Histoire du théatre de l'opéra comique, Band 1Chez Lacombe, 1769 |
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Seite 194 - J'ai vu des Dragons fort Imitables .Montrer les dents sans offenser; J'ai vu des poignards admirables Tuer les gens sans les blesser. J'ai vu l'amant d'une bergère, Lorsqu'elle dormait dans un bois, Prescrire aux oiseaux de se taire, Et lui, chanter à pleine voix.
Seite 25 - Colombine, veut fe pendre; mais il en eft empêché par Mézetin fon camarade ; & tous deux fort altérés vont foulager leur foif aux deux fources qu'ils apperçoivent. Ces deux fontaines font l'ouvrage de l'enchanteur Merlin : l'une, qui s'appelle la fontaine de la Haine , a le pouvoir d'éteindre la flâme de l'Amant qui en boit, & de changer...
Seite 450 - En s'inclinant avec dignité pour remercier les spectateurs , elle aperçut la malheureuse perruque. Tout autre qu'elle eût été déconcertée; mais en princesse au-dessus des coups de la fortune, elle détacha tranquillement cet ornement étranger qu'elle rendit, et continua froidement son rôle. Cela lui valut un succès : tant il est vrai qu'il faut se posséder dans les grands événements pour en sortir avec honneur.
Seite 193 - J'ai vu le maître du tonnerre, Attentif au coup de sifflet, Pour lancer ses feux sur la terre Attendre l'ordre d'un valet. J'ai vu, du ténébreux empire, Accourir avec un pétard, Cinquante lutins pour détruire Un palais de papier brouillard. J'ai vu des dragons fort traitables Montrer les dents sans offenser; J'ai vu des poignards admirables Tuer les gens sans les blesser. J'ai vu l'amant d'une bergère, Lorsqu'elle dormait dans un bois...
Seite 446 - Afteur à la fois. Il n'y eut point de fymphonie, point de ballets ; on n'entendit rien , pas même le compliment. On applaudit beaucoup ; & tout le monde fe retira fatisfait, moins cependant que l'Entrepreneur.
Seite 93 - Que là haut il n'aille pas braire Et fcandalifer le vulgaire : Empêchez-le de larmoyer Pour fes intérêts , pour les nôtre*. Et s'il ne veut pas fe noyer , Qu'il n'en dégoûte pas les autres. Erafte , petit Maître François-, entreprend le voyage de Leucade par pure charité : c'eft moi , dit-il à Gondolin , qui vous ai donné le plus d'occupation; plus de vingt aimables filles ont déjà fait le faut pour l'amour dêmoi , & j'ai pitié d'une infinité d'autres qui feroient bientôt contraintes...
Seite 5 - Cn joua ensuite des fragments de vieilles pièces italiennes au grand mécontement des Comédiens Français qui firent défendre aux Forains de donner aucune Comédie par dialogue ni par monologue: ceux-ci eurent recours aux écriteaux que chaque acteur présentait d'abord aux yeux des spectateurs...
Seite 318 - Peintre à l'efprit de vin : un Robin » aux concombres , un Sergent au feu d'enfer , le tout avec » un peu de farce , & un coulis d'épigrammes. La fauce >> vaut mieux que le poiflbn.
Seite 216 - Les regrets avec la vieillefle , Les erreurs avec la jeunefle , La folie avec les amours; Ceft ce que l'on voit tous les jours.
Seite 453 - ... qu'il n'y avait pas le petit trou par où l'on pût voir la nudité. « M. Hérault ne veut pas branler de derrière le rideau, sans se vouloir imaginer que ce rideau sera bien plus devant les yeux des spectateurs qu'il ne peut être dans l'idée des lecteurs. Mon théâtre représente un jardin au milieu duquel est un rosier. La rosé éclate au-dessus de ce rosier et frappe les regards des spectateurs. Tout cela répand une innocence continuelle sur tout ce qui se dit. Des bergers se disputent,...