voir la réalité des choses, ait hautement déposé contre la danse et ses effets. Aux personnes qui demanderaient encore avec sincérité si dans cet exercice est nécessairement renfermé comme dans son germe l'indifférence religieuse, le mépris de la loi, le relâchement des mœurs, que l'on rappelle la réponse de Bourdaloue à cette dame qui s'informait de lui si la fréquentation des spectacles pouvait jeter quelque désordre dans l'âme : Madame, c'est à vous de me l'apprendre. La mode, la coutume, l'entrainement universel, voilà le plus fort argument qui se puisse alléguer, à défaut de bonne et grave raison, en faveur de la danse. C'est saint Jean Chrysostome, c'est le plus sublime peut-être des Pères de l'Eglise, celui qui mérita d'être surnommé bouche d'or, qui s'est chargé de le réfuter. « Je sais, disait-il ( homil. 22), « je sais qu'en reprenant les danses et en voulant les abo«lir, je paraîtrai ridicule à plusieurs, et qu'on m'accusera « de manquer d'esprit et de sens, cependant je ne puis garder le silence sur cela. Peut-être que, si tous ne reçoivent pas bien ce que je suis obligé de dire, au moins « quelques-uns en profiteront, et aimeront mieux être raillés avec nous que de se moquer et de rire de nous, mais d'un rire digne de larmes et des plus grands supplices. Je souffrirai donc de devenir l'objet des railleries de « plusieurs, pourvu que mon discours puisse porter quelque fruit.» Saint Augustin a dit quelque chose de plus formel encore. Ecoutons-le. « Il vaudrait mieux labourer la terre dans les saints jours que se livrer à la danse. • Melius tota die foderent quam tota die saltarent.» Et pourtant le travail dans les spints jours est maudit de Dieu !

Il existe un autre moyen de réunion peu dispendieux, et qui trouve des sympathies dans toutes les conditions de la société : nous voulons parler de la musique. Dans les villes de garnison, où la musique des régiments est dans l'usage de se faire entendre sur les promenades publiques certains jours. de la semaine, on sait qu'elle ne manque jamais d'attirer la foule. Il en est de même des grandes fêtes religieuses où l'Eglise ne dédaigne pas de relever par d'harmonieux concerts la pompe de ses cérémonies (1). Dans l'antiquité, l'on avait remarqué les heureux effets de la musique sur les populations assemblées, et les écrivains de la Grèce lui ont attribué une importance singulière (2). Montesquieu pense que le goût et la pratique de cet art n'était si vif et si répandu chez les Grecs que, parce que, ne pouvant, à cause du discrédit attaché à l'agriculture, se livrer à cette profession, ni faire le commerce et cultiver les arts, qu'ils abandonnaient aux esclaves, ils ne trouvaient à occuper leurs loisirs que dans les exercices qui dépendaient de la gymnastique et dans ceux qui leur offraient des rapports ou des analogies avec la guerre. Il faut donc, ajoute le même auteur, regarder cette nation comme une société d'athlètes et de combattants. Or ces exercices, si pro-pres à faire des gens durs et sauvages, avaient besoin d'être tempérés par d'autres qui pussent adoucir les mœurs, tels que la musique. Montesquieu remarque que s'il y avait parmi nous une société d'hommes passionnés pour la chasse, au point de s'y adonner sans relâche, ils ne manqueraient pas de contracter une certaine rudesse, que la musique, s'ils en prenaient le goût, suffirait pour convertir aux formes de l'urbanité (3). Mais l'hypothèse de l'auteur de l'Es

(1) Des voix rigoristes, pour ne rien dire de plus, se sont élevées contre l'emploi de la musique dans les églises, comme ayant quelque chose de trop mondain. Nous leur répondrons par les lignes suivantes d'un abbé de la Trappe, dont le témoignage ne peut être suspect.

«Dans cette église (celle de Saint-Roch, à Paris), la plus belle harmonie préside au chant des cantiques sacrés, et les voix les plus douces, les instruments les plus variés s'unissent aux sons graves et prolongés de l'orgue qui fait vibrer les voûtes du temple. On croirait entendre la musique des anges; piége innocent que le zèle du pasteur tend à la curiosité d'un grand nombre de personnes. Tel qui n'était venu que pour entendre la musique, voyant ensuite monter en chaire un prédicateur célèbre, se trouve comme forcé de prêter aussi l'oreille à sa voix; il l'écoute, il le goûte, et la soif de la justice succède insensiblement à celle des plaisirs. » (Voyage de la Trappe à Rome, par le baron Géramb, lettre IV, p. 59.)

