Quand soudain sur mon front passa ce vent glacé Qui sur le front de Job autrefois a passé. Le vent d'hiver pleura sous le parvis sonore, Et soudain je sentis que je gardais encore Dans le fond de mon cœur, de moi-même ignoré. Un peu de vieille foi,... Causeries du lundi - Seite 50von Charles Augustin Sainte-Beuve - 1853Vollansicht - Über dieses Buch
| Jean Jacques Auguste Nicolas - 1870 - 588 Seiten
...pitié, fais-moi croire! • Je disais : tout à coup l'ombre devint plus noire Dans mes cheveux émus passa ce vent glacé Qui sur le front de Job autrefois...Le vent d'hiver pleura sous le parvis sonore, Et, pensif, je sentis que je gardais encore, Dans un pli de mon cœur de moi-même ignoré, Un peu de vieille... | |
| Frédéric Eugène Godefroy - 1879 - 676 Seiten
...l'orgue remplit la nef d'un long et doux murmure. » « Et je balbutiai : Seigneur, faites-moi croire Le vent d'hiver pleura sous le parvis sonore, Et soudain je sentis qneje gardais encore Dans le fond de mon cœur, de moi-mémo ignoré, Un peu de vieille foi, parfum... | |
| Hégésippe Moreau - 1890 - 346 Seiten
...déjà ! Le doute aussi m'accable, hélas I et j'y succombe : Mon âme fatiguée est comme la colombe Sur le flot du désert égarant son essor ; Et l'olivier sauveur ne fleurit pas encor... » Et soudain je sentis que je gardais encore Dans le fond de mon cœur, de moi-même ignoré, Un peu... | |
| Jean Vaudon - 1902 - 416 Seiten
...déjà ! Le doute aussi m'accable, hélas, et j'y succombe: Mon âme fatiguée est comme la colombe Sur le flot du désert égarant son essor; Et l'olivier...soudain je sentis que je gardais encore Dans le fond demon cœur, de moi-même ignoré, Un peu de vieille foi, parfum évaporé. On sait qu'au suprême... | |
| Em Terrade - 1904 - 366 Seiten
...cœur... Mais le doute aujourd'hui m'accable, et j'y succombe; Mon âme fatiguée est comme la colombe Sur le flot du désert égarant son essor ; Et l'olivier sauveur ne fleurit pas encor... i Cet olivier sauveur, dont parle Hégésippe Moreau, Auguste Brizeux aurait pu le cueillir en Italie,... | |
| Lucien Arréat - 1920 - 166 Seiten
...cieux? • Le doute aussi m'accable, hélas, et j'y succombe : Mon âme fatiguée est comme la colombe Sur le flot du désert égarant son essor ; Et l'olivier...de Job autrefois a passé. Le vent d'hiver pleura sur le parvis sonore, Et soudain je sentis que je gardais encore Dans le fond de mon cœur, de moi-même... | |
| 1919 - 340 Seiten
...«Ces mille souvenirs couraient dans ma mémoire Et je balbutiai : «Seigneur faites moi croire 158 159 Quand soudain sur mon front passa ce vent glacé Qui...que je gardais encore Dans le fond de mon cœur, de moi-même ignoré Un peu de vieille foi, parfum évaporé» De même Villon entrant dans une des paroisses... | |
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