| Achille Delboulle - 1880 - 344 Seiten
...PILLOTTER, Pilloter. — « Les abeilles pillaient de cà, de là, les fleurs, mais elles en font aprez le miel qui est tout leur ; ce n'est plus thym ni marjolaine. , (Montaigne, I, 24, XVIe s.) , Ainsi nos pédantes \ontpillotants la science dans les livres, et ne... | |
| Paul Souquet - 1880 - 216 Seiten
...l'entendons et veoyons de mesme. Les abeilles pillotent deçà delà les fleurs ; mais elles en font aprez le miel, qui est tout leur; ce n'est plus thym, ni marjolaine : ainsi les pieces empruntees d'aultruy, il les transformera et confondra pour en faire un ouvrage... | |
| Gustave Merlet - 1882 - 602 Seiten
...Montaigne l'homme qui pense. » esta lui; car il imite «les abeilles qui pillottent deçà, delà les 'fleurs ; mais elles en font après le miel qui...est tout leur : ce n'est plus thym, ni marjolaine. » Ajoutons que le gascon y trouve son compte. En « estoffant ainsi ses discours de ces riches despouilles,... | |
| Société académique de Brest - 1882 - 612 Seiten
...abeilles dont nous parle Montaigne dans son naïf langage. « Les abeilles, dit-il, pilotent dé ça et de là les fleurs, mais elles en font après le miel qui est tout leur. Ce n'est plus ni thym ni marjolaine. » Eh bien, Messieurs, pilotez, vous aussi, de lecture en lecture, et quand... | |
| Jules Paroz - 1883 - 562 Seiten
...preuve que l'estomac n'a pas fait son opération, quand il regorge la viande comme il l'a avalée. « Les abeilles pillottent de ça de là les fleurs,...après le miel, qui est tout leur : ce n'est plus thym ,,m marjolaine. Ainsi les pièces empruntées d' autrui, l'élève les transformera et confondra pour... | |
| Jules Paroz - 1883 - 572 Seiten
...preuve que l'estomac n'a pas fait son opération, quand il regorge la viande comme il l'a avalée. « Les abeilles pillottent de ça de là les fleurs,...après le miel, qui est tout leur : ce n'est plus tbym ni marjolaine. Ainsiles pièces empruntées d' autrui, l'élève les transformera et confondra... | |
| Charles Defodon - 1883 - 590 Seiten
...que selon moi, puisque lui et moi l'entendons et voyons de même. Les abeilles pillotent deçà delà les fleurs ; mais elles en font après le miel, qui est tout leur; ce n'est plus Ihym ni marjolaine; ainsi les pièces empruntées d'autrui, il les transformera et confondra pour en... | |
| Paul Victor Charland - 1884 - 564 Seiten
...travers tous ses emprunts. Il est comme les abeilles " qui pillotent de ça, de là, les fleurs, mais qui en font après le miel qui est tout leur: ce n'est plus thym ni marjolaine." Comme saint François de Sales, à qui nous empruntons cette comparaison, Montaigne a un style très... | |
| Victor Duruy - 1888 - 822 Seiten
...plaines fertiles et fleurissantes », et en route, il imite les « abeilles qui pillotent deçà et delà les fleurs; mais elles en font après le miel qui est tout leur : ce n'est plus thym ni marjolaine. » Ainsi fait-il des pensées, des images qu'il rencontre dans les auteurs anciens; partout il butine... | |
| Jean de La Fontaine - 1888 - 392 Seiten
...endroit; Selon eux, par nécessité, 1 « Elles pillotent deçà delà les fleurs, dit Montaignt, et font le miel, qui est tout leur. Ce n'est plus thym ni marjolaine. » L'animal se sent agité Des mouvements que le vulgaire appelle Tristesse, joie, amour, plaisir,... | |
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