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cence et traitement préventif des accidents consécutifs.

Plusieurs accidents peuvent survenir pendant la convalescence des maladies éruptives qui nous occupent; de là les précautions les plus minutieuses pour en sauvegarder les jeunes malades, telles que séjour au lit le plus longtemps possible, défense de quitter la chambre pendant au moins quarante jours, etc., précautions dont on peut facilement se dispenser si l'on suit les conseils qu'il indique, Pendant la maladie l'épiderme a été soulevé, la transpiration cutanée ne se fait plus qu'incomplétement et même s'arrête si la peau est brusquement refroidie; les reins et les membranes séreuses sont alors obligés de suppléer la peau dans ses fonctions; de la des épanchements séreux dans les plèvres, le péritoine, le tissu cellulaire de la peau et l'albuminurie. Pour éviter tous ces accidents il faudrait débarrasser la peau de l'épiderme desséché, ce qui s'obtient facilement en frictionnant tout le corps du malade avec de l'huile d'amandes douces.

Un dernier conseil que nous donne l'auteur est celui de supprimer le purgatif que l'on a coutume d'administrer pendant la convalescence de la scarÎatine ou de la rougeole. M. Grisolle, qui combat les affusions froides dans ces maladies, se trouve ici d'accord avec notre auteur. Trousseau ne condamne pas les affusions froides, mais il les veut de quelques secondes et appliquées au moment convenable; les immersions prolongées et les applications de glace sur la tête sont énergiquemant prescrites par lui. (Mouvement médical.)

Emploi du bromure de potassium à haute dose contre l'épilepsie. M. le docteur Legrand du Saulle, médecin de Bicêtre, vient de publier une étude sur le pronostic et le traitement de l'épilepsie. Nous en extrayons la partie pratique, celle qui a trait spécialement au traitement. Cette note vient compléter les nombreux travaux sur le bromure de potassium, insérés dans ce recueil qui a été le premier en France à préconiser ce précieux médicament. (Voyez les articles de Gubler, Debout, Vigouroux, Voisin, Martin-Damourette et Pelvet.)

Ce fut en Angleterre, en 1861, que l'on constata pour la première fois l'utilité du bromure de potassium dans l'épilepsie. Sur 15 cas, sir Ch. Lo

cock obtint 14 succès. Radcliffe et Brown-Séquard imitèrent à l'envi leur devancier et publièrent un peu plus tard des observations extrêmement significatives. A l'asile de Northampton, le docteur Williams soumit trente-sept épileptiques à la médication bromurée, et trente malades virent leurs attaques s'éloigner considérablement. Robert M'Donnel fit connaître ensuite les résultats très-encourageants de sa pratique, et il fit observer avec justesse que les médecins n'osaient pas prescrire le bromure de potassium ou en prescrivaient des doses beaucoup trop faibles (1).

En France, en 1864, M. Blache guérit, à l'hôpital des Enfants-Malades, un jeune garçon de dix ans qui avait toutes les nuits des accès d'épilepsie. Le sel de brome fut employé à la dose de 1, 2 et 3 grammes. Presque à ce même moment, MM. Bazin et J. Besnier publièrent trois observations suivies de guérison (2). L'opinion publique commença alors à s'émouvoir. Le bromure de potassium entra dans la pratique courante, mais les expérimentateurs firent généralement preuve de timidité et ils n'administrèrent le médicament qu'à des doses inertes! Aussi, ne réussirentils point. J'en prends plutôt à témoin M. Peulevé, interne la Salpêtrière, qui a rapporté (3) que son maître, M. Moreau de Tours), avait fait suivre à des malades de son service un traitement par le bromure de potassium, pendant trois mois, et qu'il avait commencé par la dose de 50 centigrammes pour finir par celle de 3 grammes. Malgré toute son habileté, M. Moreau devait fatalement échouer. On n'obtient rien, en effet, chez les adultes, en aussi peu de temps et avec des doses aussi minimes.

