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15165 Lettres d'Yves de Chartres. XII s.

15166 Lettres d'Arnoul de Lisieux et de Hildebert. Fin

du XII s.

Com

45467 Summa dictaminum mag. Guidonis Fabe. potus metrificatus (98).- Calendarium (440).

XIII S.

45468 I. Richardi de Bury Philobiblon. xiv s.

II. Méditations de S. Bernard (47). Institution des novices par Hugues de S. Victor (64). Sermons, etc. (78). Summa de officiis ecclesiasticis secundum mag. Willelmum Altissiodorensem (83). Bartholomei Brixiensis questiones (135).

XIII S.

15469 Catalogue de la biblioth. de S. Victor de Paris par Etienne Regnard. 1623.

45470 Fragments de mss. - Préceptes moraux en vers. Sermon latin commençant par Bele Aaliz men se leva. Traités sur la manière de résoudre les sophismes (40, 24, 60, 65). – -Traité de théologie mystique (29). Commencement d'une glose sur le Doctrinal (41 vo). Magistri J. Pag. syncategoremata (48). Hervici sophiste abstractiones (50 vo). Fragments sur les sophismes (54 vo). Traité de logique (63). — Le songe de Scipion, à la fin duquel est une petite mappemonde. Calendrier, précédé d'un grand dessin, et tableaux

de comput.

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Gerlandus usualis.

XII et XIII s.

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45474 Fragments de mss. Alberti Magni liber de natura

locorum. Petri de Alliaco exhortatio super

-

kalendarii reformatione (36). — Tables d'astronomie et de comput (48 et 78). Liber Affragani (64). -Kalendarium regine (88). - Catalogues des évêques de diverses églises de Normandie et d'Angleterre (102). -Tabula fleubotomie, tradita per Rasim, etc. (443). -Flos medicine, compilatus in studio Salerni a Johanne de Mediolano (122). Astrologia (436). Liste des évêchés de la chrétienté (458). Algorismus de minuciis (467).

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Dictionarius (195). — Isidori liber de natura rerum

(200). — XIII, XIV et xv s.

15172 Fragments de mss. Sur les indulgences de l'année

1300. Sermons et extraits pour des sermons

(9, 20 v).

Statuts de l'ordre de S. Victor (15).

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Epitaphe

Vers contre les moines (18). d'Yves de Chartres et poésies diverses (103 vo). Prophétie de Merlin (406 v°). Recueil de sentences (122 vo]. - Sentences des philosophes (425 vo). Extraits de Plaute (126 vo), de Sénèque (127), etc. Statuts de l'évêque de Lisieux en 1321 ̄(137). XII, XIII et XIV S.

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Comput (189).

15173 Fragments. De arte rhetorica. Ars faciendi

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Libellus artis predicatorie editus a quodam fratre ordinis Predicatorum (25). Petri Blesensis opusculum contra perfidiam Judeorum de fide (53). -Tabula de Alberto Magno posita in choro Fratrum Predicatorum Parisius (84). - Quodlibeta (96). Petri de Ailliaco tractatus de anima (164). liques de Virgile (220).

Gloses sur les bucoLettre de Jean, duc de Berry, de Charles, duc d'Orléans, de Jean, duc de Bourbon, et de Philippe, comte de Vertus, au roi Sigismond (234). Autre lettre de Charles, duc

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45474 Recueil de pièces de théologie, d'histoire et de litté rature formé par Pierre Lamacque. Il y a des notes sur l'hist. de l'abb. de S. Victor. xvi s.

45475 Mélanges. La Bauval mourante, parodie. - Vie de

Rose de Sainte Marie Chériot.

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SUR L'ORGANISATION

DE

L'INDUSTRIE A PARIS

AUX XIII ET XIV SIÈCLES 1.

(DEUXIÈME ARTICLE).

Nous avons envisagé le corps de métier dans l'ordre civil; étudions-en maintenant le caractère moral et religieux. La pratique de la dévotion et de la charité venait, en effet, resserrer entre les artisans de même profession les liens formés par la communauté d'intérêts. Le Livre des métiers contient déjà des dispositions pieuses et charitables. Ainsi les statuts des tréfiliers d'archal condamnent le contrevenant à payer 4 deniers pour l'entretien du luminaire de l'église des frères Sachets 2. Le boulanger, qui cuisait un jour de fête chômée, encourait, par fournée, une amende de 2 s. de pain qui était convertie en aumône, et le pain trop petit (les règlements ne permettaient pas d'en faire de plus petit que celui d'une obole), était confisqué au profit des pauvres 3. Chez les tapissiers de tapis sarrazinois 1, la moitié des amendes était, par les soins des gardes du métier, distribuée aux pauvres de la paroisse des Saints-Innocents 5. Les tailleurs de robes, les cordonniers et les gantiers eu consacraient une partie au soutien de leurs confrères indigents. La volaille et le gibier (sauvagine), saisis dans certains cas sur les poulaillers, revenaient à l'Hôtel-Dieu et aux prisonniers du

