Revue philosophique de la France et de l'étranger, Band 24Presses universitaires de France, 1887 |
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Seite 340 - II n'ya ni crime ni délit, lorsque le prévenu était en état de démence au temps de l'action , ou lorsqu'il a été contraint par une force à laquelle il n'a pu résister.
Seite 371 - Il ne faut point mener les hommes par les voies extrêmes : on doit être ménager des moyens que la nature nous donne pour les conduire. Qu'on examine la cause de tous les relâchements, on verra qu'elle vient de l'impunité des crimes , et non pas de la modération des peines.
Seite 371 - On est responsable non seulement du dommage que l'on cause par son propre fait, mais encore de celui qui est causé par le fait des personnes dont on doit répondre, ou des choses que l'on a sous sa garde.
Seite 253 - ... les plus froids et les plus tardifs se développent. Tourmenté long-temps sans savoir de quoi, je dévorais d'un œil ardent les belles personnes ; mon imagination me les rappelait sans cesse , uniquement pour les mettre en œuvre à ma mode, et en faire autant de demoiselles Lambercier.
Seite 342 - Le majeur qui est dans un état habituel d'imbécillité, de démence ou de fureur. doit être interdit, même lorsque cet état présente des intervalles lucides.
Seite 253 - Qui croiroit que ce châtiment d'enfant , reçu à huit ans par la main d'une fille de trente , a décidé de mes goûts , de mes désirs , de mes passions, de moi pour le reste de ma vie...
Seite 619 - De sorte que toute la suite des hommes, pendant le cours de tant de siècles, doit être considérée comme un même homme qui subsiste toujours et qui apprend continuellement...