M. A. Voisin s'est chargé de démontrer toute la justesse de cette proposition dans l'intéressante relation clinique qu'il a publiée en 1866 (*), et qui renferme les observations trèsconcluantes qu'il a recueillies à l'hospice de Bicêtre et en ville. Ce recommandable praticien a eu l'heureux

(1) Dublin. Quarterly Journal of medical science, 1864.

(2) Gazette des hôpitaux, 1865.
(3) Union médicale, 1865.

(4) Bulletin général de Thérapeutique.

courage de prescrire le bromure de potassium à haute dose (de 4 à 12 grammes par jour). Tout naturellement, ce médicament ne lui a paru être d'aucune utilité dans l'épilepsie liée à des lésions cérébrales, congé.. niales ou accidentelles, tandis qu'il lui a rendu des services signalés dans l'épilepsie qui est due à une grande impressionnabilité, à l'exaltation de la sensibilité, «< au tempérament nerveux, »> aux émotions vives, à la peur, aux excitations génitales et aux influences héréditaires. « Sur 24 malades, dit M. A. Voisin, qui ont été traités par le bromure de potassium, 4 out cessé d'avoir des accès, 6 ont été très-améliorés, 10 ont été un peu améliorés, 4 n'ont ressenti ancun bon effet du médicament. »>

Que sont devenus ces malades depuis que M. A. Voisin a quitté Bicêtre, et comment le bromure de potassium réussit-il aujourd'hui dans son ancien service? C'est à M. J. Falret à nous l'apprendre. Voici, à cette occasion, la note que m'a remise mon savant collègue:

«Le 1er avril 1867, j'ai pris le service de la troisième section. A ce moment-là, une vingtaine de malades au moins étaient en traitement par le bromure de potassium. Sur 15 épileptiques déjà traités avec succès par M. A. Voisin et chez lesquels on a continué l'usage du bromure jusqu'à leur sortie ou jusqu'à ce jour (20 octobre 1868), 10 malades ont éprouvé une amélioration tellement notable qu'elle équivaut presque à une guérison pour plusieurs d'entre eux, dont les attaques sont devenues extrêmement rares. Chez ces 15 malades, la dose du bromure a été par jour de 7 à 11 grammes 50 centigrammes, mais cette dernière dose n'a été prescrite qu'à un seul malade.

-

« Cette amélioration se maintient au même degré depuis le 1er avril 1867, et elle existait déjà auparavant. Sur ces 15 malades, 7 sont encore dans le service et, sur ce nombre, 4 continuent à être très-notablement améliorés, tandis que les 3 autres ne paraissent pas éprouver d'influence favorable, par le fait de la continuation du médica ment.

«En ce moment, 21 épileptiques sont encore en traitement par le bromure. Sur ce nombre se trouvent : 1o les 7 malades ci-dessus mentionnés, déjà traités par M. A. Voisin, et

sur lesquels il y a quatre améliorations très-considérables et 3 insucces; 2o 8 malades ayant pris du bromure depuis plus d'un an, et sur lesquels 4 ont éprouvé une amélioration trèsnotable dans leur état, tandis que 4 n'en ont ressenti qu'une influence douteuse; 30 6 malades, qui prennent du bromure depuis trop peu de temps (ur ou deux mois), pour que l'on puisse noter déjà des effets quelconques.

«J'ai fait, ajoute M. J. Falret, sur l'emploi du bromure, les observations générales suivantes: 1° l'action favorable du médicament ne commence à étre sensible qu'à partir de la dose de 4 grammes; 2° la dose a pu être portée progressivement jusqu'à 11g,50 (dose maximum), sans déterminer jamais aucun accident; 3o la dose la plus habituelle à laquelle je m'arrête est de 7 à 9 grammes par jour; 4o on ne commence d'ordinaire à constater des résultats favorables que lorsque l'éruption de boutons se montre à la peau, et surtout au front et à la face, et, en général, les malades qui n'ont pas d'éruption à la peau n'éprouvent pas de bons effets par suite de l'action du bromure; 5 très-peu de malades se plaignent de l'usage de ce médicament et en demandent la cessation. La plupart d'entre eux, au contraire, constatent leur amélioration progressive et demandent à continuer l'usage du bromure, même lorsqu'ils sortent de l'hôpital; 6o je n'ai pas vu, à Bicêtre, d'accidents, ou même d'inconvénients fâcheux, par suite de l'emploi du bromure de potassium. >>

