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dibiles, et labores imcomparabiles pertuli, nec obolum accepi. Est enim mihi familia ampla, quæ vix etiam satisfacit negotijs istorum hominum; quorum causa multæ ac variæ profectiones hoc anno suscipiendæ fuerunt. Si possem impetrare quinquaginta libras stipendij, ego pro omnibus sumptibus, et laboribus præteritis, contentus essem. Nam ne parum esset negotij, jam etiam imposuerunt inspectionem operarum in domuum instaurationem. Sed spero T. D. hac in parte favorem suum non denegaturam apud DD. consiliarios. Quod si sentiam, nihil vereor quin totum hoc institutum nobis sit futurum laudi, propter maximas commodidates, quas huic regno sentient evenisse intra triennium, Domino Jesu bene secundante, uti hactenus cœpit. Is T. D. omni felicitate sua beet. Glasconij 27. Novemb. 1551..

T. D. addictissimus Clientulus,

VELERANDUS POLLANUS. Condonet mihi T. D. quod tam incondite scribam. Non vacat aliter, per tam multas occupationes; uti testis erit hic generosus Dom. meæ diligentiæ et sedulitatis, tum in ecclesiasticis, tum in oeconomicis nostrorum rebus procurandis.

No. LVIII.

Mr. Calvins Advise for the Rectifying some Abuses in our Church, and University, relating to the Alienation and Misuse of their Revenues.*

A Monseigneur, Monseigneur le Duc de Sommerset.

MONSEIGNEUR, Je ne vous scaurois assez remercier du receueil tant humain, que mon homme a trouve envers vous: non seulement a ce qu'il vous a pleu prendre la poine d'offrir mes livres au roy; mais de tout le reste, en quoy vous pouviez declairer une singuliere affection d'amitie, que de vostre grace vous aviez desia assez monstree cy devant. Quant a l'enfant que vous avez receu a vostre service, je n'eusse poynt prins la hardiesse de vous en escrire ; si non que j'eusse pense, qu'il avoit adresse de plus grand bien comme aussi on s'y attendoit. Mais d'aultant plus en suis je obligé a vous, quant je voy que ma faveur a valu quelque chose en cest endroict. Mais pource que tout ce, que j'eu scaurois escrire seroit bien maigre au pris de ce que est en mon cœur, et aussi que vos bienfaictz meritent j'ayme mieulx me depporter de vous en faire plus long propos. Seulement je vous prie, monseigneur, de me tenir tellement du tout vostre, que si j'avois moien de vous faire de bons services, il ne tiendroit pas a m'y employer, que vous n'eussiez approbation d'un meilleur vouloir, que je ne le puis exprimer. Je vous eusse faict ces excuses plus tost, ou bien remerciemens, s'il vous plaist les tenir pour telz: n'eust esté le desir que ce gentilhomme avoit de vous presenter mes letteres. En quoy aussi j'appercois l'amitie que vous plaist monstrer envers moy, quant ceux qui meritent bien d'avoir acces envers vous, esperent estre tres bien venus par le moien de mes lettrez.

Cependant, monseigneur, je ne cesseray de vous recommander ce qui

* Sir W. H[icke's] MSS.

vous est de soy assez cher et precieux: cest que vous procuriez tous jours, et mettiez poine, que Dieu soit droictement honore et servy. Sur tout qu'il se dresse meilleur ordre en l'eglise, qu'il ny est pas encore. Car a ce qu'on dit, il a grande faulte de doctrine pour le simple peuple. Combien qu'il ne soit pas ayse de recouvrer gens propres et idoines pour faire ceste office; toutefois a ce que j'entens, il y a deux grandz empeschemens, ausquelz il seroit necessaire de proveoir. L'un est, que les revenus des universitez, qui ont esté fondez pour nourrir les escholiers, sont mal distribuez en partie. Car plusieurs sont nourris de bourses, qui font profession manifeste de resister a l'evangile. Tant s'en fault, quilz donnent esperance de maintenir ce qui aura esté la edifie a grande poine et travail.

Le second mal est, que le revenu des cures est distraict, et dissipe: en sorte qu'il n'y a point pour nourris gens de bien, qui seroient propres a faire l'office de vrays pasteurs. Et par ce moien on y mest prestres ignorans, qui emporte une grande confusion. Car la qualitié des personnes engendre un grand mespris de la parole de Dieu. Et puis quant ilz auroient toute l'authorite du monde, il ne leur chault guere de s'acquiter. Je vous prie doncque, monseigneur, pour faire tousiours advancer en mieulx la reformation, et luy donner fermité permanente a ce qu'elle tienne: qu'il vous plaise employer toutes vos forces a la correction de cest abus. Je croy bien, qu'il n'a pas tenu a vous, que les choses n'ayent esté mieux reglees de prime face. Mais puis qu'il est bien difficile d'avoir du primier coup, un estat si bien dresse qu'il seroit a desirer, il reste de tousiours insister pour parfaire avec le temps ce que est bien commencé.

