consolation à l'église, que son schisme lui avoit causé de douleur. Cette réplique fera suite à la réponse à la deuxieme encychque des quatre évêques constitutionnels, par le même auteur. DES ennemis puissans autant que téméraires M'ont du sentiment même ôté la liberté...... Sauve-moi des complots de leur iniquité, Viens m'arracher, Seigneur, à leurs mains sanguinaires... Termine leur révolte et ma captivité. Ah! si l'impiété, la licence, le erime Tu lis, Dieu des vertus, jusqu'au fonds de mon cœur, Fit-il jamais un von qui ne fut ligitime? A-t-il jamais du vice aimé l'appas trompeur? De mon cœur innocent tu connois la droiture, A quel point les méchans pour toi sont odieux. Ton œil les voit, les suit, et bientôt leur fortune Chercher à satisfaire une faim importune En semant des discours reçus avec dédain? Leur langue étoit un glaive ;... elle dardoit la rage; 1 Oui, Seigneur, je le jure..... et j'y place ma gloire... La nation qui toujours assure ta victoire? Daigne le déployer sur mes ennemis même; Ils ont de leur orgueil savouré tous les songes, Mais le soir doit venir.... Peut-être qu'il s'avance.... Hélas! ces affamés.... S'ils n'ont pas de secours. A leurs concitoyens s'ils ont en vain recours.... Comme ils vont murmurer! Combien trop d'abondance Va rendre malheureux le reste de leurs jours! Ils apprendront trop tard de tout ce qui respire, Moi qui ne cherche pas d'autre consolateur J'exalterai ta gloire et ta miséricorde... mimiy Par une femme; en 1791. DRACI S. 1 AVIS. Nous nous empressons d'accueillir les justes observations qui nous ont été faites sur le peu de temps que nous accordions pour le choix des livres annoncés dans une notice au rabais, que nous avons adressée à tous nos Abonnés. Comme l'époque de ce rabais étoit fixé irrévocablement à la fin d'août, et qu'il nous a été démontré que ce temps étoit insuffisant pour les pays éloignés, attendu que cette notice n'avoit pu être distribuée que les premiers jours de ce même mois, et qu'alors ce temps limité étoit trop court pour pouvoir faire un choix; voulant répondre au désir que nous ont témoigné plusieurs de nos Abonnés d'obtenir une prolongation, le rabais annoncé dans notre notice sera prolongé jusqu'à la fin de septembre; passé lequel temps les livres seront reportés à leurs prix ordinaires. Nous prévenons aussi ceux de nos Abonnés qui ne nous ont envoyés que 50 liv. en mandats pour le trimestre courant, de nous repasser 40s. en argent. Sans cette attention de leurs parts, il ne leur sera plus rien envoyés, attendu que les 50 liv. mandats sont employés. A N N A LES RELIGIEUSES, POLITIQUES ET LITTÉRAIRES. A VI S. Il paroît un journal intitulé: Annales de la Religion, dont les principes sont très-opposés à ceux de nos Annales Religieuses. La facilité de confondre ces deux titres occasionne tous les jours des méprises qui ne sont pas à l'avantage de notre journal. Nous avons donc cru, pour éviter cet inconvénient, et ôter tout équivoque, lui donner un nouveau titre. En conséquence, il paroîtra incessamment sous celui d'ANNALES CATHOLIQUES. * Nous prévenons nos Abonnés que ce N°. est le dernier du trimestre. Ceux dont la souscription ne date du premier juillet dernier que pour trois mois, sont invités à renouveller sans retard, sans quoi nous nous trouverons forcé de cesser l'expédition. A tous les fideles catholiques, résidens en France, qui sont en communion avec le Saint-Siége apostolique. PIE VI. Salut et bénédiction apostolique: LA sollicitude pastorale, nos chers fils, dont notre seigneur Jésus-Christ, dans l'abondance de sa miséricorde, a remis le dépôt en nos foibles Tome II. No. 19. mais, nous fait un devoir de chercher à éclairer tous les fideles, et particuliérement ceux qui sont exposés à de plus fortes tentations, et à empêcher qu'ils ne se aissent égarer par les fausses lumieres d'une sagesse mondaine; car il nous a été dit, comme au prophête Isaïe: Criez, ne cessez; élevez votre voix comme une trompette; annoncez à mon peuple ses iniquités. C'est pourquoi nous croirions manquer à nous-mêmes, si nous ne saisissions pas avec empressement toutes les occasions de vous exhorter à la paix, et de vous faire sentir la nécessité d'être soumis aux autorités constituées. En effet, c'est un dogme reçu dans la religion catholique que l'établissement des gouvernemens est l'ouvrage de la de la sagese divine, pour prévenir l'anarchie et la confusion, et pour empêcher que les peuples ne soient ballotes çà comme les flots de la mer. Aussi SaintPaul, en parlant non d'aucun prince isolément, mais de la chose en elle-même, affirme-t-il qu'il n'y a pas de puissance qui ne vienne de Dieu, et que résister à cette puissance, c'est résister aux décrets de Dieu même. Ainsi, nos chers fils, ne vous laissez pas égarer; n'allez pas, par une piété mal-entendue, fournir aux novateurs l'occasion de décrier la religion catholique : votre obéissance seroit un crime qui seroit puni sévérement, non-seulement par les puissances de la terre, mais, qui pis est, par Dieu même, qui menace de la damnation eternelle ceux qui résistent à la puissance. Ainsi, nos chers fils, nous vous exhortons, au nom de notre seigneur JésusChrist, à vous appliquer de tout votre cœur, de toutes vos forces, à prouver votre soumission à et là |