(2) Platon soutient, par exemple, qu'on ne pent faire de changement dans la musique qui n'en soit un dans la constitution de l'Etat, et Aristote qui, suivant Montesquieu, semble n'avoir fait sa Politique que pour opposer ses sentiments à ceux de Platon, est, pourtant d'accord avec lui touchant la puissance de cet art sur les moeurs. Théophraste, Plutarque, Strabon, tous les anciens ont pensé de même.

(3) Voyez l'Esprit des lois, liv. IV, ch. VIII.-M. Appert, dans son ouvrage intitulé: Bagnes, prisons et criminels, reconnaît aussi l'influence de la musique. Voici comment il en parle: Je crois que la musique, introduite dans les prisons comme meyen d'adoucir les mœurs, produirait d'excellents résultats: madame de Staël a dit que rien n'était plus propre à élever l'âme. L'harmonie renferme en elle quelque chose de suave et de mystérieux qui dispose

prit des lois n'est-elle pas en quelque sorte réalisée chez ces hommes qui se livrent à des travaux matériels et pénibles, dont l'effet serait, à la longue, d'émousser dans leur âme les affections tendres et les sentiments délicats? Si le travail continu des mains endurcit un homme, cela n'est pas moins vrai dans le sens moral que dans le sens physique. La musique réveille agréablement l'esprit de l'espèce de torpeur où il a été plongé, et jamais aussi des concerts ménagés pour procurer au peuple un délassement, qui est pour lui une véritable fête, ne le laisseront froid et indifférent.

Au surplus, nous n'avons pas la prétention de déterminer les divertissements convenables, et qui peuvent varier selon les circonstances. Nous en avons nommé quelques-uns, afin de faire voir qu'à très-peu de frais on établirait facilement partout des lieux de réunion qui, en détournant des œuvres serviles, le dimanche, fortifieraient et multiplieraient les relations des familles et des peuples, et les rattacheraient aux chefs de l'Etat. Nous avons la conviction que ces assemblées serviraient aussi la morale. L'ouvrier abandonne la tâche illicite qu'il s'est imposée, du moins aux heures de ces réunions. Une partie du jour étant accordée au repos, il ne serait pas éloigné de lui donner l'autre. Ayant conduit ou devant conduire sa femme à ces assemblées, il la suit plus volontiers aux solennités de l'Eglise, avec sa famille, et s'accoutume à remplir ses devoirs religieux. Le temps s'écoule de cette manière, et, la réforme s'étant accomplie sans qu'il s'en soit presque aperçu, il se surprend à trouver encore sa soirée heureuse, et il s'attache par un sentiment plus vif et plus profond à sa femme qui, d'ordinaire plus pieuse que lui, le convie à de nouvelles jouissances, à sa jeune famille qu'il aime a voir folâtrer autour de lui, à ses habitudes de repos réglé qui lui rendront plus doux la vie et le travail.'

Plusieurs villes ont fondé des écoles gratuites où les ouvriers vont, le dimanche, principalement dans les longues soirées de l'hiver, s'initier aux éléments des sciences dont ils ont à réaliser les applications dans l'exercice de leurs métiers. En quelques lieux on ne néglige point de leur parler de la morale: on ne peut qu'applaudir fortement à celte généreuse innovation.

Une mesure qui hâterait et faciliterait la réforme que nous sollicitons, partout où elle est nécessaire, une mesure de la plus haute importance, qu'appellent tous les gens de bien, et qu'on est en droit d'attendre T'esprit à la mansuétude, et je suis convaincu qu'un homme vraiment musicien aurait, généralement parlant, moins de chances de mal tourner ou de commettre une mauvaise ction. Dans tous les cas, en supprimant même la question de morale qu'on pourrait soulever à cette occasion, et qui, je crois, viendrait à l'appui de notre opinion, la question d'humanité n'en demeure pas moins entière et positive. Il est du devoir de l'homme compatissant de soulager les infortunes de ses semblables, soit en améliorant leur sort, soit en tachant de leur en faire oublier l'amertume; et la musique serait, sans contredit, une source de bien-être et de consolation >>

du gouvernement qui a supprimé les loteries et les maisons de jeux, c'est l'abolition des maisons de débauche, et la suppression ou du moins la réduction des cabarets. Cette mesure, les progrès de notre civilisation la réclament impérieusement. Ne sachant où il irait le lundi perdre sa raison, sa santé, son argent, l'ouvrier se reposerait encore plus volontiers le dimanche, et cette disposition de son esprit laisserait à la femme une plus grande facilité pour le rappeler au culte. Ce serait un touchant spectacle que celui d'une constitution sociale, où des femmes feraient tourner au profit de la vertu l'empire que des femmes faisaient valoir dans l'intérêt du vice.