Il ne doit pas faire mal a ceux qui tirent aujourdhuy profit du bien des eglises, que les pasteurs ayent nourriture. suffisante: veu que chascun se doit efforcer de les nourrir du sien propre, quant ilz n'auroient point de quoy du publicq. Mesme ce sera leur profit de s'en acquiter. Car ilz ne peuvent pas prosperer en fraudant le peuple de Dieu de la pasture spirituelle, en ce qu'ilz privent les eglises de bons pasteurs. Et de vostre part, monseigneur, je ne doubte pas, quant vous aurez fidelement travaille a reduire ces choses en ordre, que Dieu ne multiplie d'aultant plus ses benedictions en vous. Mais pour ce que je me tiens asseure, que vous estes si bien affectionné de vous mesme, qu'il nest pas besoing en faire plus longue exhortation, je feray fin: apres avoir supplie nostre bon Dieu, qu'il luy plaise vous conduire tousiours par son esprit, vous augmenter en tout bien, et faire que son nom soit de plus en plus glorifie par vous.

Ainsi, monseigneur, je me recommande bien humblement a vostre bonne grace. De Genesve, ce 25 de Juillet, 1551.

Vostre tres humble Serviteur,
JEHAN CALVIN.

No. LIX.

Sir John Cheke to Dr. Parker, upon the Death of Martin_Bucer.*

I HAVE delivered the universities letters to the kings majesty, and spoken with the lords of the Councel, and with my L. of Cant. for Mrs. Bucer. I doubt not but she shal be wel and worthily considered. The university hath not done so great honor to Mr. Bucer, as credit and worship to themselves. The which if they would continue in, as they cease not to complain, they might be a great deal better provided for, then they think they be. But now complaining outright of al other men, and mending little in themselves, make their friends rather for duty towards learning, then for a desert of the students, show their good wils to the university. Howbeit they if would have sought either to recover, or to increase the good opinion of men, they could not have devised wherin by more duty they might worthily be commended, then in following so noble a man with such testimonie of honor, as the child ought to his father, and the lower to his superior. And altho I doubt not, but the kings majesty wil provide some grave learned man to maintain Gods true learning in his university, yet I think not of al learned men, in al points, yee shal receive Mr. Bucers like; whether we consider his deepnes of knowledg, his earnestnes in religion, his fatherliness in life, his authority in knowledg. But what do I commend you to Mr. Bucer, who knew him better, and can praise, whom ye knew, trulier?

I would wish, that that is wanting now by Mr. Bucers death, they would by diligence and wisdome fulfil in themselves: and that they herein praised in others labour to obtain themselves. Wherof I think ye be a good stay to some unbrideled young men, who have more knowledg in the tongues, then experience what is comely, or fit for their life to come.

I pray you, let Mr. Bucers books and scroles unwritten be sent up and saved for the kings majesty: that he choosing such as shal like him best, may return the other without delay: except Mrs. Bucer think some other better thing to be done with them, or she should think she should have loss by them, if they should not be in her ordering.

I do not, Mr. Parker, forget your friendship shewed to me aforetime; and am sorry no occasion serveth me to shew my good wil. But assure your selfe, that as it lyeth long and taketh deep root in me, so shal the time come, I trust, wherin ye shal understand the fruit therof the better to endure and surelier to take place. Which may as wel shortly be, as be deferred. But good occasion is al. The Lord keep you, and grant the vniversity so much encrease of godlines and learning, as these causes may compel unwilling men to be ashamed not to do for them. From Westmester 1551. Mar. 9.

Your assured, JOAN. CHEKE.

*MSS. C.C.C.C. Vol. intit. "Epist. Viror. Illustr." [No. cxix. fol. 79].

No. LX.

Peter Martyr to Bucer, concerning the Oxford Act, anno 1550.* Quibus artibus instituerint disputationem theologicam in comitiis Oxoniensibus.

S. D.

AD tuas prolixas literas, mihique eo nomine suavissimas, brevi hac mea epistola rescribo: partim, quod tabellarius citius reditum aggressus est, quam ego speraveram; partim, quod res, de qua me vis cogi tare, non est præcipitanda, sed potius quam diligentissimo examine opus habet. Curabo itaque ut quam primum, si certus homo, cui recte possim literas dare, se offerret, quid ea de re sentio, rescribam. Gaudeo itaque vehementer disputationes istas hunc habuisse successum, quem sua providentia Deus illas habere voluit. Vix enim mihi polliceor, cum non adessent visitatores, aut ulli graves judices potuisse magnum fructum, ex illis, vel ad scholam, vel ad ecclesiam redire. Non quasi de viribus, donisque tibi divinitus collatis, quicquam dubitem, aut bonitati causæ diffidem, sed quod istorum consilium videam. Satis est illis pugnasse. Qui postea mendacia spargunt. Nunquam desunt. Et diabolus omnia curat efferri, et per sua membra honorificentissime amplificari. Quære non miror, si Christus ab initio disputationes apostolicas miraculis confirmavit. Utinam quandoque dignet istos obfirmatos, suaque cordis duritie Gehennæ addic tos, eadem potentia coercere, qua per Paulum Elymam magum repressit: quando non possunt alia ratione adduci, ut veritatem, instar magorum Pharaonis, non oppugnent, et suis præstigijs offuscare

nitantur.