Je dois maintenant faire intervenir les faits de ma pratique personnelle. Et, d'abord, comme j'ai jusqu'à présent passé, à propos du traitement de l'épilepsie, par trois alternatives trèsdistinctes, je me crois obligé de déposer un bilan complet et d'exposer les résultats si différents auxquels je suis arrivé.

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drothérapie et le jardinage, j'ai amélioré notablement 3 malades et j'ai échoué chez les 6 autres. C'est alors qu'en désespoir de cause, je prescrivis du bromure de potassium à ces derniers. Je venais de lire, en effet, des extraits de la clinique spéciale de Brown-Séquard, à Londres, et j'avais été étonné des résultats heureux de cet éminent praticien. Je commençai par administrer le médicament à la dose de 5 centigrammes par jour, à prendre en trois fois, et après beaucoup de tâtonnements et d'hésitations, je l'élevai progressivement jusqu'à 18,10. Dans ces six cas, le bromure de potassium n'amena aucun résultat appréciable;

5 Succes par le bromure (1867 et 1868). En réunissant, comme l'a fait M. A. Voisin, les faits que j'ai observés à Bicêtre et ceux que j'ai recueillis en ville, j'arrive à un total de 41 épileptiques qui ont été soumis par moi à la médication bromurée. Je commence à défalquer de ce chiffre un malade à épilepsie saturnine et deux alcoolisés, dont les accidents convulsifs avaient été parfaitement bien observés et notés. Ils ont guéris tous trois, mais le bromure de potassium y a-t-il été pour quelque chose? N'auraient-ils pas pu sortir également guéris sans l'action du médicament? Je le crois.

Reste donc à 58 Le dépouillement de mes notes et observations me fournit les chiffres suivants: guérison très-probable (pas d'accès depuis on ze mois), 1; suspensions très-prolongées de tout accident épileptique (de trois à sept mois), 5; améliorations sérieuses (rémissions de 25 à 72 jours), 6; insuccès, 9; total 21 Dix-sept autres malades, dont 10 à Bicêtre et 7 en ville ou dans les départements, sont en traitement depuis un temps variable. (Gazette des hopitaux.)

De l'emploi de la fève de Calabar dans le traitement du tétanos. Après avoir relaté un nouveau cas de tétanos, traité malheureusement sans succès, par la fève de Calabar, et publié par C. V. Ridout nous réunirons sous forme de tableau statistique les faits que nous connaissous sur ce sujet.

M. L..., intendant d'une ferme, âgé de quarante-sept ans, d'une bonne constitution, d'habitudes tempérées, en retournant chez lui dans la soirée

du 29 avril, tomba de cheval et tomba sur les mains.

Lorsque M. Ridout vit le malade, il souffrait d'une luxation compliquée de la première phalange du pouce gauche, et de lesions étendues des ligaments et des muscles du poignet droit, mais sans fracture. Il y avait aussi une luxation simple en arrière de la première phalange du quatrième doigt de la main droite et une légère plaje du sourcil droit, mais sans aucun symptôme de contusion ou d'autres injures de la tête. Les luxations furent réduites avec quelque difficulté, en raison du tempérament neryeux du malade. Il alla bien jusqu'au 12 mai, lorsqu'apparurent quelques menaces de tétanos (douleur, roideur à la nuque). Ces symptômes augmenterent jusqu'au 17 mai, la mâchoire était fortement fixée, les dents ne pouvaient être écartées de plus d'un quart de pouce et le malade n'avalait les liquides qu'avec une cuiller. Parfois, spasmes de la face, serrement des mains et grande agitation.