Quels résultats n'amènerait pas pour l'avenir ce changement de sentiment moral dans les pères, de conduite dans l'intérieur des maisons !

Nous avons insisté sur le bien immense que le gouvernement pourrait opérer, sans mesures coërcitives que ne comporterait pas l'état de nos mœurs, en régularisant le repos et les plaisirs du septième jour. Mais qu'il s'en occupe ou non, ce bien peut encore s'obtenir par le seul concours des particuliers. Que les hommes de toutes les professions qui se distinguent de leurs confrères par une raison plus éclairée et une sagesse plus mûre, et qui sont par conséquent à même de mieux juger de la vérité des avantages physiques et moraux qui découlent de l'observation du dimanche, que ces hommes, disons-nous, en donnent l'exemple. Qu'ils exhortent les autres à faire que le dimanche redevienne un jour de fête ; qu'ils les engagent à échanger ce jour-là l'air renfermé et corrompu qu'ils respirent incessamment pour l'atmosphère saine et spacieuse des promenades; les familles se verront, se rencontreront nécessairement, et l'on reconnaîtra bientôt combien d'heureuses réformes devaient être la conséquence de celle-là. Un bonheur réel et durable sera, pour ceux qui auront le courage de s'y résoudre, le prix du sacrifice de leurs habitudes honteuses; ils trouveront du moins infailliblement cette satisfaction de l'âme, cette paix de la conscience incompatible avec les désordres d'une vie sans principes et sans règle; et cette paix, ils la répandront autour d'eux. Ainsi les fêtes, pour nous servir de l'expression d'un écrivain moderne, seront dans la navigation de la vie, ce que sont les îles au milieu de la mer, des lieux de rafraîchissement et de repos (1).

Les délassements que nous avons indiqués sont de ceux qui unissent surtout les familles entre elles par le lien moral et rcligieux. Les fêtes nationales, proprement dites, qui ont pour objet, soit l'anniversaire d'un grand événement politique, soit l'inauguration d'un monument destiné à rappeler un fait glorieux, ou érigé à la mémoire des grands citoyens, sont encore des moyens d'at

(1) Bernardin de Saint-Pierre, Suite des vœux d'un solitaire.

1270

temps jusqu'aux derniers vestiges de nos
troubles civils et de nos haines politiques.
Alors l'étendard de la concorde couvrira de
et déchirés sans relâche, et le mélange des
son ombre tous les partis qui s'étaient heurtés
hommes le jour du dimanche doit hâter cette
heureuse époque. Une nation forte et com-
pacte dans son unité oblige les Etats voisins
deviennent moins fréquentes, et, comme au-
de la respecter. Par conséquent les guerres
paravant les familles, désormais les nations
pactisent entre elles, et tendent elles-mêmes
à l'unité, que nous ne comprenons pas tant
dans la fusion de tous les peuples conduits
par un seul pouvoir temporel, fusion certai-
ment impossible dans les conditions présentes
que dans leur accord pour marcher à l'ac-
complissement de leurs destinées.

Tant il est vrai que Dieu se sert des cau-
merveilleux effets; qu'ainsi en obligeant les
ses les plus vulgaires pour obtenir les plus
hommes à l'observation du dimanche, il ren-
physique et moral des individus, l'harmonie
fermait dans ce simple précepte le bien-être
des familles et des Etats, s'il était observé;
les maladies, les crimes et les calamités de
toute espèce, s'il était méconnu!

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CHAP. XIV. On cache la doctrine de l'eucharistie.--

Preuves. Calomnies contre les chrétiens.- Idée que

les protestants ont de ce sacrement et qui n'est pas celle

qu'en avaient les premiers el.rétiens.