Quid mihi acciderit, in nostris comitijs, paucis accipe. Sunt creati baccalaurei theologiæ, quos ego de more præsentavi: cumque illis, ut fit, disputandum esset publice, respondentem papistam constituerunt. Opponentes item papistas, quæstionemque disputandam, maximo silentio suppresserunt: cum soli eam inter se communicassent. Totamque id fiebat, ne illam ego possim cognoscere. Cumque ad eam publicandam exstimularentur, dicebant, ad me non pertinere satis esse, ut eam disputaturi inter se nossent. Denique pridie ejus diei, quo disputandum erat post meridiem secunda hora, ut arbitror, questionem publicarunt, et ad valvas templi affixerunt. Volebant autem defendere suam beatam transubstantiationem, atque corporis Christi impanationem. Utque me arbitrum recluderent, alium, ut loquuntur, patrem sibi deligunt doctorem Chedzeum, Ibi opponentes omnia mea produxissent argumenta. Respondens, ut visum esset, diluisset. Opponentes se dixissent esse contentos allata solutione. Pater loco meo suppositus omnia vehementer approbasset. Mihi vero ea die aut nullus locus dicendi datus esset: (nam postremæ omnium ad noctem istæ disputationes habendæ erant, postquam jurisperiti suas partes egissent: nam illi doctorem ea die inaugurabant :) aut siquid mihi dicere licuisset, in ipsa ferme nocte dicendum erat, omnibus jam auditoribus, et fessis et abeuntibus. Comitia soluta fuissent, et undique victoriam conclamassent, quasi suam causam Oxonii pulcherrime de

* Ex Bibliothec. C.C.C.C. [No, cii. fol. 91].

fendissent. Fuitque tanta hominum turba in his comitijs, ut vix credi possit. Quotquot enim poterant, undique literis acciverant. Aderant inter alios capellanus, ut vocant, Wintoniensis, doctor Seton, et capellanus episcopi Dunelmensis.

Istæ sunt adversariorum technæ. His fraudibus pugnare volunt. Sed nescio quo modo, ex insperato noster vicecancellarius, sive quod timuerit aliquam turbam sive aliqua alia de causa, quæ me latet, interdixit, ne illa die theologi disputarent. Ego aderam paratus in arena consilium capere, fretus Domini auxilio, quod in eo articulo maximæ necessitatis, et os et linguam esset daturus.

Hæc ideo scripsi, ut nostrorum antagonistarum artes intelligas, et nequid ab ijs simplici animo fieri credas.

Fuit eo tempore hic mecum vester vicecancellarius* afflicta valetudine: visus tamen est nonnihil recreari. De te multum locuti sumus:' et ille inter alia sibi pollicebatur, quod si per valetudinem ei licuisset Cantabrigiæ esse, cum illa inter te et Yungum acciderunt, potuisset illum hominem facile ad modestius agendum adducere. Cupio illum restitutum, cum tibi, ut video, optime velit, et religionem candide amplectatur. Uxor mea, Deo gratia, convaluit, quod mihi et commodum est et jucundissimum; et quod ita tibi sit gratum, ut scribis, ingentes ago gratias. Agnetem tuam, Nicolaumque_salutes, et tuum illum socium, qui nobiscum fuit, meo, uxoris, et Julij nomine, qui omnes, una cum domino subdecano, et domino Carowo, te cumprimis magna salute impertiunt. 20 Septembr. 1550. Oxonij.

Tuus in Christo, PETRUS MARTYR.

No. LXI.

Peter Martyr to Bucer, concerning their review of the book of Common

Prayer.+

Censura libri Communium Precum.

S. D. Hoc tempore nil mihi potuit, aut optatius aut jucundius, evenire, quam ut censuram tuam viderem librorum sacrorum. Quare, quod eam ad me dignatus sis mittere, gratias immortales ago. Jam rogatus fueram, ut ipse quoque annotarem, quodnam mihi de eo videretur. Et cum, propter ignotam mihi linguam, fuisset data versio D. Cheeki legenda, ut potui de ea colligere, annotavi quæ digna correctione visa erant. Sed quia in versione mihi tradita, complura deerant, ideo multa præterij, de quibus in meis annotationibus nihil dixi. Hæc deinde cum de tuo scripto deprehendissem, in ejusmodi libro contineri, mihi doluit: quod jam ante duos aut tres dies meam censuram reverendissimo, qui me pro ea urgebat, attulissem. Cæterum hoc demum remedium adhibui: quæ de tuo scripto cognovi defuisse in meo libro, summatim collegi: et cum eadem, quæ tu reprehendisti, mihi quoque non ferenda viderentur, ea in breves articulos redegi: exposuique reverendissimo, qui jam sciebat hæc ad D. episcopum Eliensem te scripsisse, me in his omnibus capitibus, quæ illi offerebam, in articulis notata, consentire tecum, ut mutarentur.

* G. Haddon.

Ex Bibliothec. C.C.C.C. [No. cxix. fol. 106].

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