18 mai. Prescription: prendre toutes les heures 10 minims (équivalant à un sixième de grain; de la préparation suivante :

Extrait de feve de Calabar. 8 grains. Esprit-de-vin.......... 1 once.

19. Nuit plus tranquille; L... a dormi quatre heures en deux fois. Pouls, 80, régulier; parole distincte; même difficulté pour écarter les mâchoires Se plaint de douleur au cou; la plaie du pouce marche bien.

20. Mêmes symptômes. Le malade prend librement de la nourriture, mais il a quelque peine à avaler. Pouls, 80; selles. Le 21, à deux heures du matin, L... était incapable de se coucher à cause d'une sensation de suffocation; spasmes pharyngiens; rire sardonique très-net Pouls, 100. 15 minims de fève de Calabar par heure. Selles et urines régulières. A huit heures du soir, le pouls était retombé à 80. Le malade a dormi un peu. Les spasmes continuent. Une vessie remplie de glace, appliquée sur la nuque, a produit quelque sou lagement.

22, sept heures du matin. Nuit meilleure, moins de spasmes; l'impossibilité du décubitus dorsal persiste. 20 minims (1 tiers de grain d'extrait)

d'heure en heure; le soir, à huit heures, les convulsions et le sentiment de suffocation ont disparu. Pas de sommeil; le malade ne peut se coucher. La même dose de fève de Calabar est donnée pendant la nuit toutes les deux heures. Vessie de glace. Le 23, les symptômes tétaniques étaient décidément moins prononcés; expectoration muqueuse abondante. Même quantité de feve de Calabar.

24 et 25. Par moments les spasmes augmentent d'intensité, sans aggravation ni amendement des symptômes.

26. 30 minims (un demi-grain d'extrait); alimentation; pouls à 80.

29. Accès très-fort le soir. Dents énergiquement contractées, crampes dans les mains et les pieds. 40 minims (deux tiers de grain d'extrait);

30. Nuit bonne. Persistance des spasmes. Toux faligante et expectora

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Guérison.

H. Coote (1).

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Id.

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Mort.

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Guérison.

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X... Campbell. Alexander. Eben Watson.

Id.
F. Mason.
Ridout.

(1) Concurremment à la fève de Calabar, d'autres médicaments ont été administrés.

Sur 11 cas (hommes, enfants), a eu 7 guérisons et 4 morts. Il est à désirer que les observateurs qui ont employé la fève de Calabar contre le tétanos, livrent à la publicité leurs observations, afin que l'on arrive à des conclusions sérieuses.

Nous ferons encore observer que

Cinq cas de Phimosis chez l'adulte opérés par dilatation. Quand nous annonçons un moyen curatif nouveau ou supposé tel, nous nous réservons d'en suivre l'application. C'est ce que nous faisons pour la pince dilatatrice introduite par

dans ce cas le mode d'administration de la fève de Calabar a été vicieux et qu'il fallait employer la méthode hypodermique qui permet presque coup sur de doser le médicament de façon à combattre les symptômes. (The Lancet et Mouvement médical.)

M. Nélaton dans le traitement du phimosis congénital.

Les Annales de la Société médicochirurgicale de Liége nous apprennent qu'une courte discussion a eu lieu dans le sein de cette compagnie au sujet de cet instrument.