Liaison entre l'eucharistie et le mystère de l'incarna-

69

CHAP. XV. On cache le dogme de l'eucharistie avec

Ibid.

un soin plus particulier dans le troisième siècle. - Saint
Cyprien. Sa réserve. C'est le saint favori des protes-
tants.-Preuves alléguées contre la transsubstantiation.
-Théodoret.-Gélase.-La doctrine catholique de l'eu-
charistie crue par Erasme, Pascal, sir Thomas Moore, Fé-
nelon, Leibnitz, etc.

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-

sur le dogme de la Trinité.
réelle continue d'être cachée.
Liques. Les Artotyrites.

--

-

-

-

-

Preuves

La doctrine de la présence
L'eucharistie des héré-
Les Hydroparastates, etc.
La trans-
Saint Augustin sévère observateur du secret.
substantiation et la Trinité suivent la même destinée. 79
CHAP. XVII.-Pères du quatrième siècle.
de leur doctrine sur l'eucharistie. -Anciennes liturgies. 84
CHAP. XVIII. - Visite à la chapelle de la rue T...d.-
Antiquité des cérémonies de la messe. -Cierges, encens,
eau bénite, etc. Usage de se trapper la poitrine.
Saint Augustin se frappe la poitrine. Imitation du paga-
nisme dans la primitive Eglise.

92

CHAP. XIX. Réflexions. - Unité de l'Eglise catho-
lique.Histoire de la chaire de saint Pierre.- Moyens
de conserver l'unité. Saint Irénée.-Saint Hilaire.
Indéfectibilité de la seule Eglise.

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97
CHAP. XX. Rêve. Scène, époque d'une Eglise ca-
tholique, le troisième siècle.- Ange d'Hermas. Graud'
Messe. La scène se transporte à Ballymudragget.
Sermon du recteur. - Chorus d'amen.

-

--

100
CHAP. XXI. - Les recherches à la suite du protestan-
tisme sont suspendues. Désespoir de le trouver chez les
orthodoxes. Résolution d'essayer des hérétiques.- Mer
Morte de la science. Balance de plaisir et d'agrément
entre les Pères et les hérétiques.

103
CHAP. XXII. — Les Capharnaïtes, premiers protestants.
Discours de notre Sauveur à Capharnaum. Sa vraie
signification. Il établit la doctrine catholique de l'eucha-
ristie.
108

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CHAP. XXXVII. - Hambourg. - Hagedorn. Klops-
tock et Meta, sa femme. Miss Anna-Maria à Schurman,
et son amant Labadie.
Notice sur ces deux personna-
ges our la société des Traités. — Envoyé par l'entremise
de miss ***
172
CHAP. XXXVIII. - Doctrine blasphématoire de Laba-
die.... enseignée aussi par Luther, Bèze, etc. - Réfle-
xions. Choix d'une université. - Lottingen. · Je suis
présenté au professeur Scratchenbach. Qui commence
un cours de leçons sur le protestantisme.
CHAP. XXXIX. - Première leçon du professeur Scrat-
chenbach. Philosophes païens. Rationalisme parmi

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CHAP. XXIII.
Luther.
-Les docètes, les premiers hérétiques.
Négation de la présence réelle. Simon le Magicien et
sa maîtresse. Simou protestant. Joie de cette décou-
verte. Les ébionites. - Les elcésaïtes.

-

-

113

CHAP. XXIV.-Counaissance que les gnostiques avaient
de l'Ecriture. Leurs théories. Exposé du système
des Valentiniens. Céleste famille. -Sophia. Sa
fille. - Naissance du Demiourgue. - Bardesanes. 117
CHAP. XXV. Les gnostiques croient en deux dieux.
Le Créateur et le Père inconnu. - leurs accusations
Marcion.
contre le Jéhovah des Juifs.
Ses antithè-
ses.-Apelles.-Foi à deux Sauveurs.- Haine du code des
Juifs.-Ophites. -Mariage de Jésus avec Sophie Achamoth.

-

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121

126

CHAP. XXVI. -Catalogue d'hérésies. Les marcosiens,
les melchisédéchiens, les montanistes, etc., etc.
Pourquoi en faire mention. Saint Clément d'Alexandrie
penchait vers le gnosticisme. Tertullien montaniste.
Saint Augustin manichéen.
CHAP. XXVII. Découverte enfin du protestantisme
chez les gnostiques. - Simon le Magicien, auteur du
calvinisme. Doctrines calvinistes professées par les
valentiniens, les basilidiens, les manichéens, etc. 130
CHAP. XXVIII. — Autre recherche du protestantisme
parmi les orthodoxes aussi peu couronnée de succès que
la première. Les Pères sont juste l'inverse des calvi-
nistes. Preuves. Saint Ignace, saint Justin, etc.
134
Les protestants même le reconnaissent.
Chap. XXIX. Retour aux hérétiques.
Le pro-
testantisme se montre en abondance. Novatiens.
Agnoètes. Donatistes, etc. Aérius premier pres-
bytérien. Accusations d'idolâtrie contre les catholi-
ques. Intentées par les païens, comme aujourd'hui par
les protestants.