1. Voyez le premier art., 6a série, t. IV, p. 1 et suiv.

2. Livre des métiers, p. 63.

3. Ibid. pp. 11 et 12.

4. C'est-à-dire de tapis façon d'Orient.

5. Livre des métiers, p. 128.

6. Ibid. pp. 143, 229, 242.

Châtelet. Le droit payé par l'apprenti à son entrée en apprentissage recevait parfois un emploi charitable 2. Chez les fabricants de courroies, il servait, ainsi que le droit de réception à la maîtrise, à mettre en apprentissage les fils de maîtres devenus orphelins et privés de ressources 3. Chez les boucliers de fer (fabricants de boucles), il subvenait également aux frais d'apprentissage des fils de maîtres tombés dans la misère1. Nous croyons, avec Jaillots, qu'il faut attribuer aux monnayeurs de la monnaie de Paris, ou au moins à l'un d'eux, la fondation de la léproserie du Roule dont on trouve la première mention dans des lettres de Pierre de Nemours, évêque de Paris, du mois d'Avril 1217-18 6. C'est sans doute à titre de fondateurs qu'ils avaient, sur l'administration de cet hospice, des prétentions qui furent, jusqu'à un certain point, reconnues par une transaction faite entre eux et l'évêque de Paris, Fouques de Chanac, le 12 mars 1343 (n. s.). D'après cet accord, le gouverneur de l'hospice était nommé et révoqué par l'évêque qui pouvait y faire entrer quatre personnes, en comptant le chapelain, et davantage si les revenus de la maison le permettaient. De leur côté, les monnayeurs avaient le droit d'y placer quatre de leurs confrères et de 'commettre quelques-uns d'entre eux pour recevoir, avec des délégués de l'évêque, les comptes de l'administrateur. En revanche, ils s'engagèrent à contribuer aux dépenses pour une somme de 220 livres parisis jusqu'à la Saint-Jean-Baptiste et, à partir de cette époque, à y consacrer le montant des boites des monnaies de Paris, Rouen, Troyes et Montdidier, où chaque ouvrier versait 1 denier tournois par 20 marcs convertis en espèces, et chaque monnayer un denier tournois par semaine. Si les faits que nous venons de

1. Ibid. p. 180.

2. Ibid, p. 248.

3. Ibid. p. 234.

4. Ibid. p. 57.

5. T. 1, Quart. du Palais-Royal, p. 70-71.

6. Ger. Dubois, Hist. ecclesiæ. Parisiensis, éd. 1710, II, 262.

7. « Et pour faire les réparations, charges du dit hostel et ses appartenances, avecques ce nous ouvriers et monnoyers baudrons, tant du nostre comme de ce qui peut estre ès boistes; et sera, dedens la Saint-Jehan-Baptiste prouchain venant, onze vins livres parisis, avecques les émolumens de nos boistes accoutumées, qui depuis la dicte Saint-Jehan ou prouffit du dit hostel tourneront d'ores en avant des monnoies de Paris, de Rouen, de Troyes, de Mondidier, qui jadis fu de Saint-Quentin, c'est assavoir, de chascun vint mars, que lesdiz

citer ne prouvent pas nécessairement que les corporations formassent, dès le xir° siècle, des confréries religieuses, ils peuvent en être considérés du moins comme le germe. Les statuts du Livre des métiers ne sont pas assez explicites à cet égard pour nous permettre de juger exactement du développement que les confréries pouvaient avoir atteint dès cette époque. Ils nous font cependant connaître celle de Saint-Léonard, fondée à SaintMerry par les boucliers d'archal et de cuivre, et celle de Saint-Blaise, érigée par les maçons dans une chapelle de ce vocable, voisine de Saint-Julien-le-Pauvre 2. Un article du statut des orfèvres nous autorise à faire remonter au même temps la confrérie de Saint-Éloi. D'après cet article, l'argent versé dans la caisse de la confrérie des orfèvres était destiné à un dîner offert, le jour de Pâques, aux pauvres de l'Hôtel-Dieu. Il est évident qu'il s'agit ici, non du corps de métier, dont tous les revenus ne pouvaient être applicables à ce dîner, mais de la caisse particulière de la confrérie de Saint-Éloi; cela ressort d'ailleurs de la comparaison de cet article avec un article des statuts de 1355, qui, malgré certaines différences, a été fait sur le premier, et nous en révèle le véritable sens 3. En dehors de ces cas, le mot confrérie, qui se présente souvent dans le recueil d'E. Boileau, nous paraît y désigner le corps de métier, plutôt que la confrérie proprement dite. Quoi qu'il en soit, les confréries étaient déjà nombreuses quand Philippe-le-Bel les abolit, c'est

ouvriers feront esdictes monnoies, un tournois, et desdiz monnoiers un tournois, la sepmaine, de chascun, se iceuls monnoiers ouvrent plus de un jour en la sepmaine. »>

Cartul. de Notre-Dame, III, 334.

1. Livre des met., p. 60 et Lebeuf, Hist. de la ville et du dioc. de Paris, éd. Cocheris, II. 201 et 216.

2. Livre des met., p. 107 et Lebeuf, I, 390 et 422.

3. Livre des mét., p. 39 et Ordonn. III, 10, art. 25. Ce n'est pas le seul rapprochement qu'on puisse faire entre les deux statuts ceux du mois d'août 1355 ont emprunté textuellement plusieurs articles aux statuts d'E. Boileau. Le préambule de l'ordonnance par laquelle le roi Jean promulgua les nouveaux statuts, dit du reste que les commissaires chargés de les examiner, les ont soigneusement comparés avec les anciens. Ni les uns ni les autres ne parlent d'une confrérie formée en 1202 par plusieurs orfèvres dans la chapelle de Saint-Denis et de ses compagnons à Montmartre. C'est Leroy, qui nous en apprend l'existence (pp. 30 et 31); mais son témoignage, appuyé sur des titres des archives de la corporation, a presque autant d'autorité que ces titres euxmêmes, qui ne nous sont pas parvenus.

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