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IX. ESSAIS HISTORIQUES fur Paris, de Mr. DE SAINT-FOIX. &c. P.418. X. SYSTEME de_ Philofopbie morale &c. par Mr. FRANÇOIS HUTCHE

SON.

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XI. LES PSEAUMES DE DAVID, par
J. S. VERNEDE &c.

433.

407.

XII. LA NOBLESSE MILITAIRE &c. 483. XIII. NOUVELLES LITTERAIRES.

498.

BIBLIO

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HISTOIRE Naturelle, Générale & Particulière avec la Defcription du Cabinet du Roi. Tome Cinquiè me, A Paris de l'imprimerie Royale MDCCLV. Vol. in-4. de pp. 311. outre une Table de l'ordre des Chiens, & cinquante & deux planches.

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E cinquième Volume, contient l'hif toire & la defcription de quatre animaux Domestiques; la Brebis, la Chèvre, le Cochon & le Chien. On connoit le plan & la méthode de nos célèbres Auteurs. Comme ils n'y ont fait aucun changement, nous ne repéterons pas ce qui en a été dit. Si dans la fuite ils donnent la même étendue à l'hiftoire & à la defcription des animaux dont il ont encore à parler, il eft à craindre qu'on ne voye de longtems la fin de ce grand ouvrage. Mais il eft naturel de penfer que nos Savans Naturalistes feront obligés de fe refferrer fur les animaux fauvages & étrangers; entre les Domeftiques même tous ne méritent pas également l'attention. Quels objets cependant ne deviennent pas intéreffans, présentés comme ils le font ici? L'exactitude des defcriptions, le naturel, la force, la vérité des images, tous les agrémens qui peuvent égayer ou é blouir l'imagination, tout ce qu'il faut enfin pour attacher & pour plaire; le pinceau de Mr. de BUFFON le réunit. L'Ouvrage eft d'ailleurs plein de chofes vraiment utiles & inftructives, exprimées toujours avec beaucoup de force & de de hardieffe. Faut-il s'étonner après cela fi malgré quelques décifions hazardées affez légèrement, malgré quelques hypothefes peut-être ingénieufes, mais tréspeu philofophiques, qu'on a relevées avec raifon, le Public l'a reçu avec un

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empreffement extraordinaire? Mais il est tems d'en venir au contenu même de ce volume. Ce premier animal dont il y eft parlé, c'eft LA BREBIS.

L'innocence & la fimplicité de cet ani mal tant chantées par quelques Poëtes, touchent peu nos Philofophes en fa faveur. Ils reconnoiffent qu'il eft très utile à l'homme. Mais ils le repréfentent d'ail leurs comme le plus ftupide de tous les quadrupèdes, comme celui qui a le moins de reffource & d'inftinct; comme le feul peut-être qui ne fauroit ni fubfifter ni fe multiplier, que par les foins, & fous la garde & la protection de l'homme,,, La Brebis, difent-ils, eft abfolument fans reffource & fans défenfe, le Bélier n'a ,, que de foibles armes, fon courage n'est ,, qu'une pétulance inutile pour lui-même, incommode les autres & pour ,, qu'on détruit par la caftration. Les Moutons font encore plus timides que les Brebis; c'eft par crainte qu'ils fe raffemblent fi fouvent en troupeaux; le moindre bruit extraordinaire fuffit " pour qu'ils fe précipitent & fe ferrent les uns contre les autres; & cette crain

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5 te eft accompagnée de la plus grande ftupidité, car ils ne favent pas fuir le danger; ils femblent même ne pas tir l'incommodité de leur fituation; ils reftent où ils fe trouvent à la pluie

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