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137
CHAP. XXX. Courte récapitulation. Secret enfin
découvert. Affaire d'amour.- Promenades sur ie bord
de la rivière. - « Connaître le Seigneur. »- Cupidon et
Calvin.
142
CHAP. XXXI. — Recteur de Ballymudragget. — Nou-
velle forme de chapeau. - Scène tendre dans le bosquet.
Moment d'embarras. Arrivée du Bill d'émancipa-
tion pour les catholiques. - Correspondance avec miss***.
146
CHAP. XXXII. ·Connaissance qu'avait miss
Pères de l'Eglise. Traduction de quelques passages
de saint Basile, de saint Chrysostome, de saint Grégoire
et de saint Jérôme, destinés à figurer sur son album. -
Poésies tendres de saint Basile.
149

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189
Doctrine de
Justification par la foi
volonté. Ubiquité du

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seule.Asservissement de la
corps de Jésus-Christ.
CHAP. XLII. —Suite de la leçon. -Doctrines de
Calvin et de Zwingle comparées avec celles de Luther.
-Intoléranee de Luther. - Jusqu'à quel point il mérite
le nom de rationaliste. Esquisse sommaire de son ca-
ractère comme réformateur.
199
CHAP. XLIII.Suite de la leçon. — Le réformateur
Zwingle. Supérieur à tous les autres. Sa doctrine
sur la cène du Seigneur et le baptême. Il est le père
du rationalisme, et a été suivi par Socin. Analogie
entre la transsubstantiation et la Trinité.
205
CHAP. XLIV.-Suite de la leçon. - Doctrines anti-
trinitaires parmi les réformateurs. Valentinus, Genti-
lis. Socinianisme. - Ses côtés faibles. Progrès de
l'antitrinitairianisme. Le Saint-Esprit n'est point une
personne, mais un simple attribut.
210
CHAP. XLV. Suite de la leçon. Effets du mode
rationaliste d'interprétation en Allemagne. -- Contraste
entre l'état passé et l'état présent du protestantisme. —
L'inspiration des Ecritures rejetée. Authenticité des
livres de l'Ancien et du Nouveau Testament mise en que-
stion, etc., etc., etc.
217
CHAP. XLVI. Réflexions. Lettre de miss ***.
Mariage des réformateurs. OEcolampade. — Bucer.
Calvin et son Ideletta. - Luther et sa Catherine de Bore.
-Leur souper de noces. Hypocrisie des réformateurs.
- Défi à l'Ours-Noir. La guerre du sacrement. 227
CHAP. XLVH. Blasphèmes des rationalistes. -
Source de l'incrédulité en Allemagne. Absurdité de
quelques-unes des doctrines luthériennes. - Impiété de
celles de Calvin. Mépris pour l'autorité des Pères. —
Le docteur Damman. Déclin du calvinisme.

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CHAP. XLIX. — Retour en Angleterre. Recherches
sur l'histoire du protestantisme anglais. — Les rapports
intimes qu'elle a avec celle du protestantisme d'Allemз-
gne. Opiniâtreté et hypocrisie des premiers réforma.
teurs dans les deux pays. Variations de symboles. -
Persécutions et bûchers. -Rétractations et rechutes de
Cranmer, Latimer, etc., etc.- La réformation a demora.
lisé le peuple. Preuves tirées des écrivains allemands
et anglais.
CHAP. L. Continuation du parallèle entre le protes
tantisme d'Allemagne et celui d'Angleterre. — Ecrivains
incrédules. Théologiens anglais sceptiques. — South,
Sherlock et Burnet. Ouvrage extraordinaire de ce de-
Socinianisme de Hoadly, Balguy, Hey, et".-Der
nière partie et tin du parallèle. Témoignages attestant
le progrès de l'irréligion en Angleterre.
CHAP. LI. Retour en Irlande. Visite à la chapelle
de Townsend-street. Incertitude et défaut de garantie
des Ecritures comme seule règle de foi. Preuves. -

CHAP. XXXIV.
nier.
Antiquité apostolique de la doctrine
catholique avouée par les protestants eux-mêmes.
Preuves tirées des écrits des réformateurs Luther, Mé-
lanchton, etc., etc., et des protestants plus modernes.
Casaubon, Scaliger, etc.. etc., et enfin de Socin et de
Gibbon.