Encouragé par un succès obtenu à l'aide de ce mode opératoire, chez un adulte, par M. Denonvilliers, M. le professeur N. Ansiaux l'a mis en usage chez cinq hommes atteints de phimosis sans adhérences. Sur ces cinq malades, quatre ont présenté des déchirures; l'écoulement sanguin qui en est résulté n'a pas été de longue durée; le cinquième malade n'a offert que des éraillures de peu d'importance. L'opération terminée, il a été facile, dans tous les cas, de retirer le prépuce en arrière, et on l'a maintenu dans cette position; il s'est produit alors un léger paraphimosis, et, pour tout traitement, on a appliqué sur la partie malade des compresses trempées dans l'eau fraiche et fréquemment renouvelées. Les malades se sont guéris sans accident: il est à noter cependant que les déchirures de la muqueuse ne se sont pas cicatrisées très-rapidement. Chez un des opérés, la première tentative fut infructueuse et l'opération dut être recommencée, mais cette fois avec plein succès; ce malade avait été peu de temps auparavant atteint de chancres préputiaux. L'insuccès de la première opération tenait-elle à ce que la dilatation n'avait pas été assez énergique, ou à ce que le malade ne s'était pas soigné convenablement? C'est ce que ne saurait dire M. Ansiaux.

Un fait capital de l'opération, et qui ne peut être passé sous silence, c'est la douleur qu'elle détermine. M. Nélaton recommande d'employer le chloroforme; tous les malades opérés à l'hôpital de Bavière ont été, d'après ce conseil, soumis à l'anesthésie; cependant, chez l'un d'eux, l'opération fut pratiquée avant que le chloroforme n'eût agi complétement, et le patient, au moment où la dilatation s'achevait, poussa plusieurs cris trèsviolents. La vive douleur que détermina la dilatation forcée exigeant l'emploi du sommeil anesthésique, il n'est pas douteux que cette condition ne restreigne l'extension du procédé de M. Nélaton dans la pratique civile.

(Journal de médec pratique.)

Traitement du Phimosis par la dilatation. Le docteur Elliot Comes a publié, dans le Boston journal. un procédé ingénieux d'opérations du phimosis sans opération sanglante. Comme la dilatation a été employée de nouveau en France dans ces derniers temps, il est utile de con

naître ce procédé et l'instrument du docteur Comes. Ayant à soigner un phimosis, il introduisit dans l'anneau préputial l'extrémité d'une pince à ressort ordinaire. Au bout de quelques minutes, le rétrécissement fut sensiblement élargi; l'instrument fut alors laissé en place; il était retenu par l'élasticité des lames qui exerçaient une dilatation lente continue. On recommanda au malade d'écarter les lames de temps en temps en em ployant une force modérée et de mouiller continuellement la région avec de l'eau chaude. Ce procédé ne détermina ni douleur ni aucun autre inconvénient. Au bout de trois heures le gland put être découvert et peu de temps après il sortit subitement du prépuce qui était tout à fait rétracté. On prévint la récidive du phimosis en ayant recours de temps à autre à l'emploi de la pince.

Le succès obtenu dans ce cas encouragea le docteur Comes, qui imagina alors un instrument très-simple, avec lequel on peut obtenir le degré de dilatation que l'on veut.

C'est une sorte de compas d'épaisseur, long de 3 pouces, pointu à son extrémité; les deux lames sont plates, taillées en biseau à leur bord externe; elles s'écartent l'une de l'autre au moyen d'une vis placée près de leur pivot. La vis traverse une des lames et est fixée sur l'autre. (Gazette médicale de Paris.)

Médicaments

employés

contre les tænias. M. Vezu, de Lyon, propose un médicament composé avec les substances suivantes :

1o L'huile éthérée de fougère måle obtenue avec les rhizomes de cette plante, cueillie en automne;

20 Une teinture concentrée d'écorce de racines de grenadier préparées à l'état frais avec de l'alcool absolu;

30 Une teinture faite avec les fleurs sèches de kousso et l'alcool absolu:

4o Un électuaire composé avec la racine de fougère mâle, les semences de courge et du sucre en parties égales.

Après avoir pilé ces substances, il ajoute une quantité suffisante des teintures obtenues précédemment et mélangées, pour former une pâte mi-solide.

Il prend 60 ou 80 grammes de cette préparation, qui constitue la dose de son remède, ou moins, suivant l'âge

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