159

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La foi ou la raison.
ou déiste. Résolution définitive.

Autorite de l'Eglise.

SILVIO PELLICO.

-

--

Catholique

289

1274
De la médecine chez les Hébreux, et des guérisons mi-
raculeuses racontées par les saintes Ecritures.
La révélation répandue parmi les gentils avant la ve-
479
nue de Notre-Seigneur Jésus-Christ.
489

276
DISCOURS SUR LES DEVOIRS

DES HOMMES ADRESSE A UN JEUNE HOMME.

CHAPITRE Ier. Importance et prix du devoir. Ibid.
CHAP. II. Amour de la vérité.

-

CHAP. III.

-

Religion.

CHAP. IV. Quelques citations.

Résolution à prendre sur la religion.

CHAP. VI.-Philanthropie ou charité.

France.

Du système catholique d'interprétation des saintes
Ecritures.

515

Notice sur les protestants convertis à la religion catho-
lique de 1794 à 1837.

Suisse.

Allemagne et Pays-Bas.

CHAP. VII.

- Estime de l'homme.

278

Angleterre, Irlande et Ecosse.

CHAP. VIII.

Amour de la patrie.

300

Etats-Unis d'Amérique.

CHAP. IX.

Le vrai patriote.

502

CHAP. X.

-Amour filial.

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Respect aux vieillards, aux ancêtres. 305

Amour fraternel.

307

CHAP. XIII.

Amitié.

308

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310

CHAP. XV.

Choix d'un état.

512

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-Mettre un frein aux inquiétudes d'esprit.

313

CHAP. V. Sur la correspondance de la morale catho-
580
lique avec les sentiments naturels et droits.

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314

CHAP. XVIII.

Le célibat.

316

CHAP. XIX.

Honneur à la femme.

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Dignité de l'amour.

- Des haines religieuses.

319

CHAP.XXI.

Amours blåmables.

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CHIP.XXII. Respect aux jeunes filles et aux femmes

des attre.

321

MANZONI. - DE LA MORALE CATHOLIQUE.

CHAP. II. Sur les influences diverses de la religion
catholique selon les temps et les lieux.

CHAP. III. - Philosophie morale et Théologie.
CHAP. IV. - Sur les décrets de l'Eglise. Sur les déci-
sions des Pères et des casuistes.

CHAP. VI. Sur la distinction des péchés mortels et
582
des péchés véniels.

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CHAP. VIII.- Sur la doctrine de la pénitence.

CHAP. X. - Des moyens de subsistance du clergé con-
sidérés comme une cause d'immoralité.

-

- Sur l'unité de la foi.

523

524

530

535

545

547

551

557

562

565

584

587

601

610

624

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CHAP. XI.- Des indulgences.

629

CHAP. XIV.

Amour paternel, amour de l'enfance et

CHAP. XII.

-

Des choses qui décident du salut et de

de lajeuresse.

325

la damnation.

632

CHAP. XXV.

- Des richesses.

326

-

CHAP.XXVI. — Respect à l'infortune. - Bienfaisance.

328

CHAP. XIII.

CHAP. XIV.
CHAP. XV.

Sur les préceptes de l'Eglise.

635

· De la médisance.

642

Sur les motifs de l'aumône.

649

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331

CHAP. XVI.

Sur la sobriété et les abstinences.- Sur

332

la continence et la virginité.

655

333

CHAP. XVII.

-

Sur la modestie et l'humilité.

660

(AP. XXXI.
IAP. XXXII.

pc mourir.
NGARD.

-

-

-

Humilité.-Mansuétude.-Pardon. 334

336

Haute idée de la vie et force d'âme

337

- DEFENSE DE LA TRADITION. ESSAI
SLA VUE COMPARATIVE DE L'EGLISE ANGLICANE ET DE
ILISE DE ROME, DU DOCTEUR MARSH.

HAPITRE PREMIER. - Objet de la vue comparative
339
(deux Eglises d'Angleterre et de Rome. - Opinion du
ceur Marsh sur l'Ecriture et la tradition. On examine
raisonnement. Ses accusations contre Bossuet.-
explication du verset 15 du chapitre II de la deuxième
Ire aux Thessaloniciens. Réfutation de son opinion sur
Stabilité de la tradition, et sur la difficulté de la recon-
re quand on la trouve.

Ibid.

HAP. II. - Il n'y a point de preuves qui engagent à
tre que la parole écrite soit donnée pour seule et uni-
règle de la foi chrétienne, à l'exclusion de la pa-
¡ non écrite. Les Ecritures ne se donnent nulle part
me telles. La mission confiée aux apôtres n'était
d'écrire, mais de prêcher.- La manière dont le Nou-
u Testament est composé d'écrits de circonstance,
ans liaison les uns avec les autres, montre qu'il n'était
at destiné par les apôtres, ni par l'Esprit de Dieu, a
la seule règle de foi.

-

377

HAP. HI. Les Ecritures ne contiennent point toute
352
arole non écrite. L'observation du dimanche. - La
dité du baptême des enfant. Le canon des Ecri-
es.- On n'en peut prouver 'inspiration dans l'hypo-
se du docteur Marsh. Con lusion.
EXAMEN DE CERTAINES OPINIONS AVANCEES PAR LE TRES-
363
VEREND DOCTEUR BURGESS, EVEQUE DE SAINT-DAVID,
NS UNE PURLICATION INTITULEE : Le Christ et non saint
erre est la pierre sur laquelle l'Eglise est bátie.
EXAMEN D'UNE BROCHURE INTITULEE : Réponse d'un pro-
tant. Même sujet que les Remarques, etc.
Remarques sur le mandement de l'évêque de Durham.
383
-Réfutation des assertions de l'évêque de Durham sur les
auses qui ont amené la révolution française, et sur la
octrine de l'Eglise catholique, par rapport au culte et à
invocation des saints, à la présence réelle de Jésus-Christ
lans l'eucharistie, à la pénitence et aux indulgences. 397
Remarques sur la doctrine de l'évêque de Durham,
touchant l'eucharistie.

Observations sur quelques manières nouvelles et à la
423
mode d'interpréter l'Apocalypse.
BRUNATI.
439
DE L'ACCORD DES ANCIENS LIVRES DE
L'INDE AVEC LES ONZE PREMIERS CHAPITRES DE LA GENESE.
Critique des anciennes législations paeunes et défense
de la législation mosaïque.

CHAP. XVIII. · Sur le secret de la morale. Sur les fi-
dèles scrupuleux et les directeurs des consciences.
CHAP. XIX. Sur les objections faites à la morale catho-
668
lique, déduites du caractère des Italiens.

VIE DE PALEY.

672

675

TABLEAU DES PREUVES EVIDENTES DU CHRIS-
TIANISME, EN TROIS PARTIES. PART. I. De l'évidence
historique et directe du christianisme, distinguée de celle
qu'on allègue en faveur d'autres miracles.
Des preuves auxiliaires en faveur du christianisme.
PART. II.
PART. III. Examen abrégé de quelques objections re-
battues.
Ibid.

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-

Réflexions préliminaires. — Sur la possibilité des mira-
cles en général.
677
De L'évidence HISTORIQUE ET DIRECTE
DU CHRISTIANISme, et de la différence d'aveC CELLE QU'ON
ALLÈGUE EN FAveur d'autreS MIRACLES.

PREMIÈRE PARTIE.

-

Propositions à établir.

681

Ibid.

PROPOS. I. Il est suffisamment évident que plusieurs
hommes, déclarant être les premiers témoins des mira-
cles du christianisme, ont passé leur vie dans les tra-
vaux, les dangers et les souffrances, auxquels ils se sont
soumis volontairement, par le seul effet de leur croyance
à ces miracles et pour les attester, et que par le même
motif ils ont suivi de nouvelles règles de conduite. Ibid.

PROPOS. II. Il n'est point suffisamment évident que des
personnes, se disant être les premiers témoins d'autres
faits d'une nature aussi miraculeuse que ceux-ci, aient
agi de la même manière pour les attester, et par le seul
effet de leur croyance à ces miracles.

PROP. I. CHAPITRE PREMIER. Preuves des souffran
682
ces des premiers prédicateurs du christianisme, puisée
dans la nature de la chose.
CHAP. II. Preuve des souffrances des premiers pré-
Ibid.
dicateurs du christianisme, puisée dans le témoignage
des auteurs profanes.

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